Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Cinq siècles de cartes

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Cinq siècles de cartes à jouer en France : [exposition], Paris, Bibliothèque nationale, septembre-octobre 1963 / [...] Seguin, Jean-Pierre (1920-2014). Auteur du texte. Cinq siècles de cartes à jouer en France : [exposition], Paris, Bibliothèque nationale, septembre-octobre 1963 / [catalogue réd. par Jean- Pierre Seguin et Cécile de Jandin] ; [introd. de Julien Cain et Jean Adhémar]. 1963. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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ERRATA Introduction p. 5, ligne 32, lire : Boiteau d'Ambly. p. 23, note 2, ligne 2, lire : et une partie de le production de Miro. Catalogue. n° 1, ligne 3, lire : 1680. n° 17, prêteur : Cours complémentaire industriel du livre, Paris. n° 39, ajouter la cote : B.N., Est., Kh. 30a rés. n° 42, ligne 6, lire : quadrichromie. n° 73, cote : 4° B.4278 rés. n° 74, cote : Rés. Ye.94. n° 88, ligne 4, lire : La Reveillère-Lépeaux. n° 107, cote : J.938. n° 123, ligne 4, lire : Gineslet. n° 186a : à placer en 216 a. n° 205, ligne 22, lire : de vous prier, Monsieur, de me diriger dans cette opération. n° 224, ligne 4, lire : 11 points. n° 238, avant-dernière ligne, lire : et de l'Empired'Allemagne. n° 260, ligne 3, lire : 1885. n2 279, ligne 11, lire : Duc de Bouillon. n° 383, ligne 10, lire : Grève. n° 391, cote : Db.28 fol. BIBLIOTHÈQUE NATIONALE Galerie Mansart Septembre-Octobre 1963 CINQ SIÈCLES DE CARTES A JOUER EN FRANCE Paris Bulletin du Vieux Papier 29, rue de Sévigné Fascicule 205 Septembre 1963 AVANT-PROPOS Aucours de ces dernières années, le Cabinet des Estampes a tenu à mon- trer la variété de ses fonds, dont la richesse exceptionnelle est partout reconnue, par une suite d'expositions consacrées à des sujets bien définis. Il s'est agi tour à tour de l'oeuvre d'un artiste – et ce fut le plus souvent le cas – mais aussi d'une période, d'un genre, ou encore de la gravure originale, de la photographie, de l'affiche ou, plus modestement, de la carte de voeux. On ne s'étonnera donc pas s'il s'agit aujourd'hui de la carte à jouer. Notre époque a su comprendre l'importance de l'imagerie sous ses diverses formes, tout ce qu'elle révèle des moeurs et des coutumes d'un peu- ple ou d'une société, tout l'intérêt qu'elle présente pour la connaissance des techniques de reproduction. Un conservateur du département des Impri- més, M. Jean-Pierre Seguin, est devenu un des meilleurs historiens de l'ima- gerie. Ayant étudié les collections de cartes à jouer, qui sont devenues d'une richesse exceptionnelle grâce à la générosité de Georges Marteau, il a pré- paré cette exposition avec le concours de Mlle Cécile de Jandin. Il a fait précéder le parfait catalogue qu'il a établi d'une introduction qui reprend et met au point les nombreuses études dont la carte à jouer a été l'objet, et d'abord celles d'Henry d'Allemagne. M. Jean Adhémar souligne plus loin l'importance de la contribution de M. Seguin. Je tiens à m'associer au remerciement qu'il adresse à l'Association du Vieux Papier et à son secré- taire général, M. André Desfeuilles. Julien CAIN, Membre de l'Institut, Administrateur général de la Bibliothèque nationale. AVERTISSEMENT LEpeu de temps et le peu de place dont nous disposions pour organiser cette Exposition nous a obligé à nous limiter aux cartes à jouer fran- çaises ou aux portraits étrangersédités en France. C'est l'exposition d'une forme d'art et l'exposition d'un métier, ainsi l'accent sera mis sur les techniques. Nous avons été aidés par un don magnifiquefait au Cabinet des Estam- pes en 1916 par Georges Marteau. M. Marteau, membre du Vieux Papier, et directeur de la maison Grimaud, nous a donné en effet une collection très remarquable de 856 jeux de cartes françaises et étrangères ainsi qu'un en- semble rare de 184 ouvrages consacré aux cartes et au jeu. Ce don venait combler les lacunes du dépôt légal auquel les cartiers sont astreints depuis l'origine comme tous les imagiers, mais qui était mal fait, et retenu en par- tie, pour vérification, au ministère des Finances et au ministère de l'Inté- rieur. Nous avons donc repris contact avec les cartiers actuels qui se sont intéressés à la réalisation de notre manifestation, car ils comprenaient l'intérêt de faire la première exposition sur les cartes à jouer. L'exposition a été entièrement conçue et réalisée par mon collègue, M. Jean-Pierre Seguin, Conservateur au département des Imprimés, et un des meilleurs historiens français de l'imagerie. Il a été secondé au Cabinet des Estampes par Mlle Cécile de Jandin. Un catalogue soigné s'imposait, car le sujet était encore mal connu. Il avait été étudié au XVIIIe siècle par des érudits qui avaient formulé diverses hypothèses sur l'origine des cartes, la prééminence de tel ou tel pays, leur aspect original, l'antériorité des tarots ou celle des jeux ordinaires. C'est dans cette direction qu'avaient travaillé le R.P. Menétrier (1704), le R.P. Daniel (1720), l'abbé Bullet (1757), le baron de Heinecken (1771), l'abbé Rive (1779), de Vigny (1758), Court de Gébelin, Breitkopf (1784). L'Ency- clopédie avait, d'autre part, étudié, comme Duhamel du Monceau, la pro- fession de cartier. Au XIXe siècle, les recherches sur l'origine des cartes ont continué, comme le montrent les travaux de Singer et de Ottley (1816), ceux de Peignot (1826), de Lacroix (1835), de Leber (1845), de Chatto (1848), de Boiteau d'Anilly (1883), de Brunet et Billet (1886), de Willshire (1896). Mais d'autres personnes se sont intéressées aux cartes comme monu- ments de l'histoire de l'art graphique : Zani (1803), Cicognara (1831), Du- chesne aîné, conservateur des Estampes (1844), Passavant, Campari, Gali- chon, Kristeller, Schlosser. Mais il faut mettre au premier plan le travail de Merlin (1869), d'une qualité exceptionnelle. Puis en 1906, Henry d'Allemagne publia son énorme ouvrage en deux volumes, Histoire des cartes à jouer du XIVe au XXe siècle, oeuvre remar- quable comme toutes celles de ce savant collectionneur. D'Allemagne ai- mait les cartes à jouer, il s'y était intéressé très tôt, et on raconte que c'est pour trouver deux cartes qui lui manquaient qu'il fit vers 1885 son premier grand voyage en Orient d'où il devait ramener aussi un crocodile, et le revêtement de faïence bleu d'une mosquée de Caffre. Il avait lui-même une belle collection de cartes et il en a offert une partie au Cabinet des Estam- pes, il y a une douzaine d'années après une visite de notre Réserve faite avec la Société le Vieux Papier. Son ouvrage est devenu très rare et c'est pourquoi M. Seguin le reprend ici dans son catalogue, en l'augmentant grâce à de nombreuses découvertes personnelles. A lui, comme aux cartiers nous disons la reconnaissance du Cabinet des Estampes où le souvenir de Marteau n'est pas près de s'éteindre (le cata- logue de sa collection autrefois contenu dans deux petits meubles, mainte- nant protégée dans des boîtes à notre Réserve a été dressé par M. Guibert). Jean ADHEMAR Conservateur en chef du uploads/Geographie/ cinq-siecles-de-cartes-a-seguin-jean-pierre-bpt6k6457050m.pdf

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