Différentes finitions Finition sur métaux plus particulièrement destinées aux a

Différentes finitions Finition sur métaux plus particulièrement destinées aux armes. Acier et métaux ferreux (Sans addition de chrome ou d’inox) Les titres des techniques en vert indiquent les procédés techniques encore employées Les titres des techniques en rouge indiquent les procédés perdus ou désuets. Gilles sigro armurier 27, Avenue du cimetière 31500 Toulouse 05 61 80 64 81 www.armurerietoulouse.com 1-finition par traitement thermique Jaspage Le jaspage de l’acier est une trempe superficielle destinée à donner une certaine dureté au carcasses et pièces (hors canons) d’armes de chasse ou ancienne. On reconnaît un jaspage moderne aux importantes irisations bleues de la pièce traitée. Ce procédé encore employé à st Etienne par de rares artisans consiste à chauffer la pièce au rouge comme pour une trempe et à la plonger au bout d’une canne flexible dans un bain saturé de cyanures (à vérifier), les éclaboussures donne des vagues d’un effet décoratif certain ce qui est le but principal de nos jours de cette opération. Les pièces sont ensuite vernies au pistolet d’une couche de vernis de protection qui donne une brillance à l’ensemble. Un trempeur Stéphanois utilise un vernis brillant qu’il achète chez Mercedes (vernis pour peinture brillant) il faut le passer à l’étuve à 25 degrés pour le « tendre », il s’est fait conseillé par un carrossier, le prix du produit est cher environ 90 Euros le litre et se vends en bidon de 25 litres, le résultat est superbe, et surtout inrayable. (Il faut penser que lorsque l’on trempe une pièce finie et ajustée, les portées peuvent bouger et la pièce se voiler, se tordre etc.,) Il est toujours bon pour des pièces comportant des fraisages profonds ou des perçages de prévoir des cales bloquées en force dans les logements afin de parer à ces inconvénients. Trempe grise La trempe grise est obtenue par gommage à la gomme pour chaussures en daim d’une pièce jaspée, on obtient ainsi une couleur grise très soutenue que l’on peut un peu comparer au « blanc de Berlin » Trempe au paquet Technique primitive du jaspage, cette opération était obligatoire jusqu’au 19eme siècle pour pouvoir commercialiser une arme à feu, cette opération avait pour but d’apporter du carbone à la surface du fer et ainsi d’en augmenter la dureté superficielle et ainsi considérablement allonger sa durée de vie. En outre cette opération colorait le fer d’une manière très particulière et inimitable, ce qui prouvait que l’opération avait été exécutée. Le procédé consistait à enfermer dans une boite en fer lutée à la terre glaise, les pièces destinées à subir l’opération, pour ce faire on les enveloppait dans divers ingrédients dont je connais la liste, et à enterrer sous des braises pendant 8 heures ladite boite, la décomposition sous atmosphère privée d’oxygène des divers éléments carbonés transférait une partie du carbone dans le fer en en augmentant ainsi la dureté. Un trempeur de la Rue des armuriers à St Etienne à réussi il y a quelques semaines à réussir la trempe au paquet au four, il a mis un mois à obtenir un résultat intéressant. Ce procédé aujourd’hui tombé en désuétude donnait de très beaux jaspages avec de larges irisations brunes et blanches et très peu de bleu contrairement au jaspage moderne qui essaye d’imiter l’aspect de la trempe au paquet, il serait intéressant de retrouver cette technique qui permettrait de restaurer dans le goût de l’époque des armes prestigieuses pour lesquelles il existe un marché certain. Patine colorée dite trempe cornée (origine St Etienne vers 1830) Mélanger à parts égales. -Sel marin - suif -os de mouton calciné (nœuds des os) calcinés et réduits en poudre -urine Faire une bouillie épaisse, remplir une boite avec ce mélange, noyer les pièces dedans, fermer cette boite (hermétiquement) chauffer au rouge/blanc, refroidir brusquement à l’eau glacées. NB. On peut remplacer l’os de mouton par de l’ivoire. TREMPE JASPEE AU PAQUET (H. MANGEOT 1854). Procédé ordinaire. On commence à faire une poudre avec des os de moutons grillés ainsi que cela se pratique pour le café, on fait une autre poudre avec des morceaux de cuir neuf calcinés ; puis on combine intimement ces deux poussières en une seule.- Après avoir préparé une boite en forte tôle d’une largeur dépassant un peu la longueur des pièces que l’on a l’intention de tremper, on établit, au fond de la boite un lit de charbon animal sur lequel on dispose une rangée d’objets à tremper ; on forme des couches ainsi superposées et on ferme la boite qu’on doit avoir soin de luter ensuite avec un mélange de boue d’argile et de crottin de cheval, afin d’empêcher l’air d’y pénétrer pendant la cuite, ce qui nuirait à la bonté, ainsi qu’a la beauté de la trempe. La boite ainsi préparée, on la place, pendant une heure et quart ou une heure et demie dans un feu assez vaste pour qu’elle puisse en être enveloppée de toutes parts, et assez vif pour qu’il dépasse continuellement le degré de chaleur auquel on a l’habitude de tremper l’acier ordinaire. Après ce temps, on retire la boite du feu, on la dépouille de son lut, et on l’ouvre avec précaution, et on verse son contenu tout d’un coup, dans un baquet d’eau bien propre, et à la plus basse température possible. Ceci fait, on remue les pièces avec une tringle de fer, de peur qu’en restant posées les unes sur les autres elles ne viennent à se tacher. Lorsque les pièces sont froides, on les retire de l’eau, on les sèche avec soin, et on les essuie de même ; puis on les recouvre avec une couche d’huile. Si parmi elles, quelques unes s’étaient voilées à la trempe, il y aura nécessité de les faire revenir pour les redresser. Quand au lieu de la trempe jaspée on veut avoir la trempe au gris, il suffit les pièces étant trempées au jaspe, de les enduire d’une couche imperceptible d’acide Muriatique, et de les essuyer presque aussitôt ; après quoi on les jette dans l’eau pour les laver et arrêter ainsi, l’action corrosive du mordant ; puis on les huile avec soin pour empêcher la rouille de repiquer. Cette opération exige la plus grande attention. On peut aussi remplacer la poussière d’os de mouton par celle de corne de cerf ou de sabot de cheval, en même temps, n’employer que des morceaux de cuir neuf. Autre procédé. Faites un mélange de parties égales de sel ammoniaque, de Borax, d’alun et de sel marin ; chauffez le et faite le rougir et le pulvérisez. Faites un autre mélange de - Une partie de suie. - Une demi partie de poudre de cuir neuf brûlé - Une demi-partie de poudre de sabot de cheval brûlé - Une partie de sel fin - Un demi-litre de vinaigre - Un demi-litre de vin. Chauffez ce mélange, réduisez le en consistance solide, et pulvérisez-le, enfin mêlez ces deux poudres, et servez vous en pour achever l’opération de la même manière que ci-dessus. Recette Alain Combes armurier au Canada Mélange 2/3 charbon de bois, 1/3 charbon d'os dans un contenant fermé en acier 3 mm d'épaisseur. Chauffer 2 heures a 725 C puis 1/2 a 650 C et le contenu les pièces et le charbon sont jetés dans de l'eau froide aérée a l'air comprimé (1 heure d'aération avant la trempe pour oxygéné l'eau). Bronzage au sel oxydation basique contrôlée du fer ou de l’acier en immersion dans un bain à base de soude à une température donnée, offre l’avantage de la rapidité, de la brillance si la pièce est polie , l’acier vire au rouge très sombre, le fer exempt de carbone, deviens noir, il faut ensuite très bien rincer pour éviter que les dépôts de sel ne ressortent de la pièce (ébullition conseillée ), les pièces doivent être parfaitement dégraissées, le bain est pollué par le bronze, les métaux cuivreux, le bain « bouffe » l’étain et les soudures et est pollué par celui ci. La température d’ébullition du bain, si elle est dépassée oxyde et rouille les pièces, il faut alors repolir et recommencer toute l’opération. Il est nuisible à la longévité du bain d’utiliser des bacs en inox ni en aluminium qui est lui détruit par les sels, un bac fabriqué dans une bouteille d’oxygène à souder ou de gaz coupée dans le sens de la longueur est recommandée surtout si elle est recouverte de téfal se qui est parfois le cas. On doit faire bouillir les pièces traitées dans de l’eau puis les plonger encore chaude dans de l’huile pour moteur ordinaire ou de l’huile d’olive vierge non salée. On trouvera aussi un grand intérêt à passer la pièce dans un four pour « bleuter » la pièce suite au bain. Il est à noter que l’industrie armurière Espagnole ne semble plu avoir accès à cette technique car leurs armes ordinaires sont systématiquement chromées noire, ce qui interdit toute intervention sur les canons sans abîmer la couche d’oxyde ce qui oblige à refaire un chromage noir. uploads/Geographie/ diffeyrentes-finitions-finition-sur-meytaux-plus-particulieyrement-destineyes-aux-armes-nxpowerlite1.pdf

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