Cathédrale Notre-Dame-de- l'Annonciation du Puy-en-Velay Un article de Wikipédi
Cathédrale Notre-Dame-de- l'Annonciation du Puy-en-Velay Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher Cette cathédrale et basilique n’est pas la seule cathédrale Notre-Dame-de- l'Annonciation. Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay Vue générale de l'édifice Coordonnées 45° 02′ 44″ Nord 3° 53′ 05″ Est / 45.045556 , 3.884722 Pays France Région Auvergne Département Haute-Loire Ville Le Puy-en-Velay Culte Catholique romain Type Cathédrale Basilique Rattaché à Diocèse du Puy-en-Velay (siège) Début de la construction fin XI e siècle Fin des travaux XIII e siècle Style(s) dominant(s) Roman Protection Classé MH (1862) Patrimoine mondial (1998, au titre des Chemins de Saint-Jacques-de- Compostelle en France) Site internet Consulter Localisation Géolocalisation sur la carte : France modifier La cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation du Puy-en-Velay a été érigée en basilique mineure par bref de Pie IX, le 11 février 1856. Une Vierge noire, objet de nombreux pèlerinages au cours des siècles, trône sur un maître-autel baroque. L'actuelle effigie remplace celle qui aurait été offerte par Saint Louis à son retour de la croisade d’Égypte, et qui fut brûlée lors de la Révolution française. Sommaire [masquer] 1 Description 2 L’art oriental au Puy 3 La façade 4 Le porche du For 5 La nef o 5.1 À voir dans la cathédrale 6 Le clocher 7 Le cloître 8 La Vierge Noire 9 La légende de la Pierre des Fièvres ou Pierre des Apparitions 10 Le jubilé du Puy-en-Velay 11 La cathédrale-basilique au cinéma 12 Notes et références 13 Annexes o 13.1 Articles connexes o 13.2 Bibliographie o 13.3 Liens externes Description [modifier] De facture romane, la cathédrale Notre-Dame du Puy se dresse au pied du rocher Corneille, un promontoire d'origine volcanique dominé par une statue de la Vierge en acier moulé (provenant des canons pris aux Russes à Sébastopol). Plan au sol (le nord est en bas) Érigée au XII e siècle , la cathédrale est insolite du fait de la diversité de ses styles, et témoigne de la richesse passée de l'art roman. On y trouve de fortes influences byzantines en même temps que des structures qui rappellent celles du sud-ouest de la France. Construite à partir de pierres volcaniques de divers coloris, la façade occidentale, faite de pierres polychromes, de parements mosaïqués, d'arcades en plein cintre et de petits frontons, possède un porche à trois arcs auquel on accède, depuis une rue de la ville, par un large et long escalier en pierre de 134 marches. Si de très belles statues et mosaïques décorent le portail, l'intérieur abrite de superbes fresques dorées. La couleur sombre des pierres donne à l'intérieur un aspect austère, mais l'on est impressionné par la hauteur des six coupoles, l'abondance des voûtes qui la couronnent et par le soubassement voûté sur lequel elle s’appuie. Le chœur repose directement sur le rocher, mais pour agrandir la cathédrale aux XI e et XII e siècles afin d’accueillir les pèlerins toujours plus nombreux, quatre travées supplémentaires ont été audacieusement construites sur le vide ; pour rattraper un dénivelé de 17 m, d’importants piliers soutiennent les hautes arcades. Cette basilique, construite en plusieurs campagnes, peut être datée du XIe siècle pour l'abside, le carré du transept et les deux dernières travées. Toutefois, l’édifice menaçant ruine au début du XIXe siècle, il fit l’objet, entre 1844 et 1870, dans sa quasi-totalité, d’une démolition suivie d’une reconstruction à l’identique, hormis l'abside et la coupole de croisée, qui furent refaites sous une forme différente. L’art oriental au Puy [modifier] L'aspect oriental de la cathédrale et de nombreux autres édifices de la ville surprend le visiteur. Émile Mâle remarquait la ressemblance frappante qui existe entre la mosquée de Cordoue et le cloître du Puy, l'assemblage de matériaux rouges et blancs de là-bas (brique et pierre) se transforme, sur la terre volcanique du Velay, en polychromie noire et blanche (lave et pierre.) Cette influence de l'art arabe est intimement liée à l'histoire de la ville. Le 15 août 1095, à l'occasion de la fête de l'Assomption célébrée au Puy, le pape Urbain II annonça la première croisade (1095-1098) et désigna l'évêque de la ville, Adhémar de Monteil, pour la mener à bien. Accompagné d'environ quatre cents croisés vellaves, l'auteur du célèbre Salve Regina quitta donc le Puy pour l'Orient. Il fut mortellement blessé lors du siège d'Antioche, mais d'autres eurent la chance de revenir dans leur patrie. Imprégnés d'une nouvelle culture, ces anciens croisés influencèrent les créations de leur ville. Dans le même temps, le Puy rassemblait les fidèles en partance et de retour de Saint- Jacques-de-Compostelle. Les pèlerins transformés par les œuvres qu’ils avaient pu découvrir dans les Espagnes alors occupées par les Arabes, eurent eux aussi un rôle dans la diffusion de l’art oriental au Puy. La façade [modifier] La façade occidentale La façade de la cathédrale se dresse au haut d'un grand escalier. Elle comporte cinq étages d'architecture en appareil polychrome avec décoration de pierres disposées comme une mosaïque, et provenant des carrières de la région. Certains ont voulu voir l'origine de cette ornementation mozarabe dans le nombre considérable d'Espagnols qui fréquenta, au Moyen Âge, le pèlerinage à la Vierge noire. D'autres l'attribuent à l'influence des Croisés. Avec ses arcs en plein cintre, cette façade appartient au style roman et peut être datée de la fin du XIIe siècle. Un escalier de 102 marches, qui se continue sous le porche, débouche sous la nef. Cet escalier occupe toute la largeur de l'édifice durant les deux premières travées, puis se rétrécit pour ne plus avoir que celle de la nef principale pendant les deux travées suivantes, contre les murs desquelles ont été placées les portes en bois sculpté qui se trouvaient autrefois sur la façade. Cette curieuse disposition s'explique par la déclivité du terrain et le manque de place. En raison des foules attirées au XIIIe siècle par le pèlerinage, il fallut agrandir l'église. Comme il n'y avait plus de place sur le rocher, les architectes décidèrent de construire en quelque sorte dans le vide, pour supporter les nouvelles troisième et quatrième travées. L'escalier aboutit à la porte Dorée. Derrière celle-ci, dix-sept marches conduisent au centre de la nef. On aboutit entre les deux piliers devant lesquels ont été placées les statues de Saint-Louis et de Jeanne d'Arc, exactement en face du maître-autel. Ce qui a permis à un religieux de dire que « l'on entre dans l'église par le nombril et que l'on en sort par les deux oreilles. » Façade vue de la rue des Tables Détail d'une porte de cèdre Porche occidental, fresques romanes Le porche du For [modifier] Le porche du For Le porche du For est un magnifique morceau d'architecture, datant de l'extrême fin du XIIe siècle. Il donne sur la place du même nom (du latin forum), en terrasse au-dessus des toits de la vieille ville. Bien qu'appartenant par tous ses éléments au style roman, il est recouvert d'une voûte montée sur croisées d'ogives. Les grands arcs en plein cintre du rez-de-chaussée sont détachés et réunis à l'archivolte par trois quilles de pierre, dont l'une représente un personnage. Le premier étage, qui contient une chapelle du XVIe siècle, est éclairé, sur chacune de ses faces, par des baies gothiques et est couvert d'un berceau. Deux portes ouvrent sur ce porche. La plus petite, dénommée porte papale, est réservée au souverain pontife et a reçu, en 1847, un linteau retrouvé lors de fouilles, portant l'inscription : Scrutari papa Vive Deo, donnant ainsi le nom de l'architecte. L'autre est romane et ses vantaux sont ornés de deux têtes de lions en bronze. L'ensemble constitue une très belle réussite. La nef [modifier] En plan, cette église offre la forme de la croix latine et comprend une nef à six travées, à laquelle sont accolées deux bas-côtés de même hauteur, un transept saillant, dont chaque bras se termine par deux absidioles jumelles, au-dessus desquelles se trouve une tribune ; l'édifice s'achève par une abside rectangulaire flanquée de deux absidioles à chevet plat. Coupoles couvrant la nef. Les six travées de la nef sont voûtées de coupoles barlongues supportées par des trompes en cul-de-four ; le carré du transept est couvert d'une tour octogonale ajourée par deux étages de fenêtres et terminée par une coupole. Cette tour repose sur quatre grosses piles flanquées de colonnes engagées qui prennent appui sur un énorme socle rectangulaire de 2 m de hauteur. Le passage du plan carré se fait au moyen de trompes en cul-de-four. Cette tour-lanterne est également appelée « le clocher angélique ». Les bas-côtés sont couverts de voûtes d'arêtes, sauf en ce qui concerne les deux travées ouest qui ont reçu des voûtes sur croisées d'ogives. Vue de la nef vers l'est. Au fond : chœur avec la Vierge Noire. À gauche : chaire. Les seules travées intactes (3e et 4e) ainsi que le clocher remontent au milieu du XIIe siècle. Quant aux autres travées et à la façade, elles datent de la fin du XIIe siècle. On verra dans ce sanctuaire un grand tableau uploads/Geographie/ cathedrale-notre 1 .pdf
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- Publié le Aoû 10, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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