Dissertation affaire Jean Calas Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable qu
Dissertation affaire Jean Calas Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. (Voltaire) INTRO Le début de cette affaire commence en 1761 à Toulouse. Jean Calas et sa famille sont protestants dans un ville de catholicisme. Un de ses fils, Marc-Antoine, désire rentrer dans une université mais rate l’examen d'entrée. Désespéré, il décide de se pendre. Il sera retrouvé par son père quelques heures plus tard, il décidera de cacher le fait qu'il se soit suicidé car c'était très mal vu a cette époque et ils étaient enterrés dans la fosse commune. Malheureusement la justice découvrit des traces de strangulations et Jean Calas fut accusé d’avoir tué son fils qui désirait se convertire au catholicisme. La population fut choquée de cette nouvelle et toute la famille fut accusée de complicité. Ils avouèrent finalement avoir caché le suicide de leur fils pour lui éviter ainsi de subir le traitement infligé aux suicidés: cadavre traîné face contre terre à travers la ville ou la campagne sous les lazzis de la population, puis jeté aux ordures. Malgré cela, des rumeurs courent toujours comme quoi ils auraient bel et bien tué leurs fils. L’officier municipal de Toulouse exige alors un complément d'enquête. Vu le manque de preuves pour accuser Jean Calas, ils en inventèrent. Après plusieurs délibérations, la famille Calas sera amenée en justice. Par le verdict en appel du parlement de Toulouse le 9 mars 1762, Jean Calas est condamné « à être rompu vif, à être exposé deux heures sur une roue, après quoi il sera étranglé et jeté sur un bûcher pour y être brûlé». Condamné au bannissement à perpétuité, Pierre, un autre fils de Jean Calas, s'exile dans la ville calviniste de Genève, où il rencontre Voltaire et lui raconte l’histoire de sa famille. Convaincu par Pierre de son innocence, il forme par la suite un groupe de pression avec ses amis, et utilise son ironie corrosive pour que justice soit faite. Finalement, Voltaire réussit à prouver l’innocence de jean calas et permit au reste de la famille de retourner à Toulouse. DÉVELOPPEMENT Je suis d’accord avec la citation de Voltaire car il est préférable de libérer un coupable que d’emprisonner un innocent. Le coupable libéré risque de récidiver et il y aussi un risque de perte de confiance en la justice ce qui pourrait susciter des vengeances privées. Mais lorsque l’on condamne un innocent, sa vie et celle de sa famille sont complètement ravagées et de plus le coupable est toujours en liberté, donc les conséquences sont les mêmes que lorsqu’on libère un coupable. CONCLUSION Pour éviter que de telles erreures judiciaires ne se produisent, il ne faut pas condamner sans preuves certaines. Il est donc important de développer les moyens pour obtenir des preuves fiables, comme la police scientifique et la médecine légale. Il faut effectuer une vraie enquête, indépendante du pouvoir, avec un personnel bien formé et représentatif de la population (policiers, juges,...). Il faut tenir compte de tous les témoins et de leurs versions des faits. De plus, la peine de mort ne permet pas de réparer une erreur judiciaire si de nouveaux éléments permetent un jour d’innocenter le condamné. uploads/Geographie/ copie-de-dissertation-affaire-jean-calas.pdf
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- Publié le Apv 01, 2021
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