Les Recherches : Rapport de Giec , Emprunt carbon , ODD et ONU Membres : IMANE

Les Recherches : Rapport de Giec , Emprunt carbon , ODD et ONU Membres : IMANE BABA AYA RHRRA MERYEM ELFALAHI SOUFIANE RHOUFIRY WIDAD BOUZERDA Tables de matière : Rapports du Giec Empreinte carbone Eco-investing Les sources d’énergies alternatives pour le futur PRÉSENTATION DES 17 ODD ONU Rapports du Giec : Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) produit, à intervalles réguliers (5 à 7 ans), des rapports d’évaluation de l’état des connaissances relatives au changement climatique. Les publications du Giec constituent le principal apport scientifique alimentant les négociations internationales sur le climat qui se déroulent sous l’égide de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et du Protocole de Kyoto. Cinq rapports d’évaluation ont déjà été publiés en 1990, 1995, 2001, 2007 et 2013/2014. Le Cinquième Rapport d’Evaluation (Assessment Report 5 – AR5), dont les travaux de rédaction ont débuté en 2010, constitue la compilation la plus exhaustive de la connaissance scientifique en matière climatique depuis 2007. Comme toujours, il se compose de 4 parties : Les aspects scientifiques du système climatique et des changements climatiques (groupe de travail 1 – adopté en septembre 2013) Les impacts des changements climatiques, la vulnérabilité et l’adaptation (groupe de travail 2 – adopté en mars 2014) L’atténuation des changements climatiques (groupe de travail 3 – adopté en avril 2014) Le rapport de synthèse (adopté le 1er novembre 2014) qui synthétise et intègre les informations contenues dans les rapports des Groupes de travail. Il aborde un large éventail de questions pertinentes pour les politiques, tout en restant politiquement neutre. Après, le Giec a encore publié trois « rapports spéciaux » : Rapport spécial sur le réchauffement de 1,5 °C (octobre 2018) Rapport spécial sur l’utlisation des sols (août 2019) Rapport spécial sur l’océan et la cryosphère (septembre 2019) Créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations unies pour l’environnement – a pour mission de rendre compte de l’état des connaissances scientifiques relatives à l’évolution du climat mondial, ses impacts, et les moyens de l’atténuer. Empreinte carbone : L’empreinte carbone d’une activité humaine est une mesure des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, c’est-à-dire qui peuvent lui être imputées. Elle dépend des facteurs d’émission des intrants liés à cette activité et en particulier des facteurs d’émission associés aux sources d’énergie utilisées. Aujourd’hui la Chine est le premier consommateur de charbon, combustible dont la teneur en CO2 est la plus élevée de tous. Elle devrait encore augmenter sa consommation : prévision de +3,7 % par an pour 2012 pour atteindre 3 133 Mtce (millions de tonnes équivalent carbone) en 2016, malgré un projet de taxe carbone pour 2015[1][réf. Non conforme]. La consommation indienne augmente plus vite encore (5,9 %/an prévue pour la même période), mais part de plus bas (434 Mtce en 2010). Les facteurs d’émission associés aux sources d’énergie correspondent pour l’essentiel à des émissions de CO2. Ils s’expriment en général en grammes d’équivalent CO2 par kilowatt-heure (gCO2eq/kWh) ; ils peuvent également s’exprimer en grammes d’équivalent carbone par kWh. La mesure réelle ou l’évaluation modélisée des facteurs d’émissions des différentes sources d’énergie permettent d’établir des bilans d’émissions et par suite d’investir dans des équipement ou dans des procédés consommant moins de ressources énergétiques fossiles de manière à moins affecter le climat. Les contenus en CO2 par activité peuvent être regroupés par ensembles d’activités présentant des caractéristiques et des finalités similaires. On parle alors de contenus en CO2 par usage (chauffage, éclairage, transports, etc.). Les termes « facteurs d’émission » et « contenus » sont souvent utilisés pour désigner la même notion. Dans cet article, conformément aux usages de la Base Carbone administrée par l’ADEME[2], le terme « facteur d’émission » est employé lorsqu’il s’agit d’un kilowatt-heure, produit, livré ou consommé, et « contenu » lorsqu’il s’agit d’une activité ou d’un usage. Les facteurs d’émission et les contenus en CO2 peuvent être évalués selon deux conventions : Soit en émissions directes dues à l’utilisation de l’énergie chez le consommateur final ; Soit en analyse du cycle de vie (ACV), tenant compte des émissions dues à l’utilisation de l’énergie mais également des émissions indirectes dues aux chaînes d’approvisionnement et de transformation énergétique amont (production, transport, distribution), voire aval (recyclage, démantèlement). Eco-investing : La finance verte est l’ensemble des activités, comportements et réglementations financiers poursuivant un objectif environnemental. Elle vise en particulier à faciliter la transition énergétique. Le concept, ancien, est officialisé par l’adoption de l’accord de Paris sur le climat, qui fait des flux financiers compatibles avec la lutte contre le réchauffement climatique une priorité. Le marché du carbone et plus largement la finance carbone sont considérés comme faisant partie des mécanismes de la finance verte. La finance verte est une composante de la finance durable. Les sources d’énergies alternatives pour le futur : Quelles seront les sources d’énergies « vertes » utilisées dans les décennies à venir ? Certaines sont déjà connues et (un peu) employées, comme les énergies solaire et éolienne. D’autres sont encore mal maîtrisées, comme l’énergie des vagues, ou l’énergie marémotrice. Certaines demeurent à l’état expérimental et son méconnues du grand public, telle la bioluminescence. Le défi du développement durable, médiatisé par la COP 21, impose cependant d’accélérer le mouvement, et d’en finir avec les énergies fossiles. Des énergies fossiles aux énergies « vertes » : Les énergies « non-renouvelables », ou fossiles sont toujours de très loin les plus consommées dans le monde. Selon les données du CNRS, 77% des ressources énergétiques consommées par l’humanité proviennent du pétrole (32%), du charbon (26%) et du gaz (19%). Ces dérivés fossiles posent un double problème. Par définition non-renouvelables, leur extraction est immanquablement vouée à se tarir, même si les découvertes quotidiennes repoussent toujours plus loin cette date butoir. Le second problème est bien plus d’actualité : les énergies fossiles participent directement à l’effet de serre, lui-même en partie ou totalement responsable du réchauffement climatique actuel. Et pour espérer atteindre l’audacieux objectif fixé par la COP21 – limiter ce réchauffement à 1,5 degré en 2050, il vaudrait mieux passer aux énergies alternatives dès maintenant. Les énergies « vertes » bien maîtrisées demeurent encore en France assez peu exploitées, malgré de puissants progrès ces dernières années. L’énergie éolienne, qui dispose d’un formidable potentiel sur terre et sur mer, ne fournit encore que 3,1% de la production électrique française. La part de l’énergie solaire (filière photovoltaïque) était quant à elle de 1,1% en 2014. La politique nationale de développement des énergies renouvelables françaises s’est toutefois fixée comme objectif d’atteindre en 2020 les 23% de consommation d’électricité issue des énergies renouvelables. Des énergies marines à la bioluminescence des organismes vivants : Parmi les sources d’énergies alternatives potentiellement abondamment disponibles en France figure l’énergie des vagues et l’énergie marémotrice. L’idée d’utiliser la force des vagues n’est pas neuve, puisqu’imaginée au début du XIXe siècle par des Français, mais développée par la suite au Royaume- Uni. Délaissé par l’usage intensif des énergies carbonées, le concept refait surface depuis le début des années 2000 avec la nécessité de préservation de l’environnement. Encore mal maîtrisée et seulement au stade d’étude, l’énergie des vagues représente pourtant un fort potentiel, puisque 90% de cette force peut être transformée en énergie mécanique. Toujours dans l’océan, l’énergie marémotrice capte quant à elle la force des marées. Là-aussi, l’idée remonte à l’Antiquité, même si la conversion de cette force en électricité date de 1966 avec une première usine en Bretagne. Cette captation d’énergie est un peu plus développée que la première, les marées étant aisément prédictibles à long terme, contrairement à la puissance des vagues. Là encore, le potentiel français pour cette énergie est considérable, avec une longueur des côtes atlantiques de plus de 4 000 kilomètres. Une autre idée saisissante concerne la bioluminescence, désignant la conversion d’énergie chimique en énergie lumineuse par des êtres vivants – notamment les lucioles et les méduses. Une start-up française, Glowee, s’est lancée dans le projet audacieux d’utiliser cette énergie totalement naturelle pour remplacer l’électricité dans les lieux publics : « Nous sommes partis du constat que l’éclairage urbain était la dépense n°1 des municipalités. C’est pourquoi nous avons voulu imaginer un système capable d’éclairer la ville sans consommer d’électricité ». L’idée consiste donc à recueillir un biosystème producteur de bioluminescence et à lui fournir du glucose, afin d’éclairer la nuit. A la clé, plus besoin d’électricité pour produire de la lumière, une pollution lumineuse réduite et des émissions de CO2 très légères. Encore dans l’enfance, le projet de Glowee se heurte à des coûts de production technologique élevés, même si les aéroports et les réseaux routiers se sont déjà montrés intéressés. Une levée de fonds en 2016 devrait permettre de faire avancer cette idée révolutionnaire. PRÉSENTATION DES 17 ODD DEPUIS LE SOMMET DE LA COP21 1. L’éradication de la pauvreté 2. La lutte contre la faim 3. La santé et le bien-être des populations et des travailleurs 4. L’accès à une éducation de qualité 5. L’égalité entre les sexes 6. L’accès à l’eau salubre et l’assainissement 7. uploads/Geographie/ dev-durable.pdf

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