Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Oeuvres complètes de P

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Oeuvres complètes de P. de Ronsard (Nouvelle édition, publiée sur les textes les plus anciens avec les variantes et des [...] Ronsard, Pierre de (1524-1585). Oeuvres complètes de P. de Ronsard (Nouvelle édition, publiée sur les textes les plus anciens avec les variantes et des notes). 1857-1867. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr. ŒUVRES COMPLÈTES DE RONSARD Nogent-le-Rotrou. Imprimé par A. Gouverneur, avec les caractères elzeviriens de la Librairie Franck. ŒUVRES COMPLÈTES DE P. DE RONSARD NOUVELLE ÉDITION Publiée sur les textes les plus anciens AVEC LES VARIANTES ET DES NOTES PAR M. PROSPER BLANCHEMAIN TOME VII PARIS LIBRAIRIE A. FRANCK Rue Richelieu, 67 MDCCCLXVI LES DISCOURS DE P. DE RONSARD GentilhommeVandosmois, DEDIEZ A LA ROYNE MERE DU ROY. Dans l'édition de 1623, les Discours sont commentés' par CLAUDE GARNIER; dans les éditions in-12, ils n'ont pas de commentaires. AD CAROLUM AGENORÉUM, Episcopum Cenomanensem, (1) EPIGRAMMA. Materiem vellem meliorem fata dedissent Spectandi egregios marte vel arte viros Quàm nuper Gallis Jove quam damnante dederunt Tristia proque aris prœlia proque focis. Si tamen haud alià licuit ratione probare In patriam quantus fortibus esset amor, Pace tua dicam fuit hoc, o Gallia, tanti Visa quod es vires ipsa timere tuas. Si modo sic patuit pro laude subire pericla Quis osset patriœ proque salute suæ Ronsardus patriam patriis. defenderatarmis, Carminibus patriis patria sacra canens. Digna tuo quondam quœ nomine charta legatur, Carole Agenoreægloria magna domus; Qui velut auspiciis iisdem quibus usus et ille Cenomani vindex ausus es esse soli. Sic tamen ut linguœ post sancta pericula linguam Non timidamfortis sit comitata manus. (1567.) I. Charles Vaillant, évêque du Mans. AVERTISSEMENT. (1) rn ces Discours de feu Monsieurde Ronsard, 'qui doivent tenir le premier rang de tout ce qu'il a jamais fait voir au jour, il dépeint excellemment, comme un tableau vivement les miseres et les infortunes qui sous le représenté, les misères et les infortunes, qui sous la minorité du Roy Charles IX, de louable memoire, accablerent presque toute la France, à l'advenement de l'irreligion de Calvin, ministre de Geneve et manifeste si à nud la verité, qu'il ne se peut mieux, comme estant né dans le monde en l'origine de ceste abominableet plus que miserable secte. Or ayant esté prié de remettre les Œuvres d'un si digne Autheur en leur premier estat et de leur rendre par une correction volontairel'honneur qui leur avoit esté ravy par les ignorances,ou par les negligences de la presse, j'ay de mesmeesté requis de jetter l'œil sur le parangon de cet Ouvrage, pour y donner un Commentaire (j'entens parler de ces Discours des Miseres de la France). Je me suis rendu ployable aux honnestes prieres que l'on m'en a fait, (nonobstant une infinité de considerations, dont je m'en pouvois distraire) à I. Extrait du commentairede Claude Garnier (éd. 1623 in-folio). condition toutesfois que l'on ne rechercheroitun entier Commentairede moy, comme chose repugnante aux douces libertez de mon esprit, ains que l'on auroit à gré d'en tirer sans plus un esclaircissement. Je ne doute point que nombrede ceux lesquels ont mis peine de faire authoriser, au prejudice des Muses, leurs nouvelles façons d'escrire, differentes'des belles con- ceptions de l'antiquité, ne renforcentles atteintes dont ils m'ont tousjours assailly, pour me voirestre ennemy de leurs foibles nouveautez; et qu'ils ne prennent icy Je temps et l'occasion d'ouvrir entierement la bonde aux orages de leurs medisances. Je n'en doubtepoint; mais j'y suis tellement fait, que c'est une des moindres passions qui me gouvernent. S'ils croyent faire mieux, !a campagneest libre, je ne leur veux rien contester; et puis ce n'est là que le recherche le fondement et la racine de ma gloire. Ceuxqui vont dans le bon sentier, et qui n'ont l'ame portée qu'à jugersainement, auront à gré ce petit labeur, et s ils y trouvent quelquechose à redire, ils considereront à par eux que les hommes ne sont tout parfaits, et que ces attributs ne sont referez qu'à Dieu. DISCOURS DES MISERES DE CE TEMPS. A LA ROYNE MERE DU ROY. (') i depuis que le monde a pris commencement, Le vice d âge en âge eust pris accroissement, Il a a ja longtemps (a) que l'extreme ma- lice Eust surmonté le monde, et tout ne fust que vice Mais puis que nous voyons les hommes en tous lieux Vivre l'un vertueux, et l'autre vicieux, Il nous faut confesser que le vice difforme N'est pas victorieux; mais suit la mesme forme a. Var. Cinq mille ans sont passez. 1. Catherine de Medicis. Ce Discours a paru pour la première fois à Paris, chez G. Buon, 1563, in-4° de 6 feuillets. J'ai vu une édition de la même date, Lyon, 6 feuillets in-4°. Qu'il receut dés le jour que l'homme fut vestu (Ainsi que d'un habit) de vice et de vertu. Ny mesme la vertu ne s'est point augmentée; Si elle s'augmentoit, sa force fust montée Au plus haut periode, et tout seroit ici Vertueux et parfait, ce qui n'est pas ainsi. Or comme Il plaistauxmoeurs, aux Princes et à l'âge, Quelquefoisla vertu abonde d'avantage, Le vice quelquefois, et l'un en se haussant, Va de son compagnon le crédit rabaissant, Puis il est rabaissé; à fin que leur puissance Ne prenne dans ce monde une entiere accroissance. Ainsi il plaist à Dieu de nous exerciter, Et entre bien et mal laisser l'homme habiter, Comme le marinier qui conduit son voyage Ores par le beau temps et ores par l'orage. Vous,Royne('), dontl'espritprendplaisirquelquefois De lire et d'escouter l'histoire des François, Vous sçavez (en voyant tant dé faits memorables) Que les siecles passez ne furent pas semblables. Un tel Roy fût cruel, l'autre ne le fut pas; L'ambition d'un tel causa mille débats; Un tel fut ignorant, l'autre prudent et sage; L'autre n'eut point de cœur, l'autre trop de courage. Tels que furent les Roys, tels furent leurs sujets; Car les Roys sont tousjours des peuples les objets. I1 faut donc dés jeunesse instruire bien un Prince, (2) A fin qu'avec prudence il tienne sa province. Il faut premierementqu'il ait devant les yeux La crainte d'un seul Dieu, qu'il soit devotieux Envers la sainte Eglise, et que point il ne change I. Catherine de Medicis, espouse du Roy Henry II du nom, et mere des Roys François II, Charles IX, HenryIII, et François Duc d'Anjou, de Berry et de Touraine. 2. Il entend parler du Roy Charles IX, le pere des lettres et des Muses, lors régnant, et lequel estoit encores, pour sa minorité, sous la regence de la Royne sa mere. La foy de ses ayeux pour en prendre une estrange; Ainsi que nous voyons instruire notre Roy Qui par vostre vertu n'a point changé de joy. Las! Madame, en ce temps que le cruel orage Menace les François d'un si piteux naufrage, Que la gresle et la pluye, et la fureur des cieux Ont irrité la mer de vents seditieux, Et que l'astre jumeau ne daigne uploads/Geographie/ ronsard-pierre-de-1524-1585-oeuvres-completes-t-7-discours-epitaphes-fragments-et-derniers-vers.pdf

  • 10
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager