UNIVERSITÉ D’ETAT D’HAÏTI FCUALTÉ DES SCIENCES Devoir DE TRANSPORT Nom : Mingot
UNIVERSITÉ D’ETAT D’HAÏTI FCUALTÉ DES SCIENCES Devoir DE TRANSPORT Nom : Mingot Prénom : Paul Evens Section : GC Niveau : 2ÈRE Année Prof : Natacha DORELIEN, Ing, Msc Le transport face à l’environnement Sujet : Le transport face à l’environnement Sommaire -Introduction. -Les conséquences du transport dans l’environnement. - La pollution de l’air. - Les nuisances sonores. -La modification du milieu aquatique. - Consommation de l’espace. -Perspectives de solutions. - Références Le transport face à l’environnement Introduction Les transports sont un moyen incontournable qui permet aussi bien la mobilité des hommes que les échanges commerciaux entre ceux-ci. Ils ont la particularité d'être composé de deux éléments, à savoir le mobile qui constitue la partie visible et les infrastructures qui représentent la partie cachée. Cependant ces deux ne sont pas sans effets (conséquences) sur l'environnement. L'environnement est appréhendé comme étant l'ensemble formé de l'air, de l'eau, du sol ainsi que tous les actifs matériels et immatériels qui s'interagissent et conditionnent la vie humaine. Le secteur transport malgré son utilité économique et sociale a des conséquences négatives sur les ressources environnementales; et cela est perceptible tant au niveau local qu'à celui global. Car il faut savoir que le transport est une source considérable de nuisances, pour l’homme et la planète : il est source de bruit, de pollution atmosphérique, de problèmes de santé, de défiguration des espaces, mais aussi très gros consommateur en énergies non renouvelables. D’après Emmanuel K. (2011), ce secteur occupe 30% des émissions de CO2 dans le monde et joue négativement sur la santé de l'Homme. Donc, on va montrer les effets du transport dans l’environnement et présenter quelques perspectives de solutions. Les conséquences du transport dans l’environnement La pollution de l’air Le secteur du transport, principalement celui du trafic routier est responsable de la majorité des particules fines qui polluent l’air extérieur. En octobre 2013, l’Organisation mondiale de la Santé Le transport face à l’environnement (OMS) a classé la pollution de l’air extérieur comme cancérigène pour l’homme. Les polluants atmosphériques et particulièrement les particules fines présentent un enjeu sanitaire majeur. En 2011, le projet Aphekom a conclu qu'habiter à proximité du trafic routier augmente sensiblement la morbidité attribuable à la pollution atmosphérique. Selon l’OMS, la pollution par les particules PM10 est à l’origine de 6 % des décès prématurés en France en moyenne, dont la moitié est attribuée aux émissions du trafic routier. Les dernières données scientifiques renforcent encore le lien entre la pollution de l’air extérieur et des pathologies respiratoires et cardiovasculaires et mettent en évidence des effets sur la reproduction, le développement fœtal ou neurologique. Les recherches de la santé publique ont renforcé le lien entre la pollution de l’air extérieur et celui des pathologies respiratoires et cardiovasculaires. Elles mettent en lumière les effets néfastes sur la reproduction et sur le développement fœtal et neurologique des nouveau-nés. Les nuisances sonores Les transports sont bruyants et sont responsables d’une grande partie des nuisances sonores que nous connaissons. Le seuil acoustique de confort est fixé à 55dBA. À chaque transport ses désagréments sonores : - Les nuisances sonores des transports routiers avec le bruit du roulement des pneus sur la chaussée et du moteur. - Les nuisances sonores des transports ferroviaires avec le bruit du contact des roues sur les rails, celui du freinage ainsi que le bruit des moteurs diesel des trains non électriques. - Les nuisances sonores des transports aériens avec le bruit des groupes de motopropulseurs ainsi Le transport face à l’environnement que des phases d’atterrissages et de décollages. - Les nuisances sonores des transports maritimes avec le bruit des moteurs, des sonars militaires Des évaluations réalisées en 2011 et en 2015 par Bruitparif et l’Observatoire régional de santé Île- de-France (ORS Île-de-France) ont relevé plusieurs impacts liés aux bruits des transports : Perturbations du sommeil, infarctus du myocarde, acouphènes, gênes diverses. Sur cette base d’étude, il a pu être estimé en février 2019 que le bruit des transports en zone dense de l’Île-de-France était responsable d’une perte de 10,7 mois par habitant en moyenne au cours d’une vie entière. Cette perte pouvant dépasser trois ans pour les personnes les plus exposées au bruit. En 2015 les résultats obtenus étaient d’une perte de 7,3 mois par habitant en moyenne et de 18 mois pour les habitants les plus exposés. La hausse observée au cours des 4 années écoulées est donc considérable. La modification du milieu aquatique Les infrastructures liées au transport entrainent des modifications dans les milieux aquatiques, d’une part sur les eaux de surface et d’autre part sur les eaux souterraines. L’eau de pluie qui lessive les surfaces asphaltées des zones urbaines peut entrainer une pollution diffuse en métaux et hydrocarbures des stations d’épuration. En zone rurale, cette pollution peut atteindre les sols, les nappes phréatiques, les cours d’eau et donc notre consommation. De plus, dans le transport maritime, nous dénombrons quelques catastrophes écologiques liées aux naufrages de navires pétroliers. Entrainement à long terme, des extinctions de masse de certaines espèces aquatiques. De même, les nuisances sonores liées au transport maritime brouillent les lignes de communication utilisées par les animaux marins. Autrefois, deux baleines bleues pouvaient communiquer à travers Le transport face à l’environnement des océans différents, mais aujourd’hui leur capacité de communication a été réduite de 90% en raison de la pollution sonore générée par les activités humaines. Consommation de l’espace L’utilisation de l’espace lié au développement du secteur du transport entraine un fort impact sur la faune, la flore, le patrimoine, l’agriculture ou encore sur notre qualité de vie. La création d’axes de transports entraine des coupures et des problèmes de franchissements pour les individus et pour la faune. Cela a pour conséquence d’allonger les trajets piétons ou cyclistes en zone urbaine, ainsi que l’accroissement du sentiment d’insécurité lié aux accidents routiers. En zone rurale, ces infrastructures peuvent impliquer de couper des chemins, diminuer l’attrait touristique d’une région et le lieu de vie de certaines espèces animales. Perspectives de solutions Pour une meilleure protection de l'environnement, les initiatives et la recherche doivent être tournées vers la technologie automobile et la consommation de carburant. Nombreux pays mettent en place des mesures fiscales et réglementaires afin d’encourager les consommateurs et les entreprises à acquérir des véhicules plus économes en carburant. Par exemple aux USA, le programme CAFE sur les économies de carburant dans les entreprises et la législation sur les véhicules gros consommateurs d’essence ont fait partie des premiers efforts visant à améliorer le rendement énergétique des véhicules. En Europe, les émissions de CO2 s’améliorent grâce aux accords volontaires entre constructeurs au niveau national et international. Donc, si l’on souhaite lutter contre ces problèmes, on peut opter pour les transports publics, opter pour une voiture électrique alimentée en électricité verte Le transport face à l’environnement Références https://www.Memoire Online - Impacts des transports sur l'environnement - Emmanuel KABRE https://www.ekwateur.fr/2020/07/15/impact-des-transports sur l’environnement (ekwateur.fr) https://www.bing.com/searchq=LES-INCIDENCES-SUR-L'ENVIRONNEMENT-DU-TRANSPORT-DE- MARCHANDISES - Bing uploads/Geographie/ devoir-de-transport.pdf
Documents similaires
-
13
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 02, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 0.8333MB