Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France De la Manière d'écrire

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France De la Manière d'écrire l'histoire Lucien de Samosate (0125?-0192?). De la Manière d'écrire l'histoire. 1906. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr. o '*00 LES 1 AUTEURS GRECS EXPLIQUÉS D'APRÈS UNE MÉTHODE NOUVELLE LUCIEN DE LA MANIÈRE D'ÉCRIRE L'HISTOIRE EXPLIQUÉ LITTÉRALEMENT PAR M. LEHUGEUR ET TRADUIT EN FRANÇAIS PAR M. TALBOT PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET G" 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 LES AUTEURS GllECS EXPLIQUÉS D'APRÈS UNE MÉTHODE NOUVELLE PAR DEUX TRADUCTIONS FRANÇAISES Cet ouvrage a été expliqué littéralement par M. Lehugeur, profes- seur au lycée Louis-le-Grand, traduit en français et annoté par M. Talbot, professeur au lycée Condorcet. A LA MÊME LIBRAIRIE Lucien. Traductions juxtalinéaires. Format in-16, broché : Dialogues des morts, par M. Leprévost, 2 fr. ->5 Extraits, par V. Glachant, 3 fr. 50 Le Songe, ou le Coq, par M. FescJlOtte, 1 fr. 50 Maniéré (De la) d'écrire Vhistoire, par M. Lehugeur. 2 fr. LES AUTEURS GRECS EXPLIQUÉS D'APRÈS UNE MÉTHODE NOUVELLE AR UNE SOCIÉTÉ DE PROFESSEURS ET D'HELLÉNISTES LUCIEN DE LA MANIÈRE D'ÉCRIRE L'HISTOIRE PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 1906 AVIS >- RELATIF A LA TRADUCTION JUXTALINÉAIRE On a réuni par des traits les mots français qui traduisent un seul mot grec. On a imprimé en italique les mots qu'il était nécessaired'ajouter pour rendre intelligible la traduction littérale, et qui n'ont pas leur équivalent dans le grec. Enfin, les mots placés entre parenthèses, dans le français, doivent être considérés comme une seconde explication, plus intelligibleque la version littérale. ARGUMENT ANALYTIQUE DU TRAITÉ DE LA MANIÈRE D'ÉCRIRE L'HISTOIRE. i. Maladie étrange des habitants d'Abdère, sons le règne de Lysimaque : à la suite d'un violent accès de fièvre, ils étaient pris d'une manie furieuse de déclamation tragique. II. Une maladie du même genre, mais plus grave, s'est em- parée des contemporains : chacun veut raconter la dernière guerre d'Arménie. III. Diogène, voyant les Corinthiens rivaliser d'activité pour se préparer à repousser Philippe, se mit à rouler sa niche d'ar- gile, afin de ne pas rester seul oisif parmi tant de gens occupés. IV. Lucien, lui non plus, ne veut pas se taire quand tout !e monde prend la parole. Il n'a pas la témérité de vouloir gros- sir le nombre des historiens; il essayera seulement de leur donner quelques conseils. V. Il sait que la plupart ne croient pas à l'utilité de pareilles leçons et ne se font pas une juste idée de l'art où a excellé Thucydide. Il s'attend à être mal reçu, de ceux surtout qui ont obtenu du succès. Il veut néanmoins les mettre à même, pour le cas où quelque nouvelle guerre viendrait à éclater, de suivre de meilleures règles. VI. Avant d'expliquer les qualités de l'historien, il montrera quels défauts il doit éviter sous le triple rapport de la compo- sition, du style et du goût. VII. La première faute des mauvais historiens, c'est de con- fondre l'histoire avec le panégyrique, et de sacrifier la vérité a la flatterie. VIII. Les règles de la poésie ne sont pas celles de l'histoire ; l'unejouit d'w!e liberté sans limite, que l'autre ne peut imiter. IX. L'historien doit plus songer à être utile qu'à être agréa- ble ; la vérité, voilà le but essentiel qu'il doit se proposer. X. L'histoire s'avilit en se parant d'inventions fabuleuses et en distribuant des éloges menteurs. XI. Le mélange de la fable avec la vérité ne saurait produire qu'un composé monstrueux. Qui peut faire cas d'éloges gros- sièrement exagérés? XLI. La flatterie est souvent repoussée par ceux mêmes qui en sont l'objet : exemple d'Alexandre et d'Aristobule. XIII. Les historiens complaisants sont plus nuisibles qu'utiles à ceux dont il^ tracent de trop avantageuses peintures. XIV. Quelques traits d'un historien emphatique, glorieux et maladroitement flatteur. XV. Un autre copie sottement Thucydide, et mêle à ces pla- giats les termes militaires en usage chez les Romains. XVI. Un autre décore d'un titre prétentieux un journal aride des faits de la guerre, et passe sans raison du dialecte ionien aux formes les plus communes du langage. XVII. Un philosophe affecte à ses récits et à ses basses adu- lations les procédés syllogistiques. XVIII. Un imitateur d'Hérodote. XIX. Un écrivain trop riche en descriptions. XX. L'incapacité de l'historien l'entraîne aux détails oiseux et aux contes absurdes. XXI. Abus de l'atticisme. Une bévue historique. XXII. Alliance du langage poétique avec celui des carrefours. XXIII. Des débuts disproportionnés et des débutstrop brusques. XXIV. Il ne faut pas que l'historien change les villes de place. XXV. Version particulière sur la mort de Sévérien. XXVI- Un bt-au discours à l'instar de Thucydide ; une ca- tastrophe renouvelée de Sophocle. XXVll Les grands objets sacrifiés aux petits. XXVIII. Rencontre intéressante du Maure Mausacas et du Sy- rien Malchion. XXIX. D'un voyage en Arménie accompli sans sortir de Co- rinthe. Les enseignes des Parthes prises pour des serpents ailés. XXX. Une histoire trop courte, avec un titre trop. long. XXXI. L'histoire en prophéties. XXXII. De plats ouvrages affectent des titres fastueux.- Les mauvais exemples peuvent tourner à bien pour qui sait en faire son profit. XXXiu. Lucien a déblayé le terrain : il lui reste à y élever un édifice. XXXIV. Deux qualités sont avant tout nécessaires à l'histo- rien : l'intelligence des affaires publiques, don purement natu- rel, et l'art de bien dire, qui est aussi un privilège, mais sus- ceptible de perfectionnement. XXXV. Les préceptes ne peuvent tenir lieu de dispositions naturelles, mais ils en dirigentl'usage. XXXVI. Le génie le plus heureux ne dispense pas d'ap- prendre. XXXVII. L'historien doit être initié aux choses civiles et mili- taires. xxxvm. Une indépendance absolue est la première vertu de l'historien : il ne doit pas. craindre de déplaire aux hommes puissants ni au peuple, si la vérité l'exige. XXXIX. L'appréhensiondu châtiment et l'espoir de la récom- pense enchaînent également la sincérité; l'historien véridique n'écoute ni ses amitiés ni ses haines ; il n'a devant les yeux qUE la postérité. - XL. Alexandre le Grand et Onésicrite. XLi. Résumé des conditions morales auxquelles rhist^'-rt doit satisfaire. XLII. Sentiment de Thucydide sur les devoirs de l'his'^r-"» XLiir. Le style historique n'est pas le style oraloiîQi vise surtout à la clarté. XLIV. Le grand point est d'être compris ; pour cela il faut être simple. XLV. Un souffle poétique peut quelquefois animerl'histoire, mais son langage doit toujours être contenu et se défier des élans trop prompts de la pensée. XLVI. Il y a pour la prose une harmonie distincte du nombre poétique. XLVII. Il faut soumettre les faits à une enquête sévère, les vérifier, si on le peut, soi-même, et, dans le cas contraire, bien choisir les témoignages. XLVIII. Après avoir réuni les matériaux de son œuvre, l'his- torien introduira dans cette masse informe l'ordre et la beauté du style. XLlX. Il embrassera d'un coup d'oeil toutes les parties de son sujet ; dans une bataille, il considérera moins les incidents que l'ensemble, et uploads/Geographie/ de-la-maniere-d-x27-ecrire-l-x27-histoire-juxta.pdf

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