Le texte ici étudié est un extrait de La Lettre de Descartes datant du 12 Janvi

Le texte ici étudié est un extrait de La Lettre de Descartes datant du 12 Janvier 1946, à Clerselier, servant de réponse à un recueil des principales instances faites par Gassendi contre les précédentes Réponse. René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français du 17ème siècle. Il est considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne. Gassendi est un mathématicien, philosophe, théologien et astronome français du 17ème siècle. La partie de la lettre à Clerselier dont il est question concerne la réalité de l’existence. Le thème du texte est ici de savoir si on a faire un préjugé ou pas. Descartes s’attaque ici à Gassendi avec comme centre de sa critique les phrases « Je pense, donc je suis » et « Celui qui pense est » pour critiquer le raisonnement de ce dernier. Descartes prend une position contre, vis-à-vis aux propos que Gassendi a fait dans son ouvrage. Cette lettre comprend 3 parties. La première partie pose le thème du texte, la deuxième partie permet à Descartes de contester l’utilisation du mot « préjugé », et enfin, la troisième partie permet de mieux développer son désaccord. Nous suivrons donc ce plan de texte pour rédiger l’explication de texte. Le texte débute par la citation de la célèbre phrase « Je pense, donc je suis », cette phrase veut dire que toutes nos perceptions et représentations sont source d’erreur : notre substance mentale n’est pas en phase avec la réalité physique, autrement dit on ne voit jamais les choses telles qu’elles sont. Ainsi, on ne peut être sûr de rien. Par conséquent, il devient impossible de construire un raisonnement juskte, il est impossible d’accéder à une quelconque vérité définitive. Cette phrase a été reprises par « l’auteur des Instances » qui est Gassendi dans un de ces textes. Descartes affirme que Gassendi, en introduisant l’affirmation « Celui qui pense est », veut que nous supposions celle-ci. Gassendi veut donc dire que, afin de parvenir à la première certitude, il faut s’appuyer sur un préjugé qui est la « majeure », soit le grand terme d’un syllogisme. Et ainsi, il fait Descartes adopter une opinion, sans recours à n’importe quel type d’examen, et donc en quelque sorte imposée « et ainsi que j’aie déjà épousé un préjugé ». La deuxième partie commence directement avec un indice de qu’est ce qui va se passer après dans le texte « En quoi il abuse du mot préjugé », on suppose que Descartes ira faire une critique de ce mot « préjugé », déjà car il donne à entendre que le mot préjugé a été très mal utilisé par Gassendi, d’une manière exagérée, démesuré. Descartes explique même que les gens utilisent cette affirmation « sans attention » tout en ne sachant pas si elle est vraie ou pas, juste parce qu’il l’on « ainsi jugée auparavant ». Il paraît que dû au fait de l’éducation, de l’apprentissage depuis tout petit, des liens avec les autres personnes que cette affirmation soit « évidente à l’entendement qu’il ne saurait s’empêcher de la croire » et qu’on ne puisse donc pas caractériser de préjugé lorsqu’on l’examine. Descartes soutient donc que l’énoncé ne correspond pas un préjugé, mais signifie une proposition évidente ou une notion commune, c’est-à-dire une proposition telle qu’il suffit d’en formuler les termes pour lui donner son assentiment « elle paraît si évidente à l’entendement qu’il ne saurait s’empêcher de la croire ». Même si c’est peut-être la première fois qu’on l’écoute, et donc on en a aucune opinion, notre manière de penser est déjà faite d’une certaine manière qui peut nous amener à avoir y penser inconsciemment. C’est dans la troisième partie que Descartes va énoncer sur ce dans lequel il est moins d’accord et qu’il considère comme l’erreur la plus « considérable ». Descartes critique le raisonnement de Gassendi, qui est celui qui défend que, pour arriver aux petites choses, il faut s’appuyer sur les grandes « la connaissance des propositions particulières doit toujours être déduite des universelles » en prenant comme argument l’ordre des syllogismes de la dialectique. Cependant, Descartes explique que pour lui il n’pas qu’une façon de « chercher la vérité ». Et on peut donc, de la même manière qu’on est allé du plus petit pour aboutir au plus grand, on peut raisonner par sens inverse, et aller du plus grand pour aboutir au plus petit « qu’on puisse réciproquement, ayant trouvé les générales, en déduire d’autres particulières ». Descartes illustre ce point par l’exemple de l’acquisition des connaissances mathématiques. Les vérités de la géométrie, par exemple « lorsque de deux quantités égales on ôte des parties égales, les restes demeurent égaux » ou « le tout est plus grand que les parties » ne peuvent pas être apprise aux enfants selon Descartes sans aussi avoir traité plusieurs exemples dans des cas particuliers car sinon ils vont toujours croire ce qu’on leur dit et donc ne développerons pas une pensée générale sur les sujets alors qu’ils peuvent jamais penser qu’une chose est garantie si on l’a pas bien testé, examiné, analysé dans tous ses aspects. Pour conclure, ce texte nous pose bien tout d’abord le thème du texte, on arrive à comprendre que Descartes n’est pas d’accord avec Gassendi et donc qu’il va le réprouver tout au long du texte. On sait donc déjà un peu sur quoi on va se lancer. Ensuite, Descartes fait une réflexion à Gassendi sur la mauvaise utilisation du mot préjugé sur la phrase « Celui qui pense est » qui pourrait non être vu comme préjugé mais oui comme une proposition évidente. Enfin, Descartes élargit sa critique du raisonnement de Gassendi, et nous explique sur quoi il est le plus choquer et nous explique pourquoi. Descartes se voit donc dans ce texte comme un opposant aux manières de penser de Gassendi. L’intérêt de ce texte c’est qu’il montre les différentes manière de raisonner de philosophes et que souvent il n’a pas qu’une bonne réponse ma is plusieurs ( bien sûr chacune avec son degré de certitude ), il faut juste bien analysé. uploads/Geographie/ dm-descartes-lettre-a-clerselier-du-12-janvier-1946.pdf

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