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i Tables des matières Tables des matières.....................................................................................................................................i I. Saul, Paul............................................................................................................................................1 I. Cilicie..................................................................................................................................................2 II. Tarse...............................................................................................................................................2 III. BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................................5 I. Saul, Paul Saul est un nom hébreu, donné au Ier siècle au juif de Tarse Saul par suite de son passage à travers le grec Saülos (Actes 7.58 ; Actes 8.1 ; Actes 8.3 ; Actes 9.1, etc., jusqu’au chapitre 13). la transcription grecque de la prononciation hébraïque est Saoul (Actes 9.4 ; Actes 9.17 ; Actes 22.7 ; Actes 22.13 ; Actes 26.14) 1. Selon S. Chrysostome cite par M. L’Abbe Maistre, il naquit 2ans après J.-C. et vécut 70 ans environ. Son père était de la secte des pharisiens. il avait une sœur et un neveu. D’après le pape Zozime cite par le même auteur, la mère de Saul se nommait Théocrita. ses ancêtres, avant de se retirer à tarse, en Cilicie, demeurait `a Gush-Chaleb ou Gischala, situe dans les montagnes de Galilée, et où se trouvaient les tombeaux de Semmaias et d’Abatalion, ces 2 célèbres docteurs d’Israël, devanciers de Hillel et de Gamaliel. Ainsi, Saul serait aussi Galiléen d’origine2. Devenu habitant de Tarse, en Cilicie, avec son nom juif il avait reçu, comme citoyen romain de naissance (Actes 22.25 ; Actes 22.28), il fut un citoyen romain ; car l’empereur Auguste avait accordé ce droit a tous ls habitants de Tarse, en considération de leur attachement à ses intérêts3. Il a reçu aussi un cognomen ou surnom latin : Paulus (signifiant : petit)4. Le passage brusque et définitif, dans le Nouveau Testament, du nom de Saul à celui de Paul 1 A. WESTPHAL, « Saul », Dictionnaire Encyclopédique De La Bible, les Editions et Imprimeries "Je Sers", Issy- les-Moulineaux, 1932. 2 M. L’Abbe MAISTRE, Histoire Complète de Saint-Paul, Apôtre et docteur des nations, V. Watelier Libraire- Éditeur, Paris, 1870, pp. 1-2. 3 Ibidem. 4 A. WESTPHAL, Op. cit. 2 (Actes 13.9) marque sans doute son adoption du nom romain au moment où le missionnaire se voit lancé dans l’évangélisation de l’empire5. I. Cilicie Cilicie (=pays de Cilix : personnage mythologique, frère de Cadmus et de Phénix). Région de l'Asie Mineure, citée dans les Apocryphes (2 Ma 4 : 36) et dans le N.T. ; située entre la Syrie et la Cappadoce, et consistant6 : 1. au Sud et au Sud-Est., en une grande plaine fertile allongée jusqu'aux « Portes de Syrie », marécageuse au bord de la Méditerranée, arrosée entre autres par le Gydnus (fleuve où Alexandre faillit périr), lequel passe à Tarse. 2. au Nord et à l'Ouest, en un pays montagneux, la Cilicie Tracheïa (=raboteuse), dominée par la haute chaîne du Taurus que traversait ce fameux défilé des « Portes de Cilicie », long de 130 km. à 760 m. d'altitude, où sont passés tous les conquérants d'Asie Mineure. II. Tarse Les mentions bibliques de cette ville sont dues à ce que l'apôtre Paul y naquit (Ac 9 :11 21:39 22:3) et y fit un séjour après sa conversion (Ac 9:30 11:25). Paul, qui avait la fierté de ses origines juives, n'avait pas moins celle d'un citoyen de Tarse (Ac 21:38). L'emplacement naturel de cette ville avait fortement contribué à sa prospérité. Tarse (Tarzi, Tarsus) était située en Asie Mineure dans la riche et fertile plaine de Cilicie, sur le petit fleuve Cydnus, à 15 km. de la mer, et non loin du débouché de ce col du Taurus qu'on appelait « les portes de Cilicie », l'un des rares passages par où une route 5 Ibidem 6 A. Westphal, « Cilicie » Dictionnaire Encyclopédique De La Bible, les Editions et Imprimeries "Je Sers", Issy-les- Moulineaux, 1932. 3 commerciale avait pu être établie pour pénétrer de la Méditerranée au cœur de la péninsule. L'eau du Cydnus, fraîche et pure, s'épandait dans le lac Rhegma, qui fournissait à Tarse un port vaste, sûr et commode, où de gros navires pouvaient aisément pénétrer7. Tarse est une ville ancienne. Elle pourrait devoir sa première existence aux Phéniciens, qui sans doute avaient apprécié sa position exceptionnelle. Son nom apparaît sous la forme Tarzi au IX e siècle av, J.-C, sur l'obélisque noir de Salmanasar III roi d'Assyrie ; cependant, la tradition attribue la création de Tarse et de son port à Sanchérib (705-681 av. J.-C)8. Antiochus Épiphane roi de Syrie (175-164 av. J.-C), le persécuteur des Juifs, contribua au développement de Tarse. Il encouragea, ou tout au moins autorisa, l'établissement d'une colonie juive dans cette ville. Il lui accorda des privilèges et lui conféra même son nom : ce fut une Antioche de plus en Orient ; source de confusions qui firent qu'après sa mort on rendit à la cité son ancien nom9. Les Romains ne firent que passer dans le pays en 103, et la Cilicie fut pendant une vingtaine d'années au pouvoir de Tigrane, roi d'Arménie. En 64, les Romains revinrent et, cette fois, ils s'établirent définitivement, constituant la province de Cilicie, avec Tarse pour chef-lieu. La ville fut traitée avec bienveillance par César d'abord, puis par Antoine ; celui-ci y reçut en grande pompe Cléopâtre, qui venait de remonter le Cydnus sur une galère somptueusement parée. Auguste, à son tour, favorisa l'embellissement et le 7 Ibidem. 8 Ibidem. 9 Ibidem. 4 développement de la ville, qui devint, comme Alexandrie, l'une des métropoles de l'Orient10. A l'époque assyrienne, le dieu local était Sandan, probablement une personnification du soleil. Les Grecs y introduisirent les cultes de Persée et d'Hercule. Ce dernier, comme il arrivait souvent en Orient, fut confondu avec Sandan. Au cours d'une curieuse cérémonie annuelle, on dressait un bûcher où l'on brûlait le dieu Sandan, lequel était censé renaître ensuite de ses cendres11. Tarse, au temps de saint Paul, était comme chef-lieu de province un centre fort animé de la vie romaine. Magistrats et soldats y représentaient la capitale du monde. Mais en même temps la ville était grecque de culture : dans son université l'on pouvait étudier, sous les maîtres les plus capables, la philosophie, les lettres, le droit, la médecine. On cite parmi ses professeurs les plus célèbres Athénodore Cananites, conseiller de l'empereur Auguste, philosophe stoïcien et professeur de droit constitutionnel, qui fut chargé de réviser dans un sens oligarchique la constitution de la cité. Sénèque (Ep. mor., I, 10:5) résume ainsi sa doctrine des devoirs: «Vis avec les hommes comme si Dieu te voyait, et parle à Dieu comme si les hommes t'entendaient.»12 10 Ibidem. 11 Ibidem. 12 Ibidem. 5 III. BIBLIOGRAPHIE  WESTPHAL Alexandre, Dictionnaire Encyclopédique De La Bible, les Editions et Imprimeries "Je Sers", Issy-les-Moulineaux, 1932. (Mis au Format Bible Online Yves PETRAKIAN, 2005 France).  M. L’Abbe MAISTRE, Histoire Complète de Saint-Paul, Apôtre et docteur des nations, V. Watelier Libraire-Éditeur, Paris, 1870, 500 pages. uploads/Geographie/ difference-entre-saul-et-paul.pdf

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