Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Bulletin / Société lan

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Bulletin / Société languedocienne de géographie Société languedocienne de géographie. Auteur du texte. Bulletin / Société languedocienne de géographie. 1890. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Dltonchel |O. $fe), Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. Vice-Présidents M. Fulcrand [C. *) (I. P. y), Colonel du Génie en retraite. M. CAZALIS DE FONDOUCE (I. P. y) (0. #%). Ingénieur civil. Secrétaire Général. M. Malayialle,Professeur au Lycée. Archiviste M. PotCHET $=t (A. Q), Professeur à l'École du Génie. Archiviste adjoint. M. YÈCHE (I. P. O ), Inspecteur honoraire. Trésorier M. Alph. Tissié, Banquier. SOCIÉTÉ LANGUEDOCIENNE DE GÉOGRAPHIE MONTPELLIER TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE CHARLES BOEHM GEOGRAPHIE SOCIÉTÉ LANGUEDOCIENNE BULLETIN TREIZIÈME ANNÉE. TOME XIII. SECRÉTARIAT DE LA SOCIÉTÉ LANGUEDOCIENNE DE GÉOGRAPHIE TTT Dépôt chez les principaux Libraires lé? 1890 DE MONTP LLIER SOCIÉTÉ LANGUEDOCIENNE DE GÉOGRAPHIE ORIGINE ET TRANSFORMATIONS DU NOM DE LA VILLE DE CETTE Par Emile BONNET, Avocat à la Cour d'appel de Montpellier. Bien que la ville de Cette soit de création moderne et qu'elle ne compte guère plus de doux cents ans d'existence, son nom remonte à une assez haute antiquité. C'est à sa situation topo- graphique qu'elle le doit. La montagne au pied de laquelle elle est bâtie, s'élevantisolée sur les bordsde la mer, a nécessairement attiré les regards des premiers navigateurs qui ont fréquenté le littoral du golfe du Lion. Ce furent eux sans nul doute qui don- nèrent un nom à cette élévation qui, se dressant sur une côte généralement plate et basse, leur servait de signal et de point de repère. Cette considération a conduit les étymologistes à rechercher l'origine du nom de Cette dans la langue que parlaient les Phéni- ciens, ces hardis marins qui, plus de dix siècles avant notre ère, avaient étendu leur dominationsur les côtes du midi de la Gaule. S'il faut en croire M. Eugène Thomas, Cette dériverait de Settim, Chettim ou Kittim, mots d'origine hébraïque dont les Phéni- ciens se seraient servis pour désigner les lieux maritimes élevés 4 Le mot hébreu sêth signifie élévation. On salt que la langue phénicienne appartenaità la famille des idiomes sémitiques. et boisés'. Cette ctymologie est fort acceptable2, car elle cor- respond parfaitement à la situation topographique du mont de Cette, qui était couvert encore au xvue siècle d'épaisses forêts de pins 3. D'autres auteurs, désireux de àonner à ce nom une origine celtique, comme il a été un certain temps la mode d'en recher- cher pour toutes les dénominationsgéographiques de notre pays, l'ont fait dériver du mot Shet {Dour sous-entendu), ce qui vou- drait dire eau dormante (par antiphrase) 4. A tant faire que d'en- trer dans cette voie, nous préférerions l'étymologie proposée par Astruc5, qui fait venir Cette du celtique Syth, haut, droit, escarpé. Malheureusement, aucune de ces étymologies ne permet d'ex- pliquer le nom de llyiov ôpoz que donne à la montagne de Cette Strabon 6, le plus ancien auteur qui en fasse mention. Plusieurs hellénistes ont vu là une erreur de copiste et corrigé llyiov par 2triov ou 2/iziov Cette erreur est d'autant plus admissible que, comme l'a fait très justement remarquer Astruc8, il a été facile ( V. Annuaire do l'Hérault, 1839, et Mémoires de la Société archéologique de Montpellier. I, pag. 443. 2 Oa pourrait invoquer en faveur de cette étymologie la légende de certaines monnaies ibériennes que M. P.-A. Boudard (Essai sur la numismatique ibé- rienne, pag. 249) n'hésite pas à attribuer à une antique cité qui se serait élevée, suivant lui. au pied de la montagne de Cette. On ht en effet sur ces monnaies en caractères ibénens l'inscnplion STIM, qui rappelle le mot phénicien Settim. Malheureusement, l'attribution de ces pièces est des plus contestables. 3 Festus Avienus fait allusion à ces forèls de pins dans un passage de son Ora Maritima (v. G04-G06)que nous citons plus loin. Pierre de Marca (Marca llispanica, I, 10,6) nous donne à cet égard les renseignements suivants: « Pmi/erum fuisse (montent Sitium) certum est usque ad annum 1622, quo milites slattonarii, ira castro collocati ab flenrico Monmoranciiducum ullimo, omnes arbores pimferas exciderunl. » Bullet. Mémoire sur la langue celtique, I, 86. 6 Mémoire pour l'histoire naturelle de la province de Languedoc, pag. 450. 6 H ETTt ~'Ó '-01.0, ~1.o~ éi yxp T~ ci1JT~ 7rsptipz?Z Sûo xÓ1.7rOU, KyO~OV ï/SAUzai TO Styiov opoç, 7T|0O7)a6àv v.td Tïiv B^àrouva v^crov nlyviov êS^u^svï]v » (Géographie, hv. IV, chap. I). 7 D. Coray, Grente-Mesml, Muller et Dubner (édition Didot), etc. 8 Op. cit., pag. 19. de prendre T pour un r dans les manuscrits grecs qui étaient écrits en lettres onciales ou majuscules (ZETION pour SEFION). La correction se justifie, du reste, par ce fait que Ptolémée, au ii° livre de sa Géographie, désigne le cap de Cet te du nom de Xfcwv'âpo;. Aussi a-t-elle été adoptée par la plupart des éditeurs de Strabon' Signalons toutefois l'opinion de M. Daruty2, d'après lequel ZiîTtov ne serait au contraire qu'une corruption du nom primitif, Tiymv. Cet auteur pense que ce nom fut donné par les Phéniciens à cette partie du littoral gaulois, en souvenir du cap lîymv, qui se trouvait dans l'île de Crète, ou du mont sîytoy, qui s'élevait sur les côtes de la Syrie. Les transformations, qui se produisent dans les noms géographiques, sont souvent si bizarres que cette explication pourrait bien être la vraie mais, eu l'absence d'argu- ment sérieux qui vienne l'étayer, il nous semble préférable d'admettre que nous nous trouvons en présence d'une erreur de copiste. Chez les auteurs latins, le 2f,TiovSpo; de Plolémée se transforme normalement en Setius mons 1 Presque tous les historiens, qui se sont occupés de celte question, sont par- tisans de la correction que nous venons d'indiquer. Citons en particulier Adrien de Valois (Notitia GalUarum, pag 523) « Htc mons, dit-il, a Strabone dicitur Sigius mons, Ziyiov ô'oos, corruptè pro Eirtov aut Sitius^mons et plus loin PtolemsBus Setium montent, Zïjnov Spot, nomme incorruplosinceroque appeUat.n Pierre de Marca, archevêque de Paris, son contemporain, exprime la même opinion « Legendum est mons Sitius, non aulem Sigius, uti per errorem scriptum est in codicibus Strabonis. (Marca Hispanica, X, 5, pag. 46). V. dans le même sens uploads/Geographie/ bulletin-societe-languedocienne-de-societe-languedocienne-bpt6k415252h-pdf.pdf

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