oiW>È, University of Chicago Library GIVEN BY Besides the main topic this book

oiW>È, University of Chicago Library GIVEN BY Besides the main topic this book also treats of Subject No. On page Subject No. On page BIBLIOTHEQUE APOLOGETIQUE .8 ogie Scolastique et la Transcendance du Surnaturel par H. LIGEARD Professeur d'Apologétique à l'Ecole de Théologie de Èyon-Francheville Gabriel BEAUCH, C", Éditeurs Ancienne LIBRAIRIE DELHOMMB & BRIQUET Rue de Rennes, iij 1908 Tous droits réservés. DÉPÔT A LYON : 3, Avenue de l'Arcbevicbé La Théologie Scol astique et la Transcendance du Surnaturel DU MEME AUTEUR Vers le Catholicisme. Programme de conférences apologétiques. 1 vol. in-16, 152 p. E. Vitte, Paris-Lyon, 1908. Nouvelle édition. Prix, Ifr. 50, BIBLIOTHÈQUE APOLOGETIQUE -; 1 j ; T ~. 8 La o^ie < » c -t Scol astique et la Transcendance du Surnaturel PAR H. LIGEARD Professeur d'Apologétique à l'Ecole de Théologie de Lyon-FranchevilJc PARIS Gabriel BEAUCHESNE & C", Éditeurs ANCIENNE LIBRAIRIE DELHOMME & BRIQUET / / 7, Pmb de Rennes, i ly 1908 Tous droits réservés DÉPÔT A LYON : 3, Avenue de VArchevêché fccc crcc c c c f- r c c c c c eV^ \)^ V1V £ c ce « = C C C c «te c - Lugduni, die 20 Sept. 1908, A. AUBONNET, Supérieur de l'Ecole de théologie. IMPRIMATUR Lugduni, die 25 Sept. 1908, Petrus, Gard. Goullié, Archiepiscopus Lug. et Vien. IMPRIMATUR Parisiis, die 30 Octobris 1008, G. Lefebvke, Yic, gén. PRÉFACE La détermination exacte des rapports de la nature et du surnaturel est une des questions les plus importantes de l'introduction prélimi- naire à l'apologétique. C'est, en effet, le point central de l'opposition existant entre la doc- trine catholique et la théorie de l'immanence^, condamnée sous le nom de modernisme par l'Encyclique Pascendi dominici gregis. Pour le catholicisme, le surnaturel est le don gratuit, fait par Dieu à l'homme, d'une Vérité et d'une Vie, radicalement supérieures auxexi- 1. Cette étude est, sauf des modifications de détail, la re- production des articles parus dans la Revue pratique d'Apo- logétique^ n" des i5 janvier, i5 février, i^r et i5 mars 1908. 2. Il importe, à la suite même de l'Encyclique (page 67, édition des Questions actuelles)^ de distinguer entre la fAeo- rie ou c?ocirf«e de l'immanence et la méthode d'immanence. La première est une explication naturaliste de la religion et du surnaturel : elle doit être condamnée sans réserve aucune ; la seconde, dans l'esprit de ses partisans, a pour but, parl'ana- lysemême de l'activité intérieure, de réfuter la théorie de l'im- manence absolue, en prouvant que les tendances humaines ne se terminent pas àrordrie naturel. On verra, au chapitre iv, quelle appréciation il convient déporter sur cette prétention. VI PRÉFACE gences de la nature et inaccessibles à ses éner- gies ; la théologie catholique est donc une doctrine de transcendance. La théorie de l'im- manence, au contraire, considère le surnaturel comme le produit et l'épanouissement final de l'activité naturelle; ainsi que l'indique l'éty- mologie même, est dite immanente toute activité dont le développement a son origine et son terme à l'intérieur même du sujet auquel elle appartient. Dans cette philosophie, la vie religieuse et la foi catholique sont restreintes au seul contenu de l'âme; l'homme se suffit à lui-même sans nulle intervention extérieure, et, de son activité personnelle, il tire tout le développement de sa vie : telle est la préten- tion foncière de cette explication naturaliste de la vie et de la destinée humaine. L'effort préalable ^ de l'apologiste devra donc tout d'abord se porter sur ce point ; il lui faudra prouver que l'activité naturelle ne sau- r. Je dis avec intention « effort préalable», commej 'ai écrit plus haut « introduction préliminaire ». Il est bien entendu que cette démonsti'ation préparatoire d'ordre philosophique ne supprime pas, bien au contraire, les démonstrations d'ordre historique et objectif qui constituent la base nécessaire et fondamentale de l'apologétique. Si, en effet, c'est « du dehors » que nous viennent la grâce et la vie surnaturelle, la Révé- lation chrétienne est donc un fait extérieur, dont la réalité et l'origine divine s'appuient sur des preuves historiques et . objectives. PRÉFACE VII rait être à elle-même son terme : l'homme ne peut se suffire ; c'est « du dehors » qu'il doit attendre la lumière et la force nécessaires à sa vie. Cette démonstration, entreprise du seul point de vue philosophique, sera la réfutation des positions fondamentales de la théorie de l'immanence et du « modernisme ». Cette question, du reste, ne diate pas d'aujour- d'hui; pour surprenant que cela puisse paraî- tre, elle a très vivement préoccupé, sous une forme un peu différente, la plupart des théo- logiens qui, du xiii^ au xviii^ siècle, consti- tuent la grande tradition de l'École : ils ont, en effet, analysé, de façon très précise et très fouil- lée, les rapports de la nature et du surnaturel. On s'attend bien évidemment à ce que, pour eux, le surnaturel ne soit pas l'épanouissement de l'activité naturelle : sur ce point, leur doc- trine est en contradiction absolue avec la théo- rie de l'immanence, et elle fournit plus d'un argument pour en réfuter les assertions. Mais, tout en affirmant que le don de la grâce est radi- calement supérieur aux exigences naturelles, ils n'ont pas été cependant jusqu'à considérer cette transcendance absolue comme exclusive de toute relation. Quel est donc, d'après la théo- logie scolastique, le caractère du rapport existant entre la nature et le surnaturel ? C'est ce que la présente étude a pour but de déter- VIII PRÉFACE miner : on conçoit Topportunité et l'intérêt d'une pareille recherche. Les premiers chapitres de ce livre seront con- sacrés à exposer, de façon strictement objective, les diverses théories émises sur ce sujet dans les grandes écoles théologiques ; on s'efforcera de replacertoutes ces doctrines dans leurmilieu historique, en écartant de leur interprétation toute allusion à nos actuelles préoccupations, et de les faire revivre avec leur physionomie originale, sans vouloir les traduire en langage moderne. Mais, au dernier chapitre, on s'effor- cera d'utiliser renseignement de la théologie scolastique sur la question du surnaturel, en montrant de quelle lumière il éclaire nos con- troverses et nos difficultés présentes et quelle contribution il apporte à la solution du pro- blème, apologétique. Car, il ne s'agit point ici de ressusciter, par curiosité archéologique, un moment de la vie du passé, mais de puiser, dans l'histoire d'autrefois, une leçon directrice pour les nécessités d'aujourd'hui. La Théologie scol astique et la Transcendance du surnaturel INTRODUCTION La position de la question Ses origines historiques C'est au début même de la théologie médié- vale que se précise et que se définit philosophi- quement le concept de nature et de grâce ; ce sera, par suite, à cette époque que commen- cera de se dessiner, avec plus de netteté, la délimitation exacte des deux domaines du naturel et surnaturel. Dans la sphère inférieure de son activité, l'homme, par les seules forces qu'il tient de la constitution essentielle mise en lui par l'acte créateur, atteint le but qui est considéré comme la fin de son être : l'accomplissement du devoir moral, la possession du bien créé, la connaissance indirecte de Dieu; c'est le do- maine de la nature, c'est la vie naturelle. Dans une sphère supérieure, Thomme, grâce à une énergie mise en lui par une libéralité de Dieu, atteint une destination plus haute à laquelle 1 2 INTRODUCTION il a été élevé par cette intervention positive et toute gratuite : la vision directe de Dieu, l'amour qui unit' l'âme au Bien Infini, la par- ticipation à la vie divine; c'est le domaine de la surnature, c'est la vie surnaturelle^. Il n'entre pas dans le cadre de cette étude de montrer comment s'est opéré ce partage, ni de déterminer la sphère exacte des deux vies : mais il faut signaler comment, du fait que s'achevait dans la théologie cette distinc- tion des deux degrés de l'activité humaine, se posait aussi, inévitablement, la question de leur rapport. Si, en vertu de l'acte créateur et par sa constitution essentielle, la nature humaine a une fin déterminée, à laquelle elle peut atteindre par son énergie propre et qui est ainsi le terme de son activité, pourquoi une fin nouvelle lui est-elle assignée, qui est au delà I. Cf. RiPALDA, De Ente supeimatiiTali (PslméfPaTis, 1890, rééditioii)j lib. I, disp. i. Usurpatio voGum naturae, natu- ralis, supernat. Entis. — Sgheeben, t. III, Dogmatique (Bibl. théol. du xix* siècle, Palmé-Beauchesne, Paris, 188 1), 3e partie, § i58 : Notion générale du surnaturel et de la surnature par opposition au naturel et à la nature. — P. B&.m\Eh, Nature et surnaturel (Beauchesne, Paris, 1908), ch. II. L'idée du surnaturel. — Bellamy, La ne surnatu- relle^ ch. I . L'idée générale de la vie surnaturelle (Retaux, Paris, 1891). — Abbé Labauche, Distinction entre l'ordre naturel et l'ordre surnaturel, Revue prat. d'Apologétique, iSnov. 1906, et Leçons de théol. dogmat., Ire partie, ch. 1, p. 7-27 (Bloud, Paris, 1909). INTRODUCTION du terme de cette activité et au-dessus de son effort et de sa constitution essentielle? La fin naturelle était-elle donc uploads/Geographie/la-theologie-scolastique-et-la-ligeard-h.pdf

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