Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Considérations sur les
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Considérations sur les causes de la grandeur des romains et de leur décadence (3e édition) / Montesquieu ; nouvelle [...] Montesquieu (1689-1755). Auteur du texte. Considérations sur les causes de la grandeur des romains et de leur décadence (3e édition) / Montesquieu ; nouvelle édition par M. l'abbé C. Blanchet,.... 1907. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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HUE CASSIiTTH, 15 1907 PREFACE Montesquieu avait donné on 1748 (Paris-Durand) une septième édition des Considôrations, revue et augmentée. C'est cette édition que nous reproduisons ici, L'auteur y avait joint une Table analytique \ nous l'avons conservée. Il s'était annoté lui-même le pre- mier : mais ces notes n'étant souvent que de simples références de textes, nous avons cru pouvoir, sans inconvénient, en supprimer la plus grande partie Nous n'avons conservé que celles qui présentent un réel intérêt. M. E. Laboulaye, dans la préface de son édition des oeuvres complètes de Montesquieu, s'exprime ainsi : « Les contemporains admirèrent l'immense savoir de Montesquieu. Aujourd'hui ce n'est pas ce cflté qui nous frappe. On w tant fouillé l'antiquité qu'on en a entièrement renouvelé l'aspect. Nos savants modernes sourient quand on leur parle de l'érudition de Montesquieu : et il est vrai de dire que si l'on Voulait faire un commentaire critique (les Considéra- tions afin de les mettre au courant des opinions nou- velles 1, il faudrait plus de notes que de texte : il n'y a jyuère de point qui ne soit contesté. » S'il y a quelque VI PnÛFACB exagération dans ce jugoraont, il n'en reste pas moins vrai que les affirmations de Montesquieu ont besoin d'être contrôlées. Redresser les erreurs ou les inexactitudes, compléter les données insuffisantes, éclairer le texte de Montesquieu par des rapproche- ments ou des citations empruntées aux écrivains anciens et surtolut aux historiens et aux critiques modcrnos : telloa'étô notro tAche. Nous avons voulu que l'élève ou même l'homme instruit qui lirait cet ouvrage pût suivre sans effort la pensée de Montes- quieu et réformer ce qu'elle a de défectueux. En môme temps nous avons essayé de ne pas noyer le texte dans les notes. En un mot, nous n'avons rien épargné pour que cette nouvelle édition fût à la hau- teur de l'érudition contemporaine , Orléans, 12 février 1892. G, B. NOTICE SUR MONTESQUIEU ET SES OEUVRES « Mon fils, écrivait Montesquieu dans son Notos, vous files iisso/, houijoux pour n'avoir ni « rougir ni à vous enorgueillir de votre naissance. » Chnrlos-Louis do Secondnt, baron do la Brode et do Montesquieu, était on effet, oommo on disait alors, do bonno naissance Ses ancêtres avaient été attachés à la cour do Navarre. Jean de Secondât, sieur de Roques, était maître d'hôtel do Henri II de Navarre. Henri III, pour reconnaître les « bons, fidèles et signalés services » que lui avait rendus Jacob de Secondât, fils de Jean, avait érigé en barouio la terre de Montesquieu qui lui appartenait. Joan-Gaston do Secondât, second fils de Jacoo, avait épousé la fille du premier président du Parlement de Bordeaux et aoheté uno charge do président à mortier. A sa mort, son fils aîné hérita de sa charge et do son titro. Le cadet, Jacques do Secondai, essaya de la carrière militaire, mais sans y f>rendre goût. En 1686 il épousa Françoise do Penel qui ni apporta en dol le château de la Brèdo. C'est de ce mariage que naquit Charles-Louis, le 18 janvier 1689, au ohâteaumême de la Brède. Il eut pour parrain un mendiant qui était venu demander l'aumône a l'heure raôme où l'enfant naissait. Pensée louchante, inspirée par un sentiment de •piété profonde ! Inutile «près cola de se demander si l'éducation de la famille fut chrétienne. Malheureusement Charles-Louis perdit, jeune encore, cette mère que les témoignages con- temporains nous représentent comme upe femme pieuse, ; simple et bonne. Il dut quitter le vieux et sévère manoir de la Bi'ède, pour le collège de Juilly. Il ne semble pas que l'éducation des Oratoriens ait agi bien profondément sur l'ame du futur auteur des Lettres Persanes, L'antiquité paîenue le séduisit. Et dès oes dernières onnées de collège, VIII NOTICE STJIf MONTIÏ8QUIKU il composaitun petit traité où il essayait de prouver que le» philosophes païens tae méritaient pas la damnation éter- nelle. Le 24 février1714, Louis de la Brède était reçu conseille» au parlement de Bordeaux. Il était de noblesse de robe; il devait donc, sous peine de déchoir, consacrer ses pre- mières années de liberté à l'étude du droit. Ce'-fui; d'ailleurs sans aucune espèce d'enthousiasme ! « Je comprenais assez les 'questions en elles-mêmes, a-t-il écrit, mais quant à la procéduro, je n'y entendais rien. Je m'y sui% pourtant appliqué ; mais ce qui m'en dégoûtait le plus, c'est que je voyais à des bêtes le même talent qui me fuyait, pour ainsi dire. » Il n'en devint pas moins président h mortier (12 juil- let 1716) ; son oncle en mourant lui laissa sa charge et ses biens à condition qu'il prendrait le nom de Montesquieu. La chose n'était pas pour déplaire au jeune conseiller qui aimait assez à faire valoir ses titres. L'auné précédente, il avait épousé M1^ Jeanne de Lar- tigue : de ce mariage naquirent un fils et deux filles. Com- ment comprit-il ses devoirs dé chef de famille? Quelques lignes nous en disent long sur ce sujet : « J'ai assez aimé ma famille pour faire ce qui allait au bien dans les choses essentielles : mais je me suis aflranohi des moindres détails. — Avec mes enfants, j'ai vécu, comme avec mes amis. » S'il est vrai, et l'on n'en saurait douter, qite Montesquieu fréquentât le moins possible le Parlement, et ne s'occupât que très peu de sa famille, quelle pouvait bien être sa vie ? De nombreux documents nous permettent de répondre à cette question. Bordeaux possédait une Académie, fondée en 1716, sous le haut patronage du duc de la Force, « pour polir et per- fectionner les talents admirables que la nature donne si libéralementaux hommes nés sous ce climat'. » Montesquieu fut admis dans cette société (l 01' mai 1716) et, a l'exemple de ses collègues, se livra avec uploads/Geographie/ considerations-sur-les-causes-de-montesquieu-1689-1755-bpt6k5455291d 1 .pdf
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- Publié le Oct 02, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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