Compte rendu de sortie Sortie n°1 La biodiversité écosystématique 09/09/2014 La

Compte rendu de sortie Sortie n°1 La biodiversité écosystématique 09/09/2014 Lauriane Moll TS1 Lauriane Moll TS1 Compte rendu de sortie La biodiversité écosystématique I. Généralités : La sortie a eu lieu le mardi 9 septembre 2014 sur l’exploitation agricole du lycée. Nous étions accompagnés de M. Simonet, professeur de biologie/EAT. Cette sortie avait pour objectif d’observer un agrosystème et un écosystème afin de les comparer, ainsi que d’analyser un paysage au-travers de critères communs. Définitions : Un écosystème : relations existant entre la biocénose et le biotope et entre les différentes populations de la biocénose. Un agrosystème : écosystème modifié par l’Homme afin d’exploiter une part de la matière organique qu'il produit, généralement à des fins alimentaires. II. Observation d’un écosystème et d’un agrosystème Le paysage a été observé selon les critères suivants : a) Les interventions de l’Homme - Nous pouvons, dans un premier temps, remarquer la présence d’une bande enherbée, qui joue le rôle de (trame verte) et permet ainsi la circulation des espèces, de l’énergie, et donc de la corridor matière. Dans ce même rôle, nous pouvons également citer la rangée de platanes le long du canal du midi. - Le sol nu et les transitions nettes entre les différentes végétations nous permettent de déduire une intervention de l’Homme, ainsi que la présence de chemins (permettant de circuler et de se déplacer) et de pylônes électriques. - Nous ne pouvons nous empêcher de remarquer la pression foncière Lauriane Moll TS1 qu’exerce le bâti (ENSAT, INRA…etc.) sur la faune et la flore. - A relever également, la présence de parcelles cultivées. Il s’agit de champs réguliers de tournesol, de sorgho et de soja. Notons que le est présent dans beaucoup de parcelles, et tournesol sauvage particulièrement dans celles qui sont sans traitement. C’est un tournesol polyfleur, de la famille des astéracées, qui possède plusieurs capitules (mais plus petits que ceux des tournesols domestiqués), est beaucoup plus grand que les autres (tiges hautes, dures et poilues) et n’adopte pas la même stratégie que le domestiqué. En effet, ce tournesol sauvage cherche à disséminer ses graines le plus vite possible, ce qui pose problème à de nombreux agriculteurs du fait de leur résistance aux traitements. - Malgré cette forte présence humaine, le lieu est calme et l’on n’entend presque plus l’autoroute. b) La faune et la flore - Côté faune, l’entomofaune (araignées, moucherons…) est abondante, ainsi que l’avifaune (oiseaux : passereaux, corneilles, hérons cendrés…). Il y a également des ruches d’abeilles pour l’apiculture non loin de là. - Côté flore, nous avons la préférence d’un peuplement d’une espèce donnée (tournesol, sorgho, soja) pour les . La végétation n’en reste pas moins hétérogène. En effet, il y a des strates cultures arborées (grands arbres), arbustives et muscinales (mousses). c) Le climat Le Lauragais dispose du climat du bassin du Sud-Ouest : Il est caractérisé par une moyenne annuelle de température élevée (supérieure à 13°C) et un nombre élevé (> 23) de jours chauds tandis que les jours qui présentent un gel inférieur à -5°C sont rares. Lors de cette sortie, la température extérieure était d’environ 22°C, le vent était faible (2km/h) et le ciel était d’un bleu immaculé ! En effet, nous avions un ressenti très chaud puisque nous étions « en plein soleil ». Nous pouvons donc en déduire qu’il y a une grande photopériode, puisque qu’il n’y avait pas de végétation coupe-vent, ou pour faire de l’ombre, et que les plantes sont directement exposées. III. Ecologie du paysage Le fond dominant de ce paysage, la matrice donc, est l’élément le plus étendu et le plus connecté. Il s’agissait alors la terre cultivée (les champs). Deux petits bosquets non-loin de là formaient des taches de végétation sur la matrice. Ces tâches permettent la circulation des auxiliaires de cultures (comme les carabes), un avantage pour les agriculteurs. Les corridors sont constitués des bandes enherbées (trame verte), des platanes le long du canal (trame verte) et du canal (trame bleue) (comme expliqué ci-dessus), ainsi que de nombreuses haies séparant certains champs. Un écotone est une coupure franche entre écosystème et agrotone (ici, entre les bosquets et les espaces cultivés). Lauriane Moll TS1 IV. Mesurer l’impact de l’Homme sur le milieu à l’aide de photographies aériennes Deux photographies aériennes nous ont été présentées : l’une de 2014, l’autre de 1946 (sources : Google Maps et Géoportail). La différence la plus grande réside dans la pression foncière : En 1946, dans un contexte d’après-guerre, les espaces cultivés sont nombreux et ont été pour la plupart remplacés par du bâtit en 2014. On ne distingue plus d’espace entre chaque villes/villages, tous sont accolés les uns aux autres. Les bosquets et taches de végétations remplacés, ceux-ci ne sont alors plus très nombreux. V. Conclusion Dans l’agrosystème, on observe une diminution de la diversité des espèces animales et végétales, ainsi que des réseaux trophiques. Cependant, l’homme s’efforce de rétablir un équilibre, avec les corridors par exemple. Cette sortie nous a permis de mieux comprendre les termes de corridor, d’écotone et de taches de végétations. uploads/Geographie/ compte-rendu-no-1.pdf

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