Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Logique de Port-Royal
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Logique de Port-Royal ([Nouvelle édition]) / [par Antoine Arnauld et Pierre Nicole] ; précédée d'une notice sur les [...] Arnauld, Antoine (1612-1694). Auteur du texte. Logique de Port- Royal ([Nouvelle édition]) / [par Antoine Arnauld et Pierre Nicole] ; précédée d'une notice sur les travaux philosophiques d'Antoine Arnauld, et accompagnée de notes, par Charles Jourdain,.... 1874. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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L'exemple de son père et ses goûts le portaient à suivre la carrière du barreau; mais il en fut détourné par l'abbé de Saint-Cyran, di- recteur de l'abbaye de Port-ïtoyal et ami de sa famille, qui le décida à embrasser l'état ecclésiastique. Après de fortes études de théologie, o'ù il se pénétra des senti- ments de saint Augustin sur la grâce, il fut admis en .1643 au nombre des docteurs de la maison de Sorbonne. La même année vit paraître son traité de la Fréquente communion; mais ce livre, dont l'austérité formait un contraste remarquable avec la morale indulgente des Jésuites, souleva des haines si puissantes que, malgré, l'appui de l'Université, du parlement et d'une partie de l'épiscopat, fauteur dut céder à l'orage et se caclrr. II NOTICE SUR LES TRAVAUX PHILOSOPHIQUES comme un fugitif. A partir de ce moment, objet d'ini- mitié pour les uns et d'admiration pour les autresJ:mêlé activement aux querelles théologiques que les doctrines de Jansénius provoquèrent en France, la vie d'Àrnauld fut celle d'un chefdeparti etse passa dans la lutte, dans la persécution et dans l'exil. En 1656, la Sorbonne, ap- pelée à prononcer, l'effaça, non sans une vive opposi- tion, du rang des docteurs, pour avoir avancé cette thèse janséniste, que l'Évangile et les Pères nous montrent, en la personne de saint Pierre, un juste auquel a man- qué la grâce nécessaire pour bien agir. Une transaction entre les partis, conclue en 1668, sous le nom de paix de Clément IX, procura à l'Église de France quelques années d'un repos glorieux, qu'Arnauld employa à dé- fendre la cause de l'orthodoxie catholique contre les ministres Claude et Jurieu; mais en 1679, l'hostilité re- doutable de l'archevêque de Paris, .François de Harlay, les rigueurs exercées contre Port-B.oyal.et les craintes personnelles qu'il inspirait à Louis XIV, l'obligèrent à quitter la France. Il se rendit d'abord à Mons, puis à Gand, à Bruxelles, à Anvers, cherchant de ville en avilie une retraite qu'il n'y trouvait pas, et malgré'son grand âge,,ses infirmités et.les périls de cette vie errante, ne cessant pas d'écrire et ;de combattre. Il est mort à Liège le 8 août 1694, à l'âge de quatre-vingt-trois ans '. Par le nombre de ses ouvrages, par l'étendue de son savoir théologique, par la fermeté indomptable de son caractère et la pureté de ses moeurs, Araauldest-une des .1. Une édition des :OEuvres d'Àrnauld a été publiée àlausanne, 1775-1781, en quarante-deux volumes in-.4°, auxquels il .faut joindre deux volumes du Traité de la perpétuité de la foi, et un volume de la vie de l'auteur. . D'ANTOINE AB.NAULD. . ' III gloires de l'Église gallicane ; mais ce n'est pas le héros du Jansénisme.et de Port-Royal, l'adversaire inirépid?;, des Jésuites et de la Réformé que nous avons ici à con- sidérer, c'est le penseur, le disciple exact ou l'émule judicieux des maîtres de la philosophie moderne, qu'il aurait.pu égaler, sans toutefois leur ressembler, si d'autres soucis, d'autres études, d'autres luttes, n'a- vaient rempli sa vie et comme absorbé cette mâle intel- ligence. II Le premier ouvrage philosophique sorti de la plume d'Àrnauld est la thèse qu'ilrédigea en 1641 pour un de ses disciples au collège du Mans, Charles Walon de Beaupuis, devenu plus tard directeur des écoles de Port- Royal et du séminaire Ae ÏBeauvais, et mort au com- mencement du dix-huitième siècle avec une grande ré- putation dé savoir et de vertu. Anciennement une thèse consistait emquelquespropositions nondéveloppéesque le«andidat devait soutenir'contre ses juges. Celle du sieur de Beanpuisn'a rieninnové à ce vieil usage; Ar- nauld ne fait qu'y poser, idans un latin assez pur, des conclusions au nombre de vingt-quatre> sur différents points dephysique, de mathématiques, de morale et.de métaphysique 1. On sent combien une pareille ébauche a peu d'importance; elle ne mériterait pas d'êtremen- tionnée, si ellene marquait le premier pas d'un homme 1. OEuwes complètes,t. 5XXVI1I, p. 1 et 6 IV NOTICE SUR LES TRAVAUX PHILOSOPHIQUES célèbre dans une carrière où il devait acquérir une gloire durable. Le cartésianismefournit à Àrnauld une occasion plus favorable d'exercer son talent philosophique. Descartes, sur le point de publier ses Méditations, avait chargé Mer- senne d'en communiquer le manuscrit aux théologiens qu'il jugerait « les plus capables, les moins préoccupés des erreurs de l'école, les moins intéressés à les main- tenir, enfin les plus gens de bien, sur qui il reconnaî- trait que la vérité et la gloire de Dieu auraient plus de force que l'envie et la jalousie. » Il espérait recueillir des approbations « qui pussent soutenir l'ouvrage et empêcher les cavillations des ignorants qui auraient en- vie de contredire, s'ils n'étaient retenus par l'autorité de personnes doctesl. » Ce qui importaitsurtout était d'ob- tenir l'avis des docteurs de la Faculté de théologie de Paris. Mais, remarque Baillet, soit qu'ils approuvassent entièrement l'ouvrage, soit qu'ils le méprisassent, soit enfin qu'ils ne l'entendissent pas, il ne se trouva per- sonne dans tout ce grand et vénérable corps qui voulût s'ériger en censeur deDescartes,si l'on excepte unjeune docteur ou licencié de Sorbonne qui, ayant lu autrefois le Discours de la Méthode avec plaisir, avait acquiescé au désir du P. Mersenne. Ce jeune docteur était Ar- nauld, que les circonstances appelaient, à peine âgé de vingt-huit ans, à donner son jugement d'un ouvrage qui contenait le germe de la philosophie moderne. Le premier objet sur lequel portent les objections, ou plutôt les observations d'Arnauld, est la nature de l'es- prit humain. Il rappelle, en commençant, que le plus I. to Vie de M. Descaries, Paris. 1691, p. 102, 104, 124. D'ANTOINE ARNAULD. V grand des Pères de l'Église latine, saint Augustin, avait établi pour fondement de la connaissance humaine le même uploads/Geographie/ logique-de-port-royale-pdf.pdf
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- Publié le Jan 08, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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