Durville, Gaston (1885-19..). La Volonté ; La Guérison des maladies de l'esprit
Durville, Gaston (1885-19..). La Volonté ; La Guérison des maladies de l'esprit : neurasthénie, idées fixes, tics, bégalement, timidité, phobies, délires ; Rééducation de l'esprit ; Suggestion inoculée et Suggestion imposée ; Sommeil magnétique et somm.... 1921. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Docteur Gaston DURVILLE Spécialiste des Traitements sans Médicaments Médecine Naturiste Médecine Psychique 2, Rue Pétrarque, PARIS (XVI') (sur rendez-vous) LA VOLONTÉ On croit généralement qw la volonté est seulement uni©,fonction uniquement cérébrale,, on s'imagine quel- le n'a pour rôle <pe de coordonner nos pensées, de présider à nos libres décisions^ de nous permettre le choix entre ce qui semble utile ou inutile, agréable ou 'dangereux, honnête ou malhonnête. Cette conception de la volonté est, à mon sens, beaucoup trop restreinte: je considère la volonté comme étant, non pas seule- ment une faculté de l'esprit, agissant uniquement sur le domaine de la pensée, mais étendant encore son rô- le dans la profondeur de nos fonctions organiques. La volonté doit être regardée comme le grand, le vrai, le seul levier de toutes nos réactions vivantes, que celles- ci soient des réactions de l'esprit ou des réactions du corps. La volonté est l'initial moteur de toute manifes- tation vitale (animale ou humaine): toutes les éner- gies vivantes sont une conséquence, une création, une transformation, une induction d'une énergie dont la forme la plus haute est la volonté consciente; les for- cés nerveuse, calorifique, électrique etc., qui sont en nous n'existent que par la force psychique; elles sont ses filles, ses servantes; elles sont soumises à son con- trôle. Toute réaction salutaire, dans un organisme ma- lade, peut finalement être ramené à une réaction de volonté, tout fléchissement maladif, où qu'il soit, et quel qu'il soit, doit, en dernière analyse, être attribué à un relâchement des énergies réactionneîles volontai- res, à un amoindrissement dans la défense organique volontaire. — Volonté est le mot précis qui résume tou- 10 les réactions vitales même les plus secrètes; la vo- lonté est la force des forces vivantes. Chaque cellule de notre organisme, même la plus petite, est mue par une petite volonté élémentaire. L'ex- pression « petite volonté élémentaire » n'est pas MOI» métaphore: les cellules de notre corps n'ont pas que des propriétés physiques, elles ont aussi et surtout des propriétés psychiques: «lies savent se nourrir, s'ac- croître, se multiplier; elle savent résister à la mort, se défendre contre les envahisseurs, elles savent remplir le rôle pour lequel elles ont été créées; elles ont un but; elles pensent donc, et qui dit pensée dit volonté. Elles ont si bien leur pensée, leur volonté à elles qu'el- les peuvent, sous l'effet des causes diverses, se rendre indépendantes de l'organisme auquel elles apparte- naient, et s'en aller chercher une autre destinée. Le spermatozoïde, l'ovule ne sont-ils pas de ces cellules qui se détachent de l'organisme qui les enfanta, pour s'en aller librement à des horizons nouveaux pour réaliser leurs tendances et satisfaire leurs désirs? Car n'est-ce pas un réel acte volontaire que cette longue poursuite qu'exerce le spermatozoïde vers l'ovule? El n'agissent-elles pas volontairement aussi, ces curieuses cellules de nos tissus conjouctifs qui, tout d'un coup, se transforment, se libèrent de leurs voisines, s'indivi- dualisent, et s'en vont à travers nos humeurs renforcer nos globules blancs dans leur rôle de gendarmes de l'organisme, pour protéger celui-ci des attaques micro- biennes? Les globules blancs du sang, eux-mêmes, ne sont-ils pas aussi de ces cellules nettement volontai- res? Ne savent-ils pas accourir quand il faut au point offensé par l'infection. On a beau me dire qu'ils y vien- nent en vertu d'une attraction toute chimique, d'une irritation qu'exercent sur eux les substances toxiques émises par les microbes, irritation créant ce qu'on a appelé un tactisme, l'explication ne me satisfait pas, et je me demande s'il y a, au fond, une différence réelle entre* le tactisme et l'acte volontaire tel que tout le monde le connaît; je crois qu'il s'agit tout simplement de deux aspects, de deux degrés différents d'un acte commun: la volition. Quand le spermatozoïde s'en va dans les longs conduits génitaux de la femelle, cher- chant souvent pendant plusieurs semaines l'ovule qu'il doit féconder, y a-t il une différence entre lui et le monsieur qui va délibérément se promener pour cher- cher une belle?-Et quand le'-globule blanc .'s'élance sui- te microbe pour la sauvegarde ..de l'organisme y a-t-it là, en vérité, un phénomène bien différent de celui eu vertu duquel je lève m'a' canne ou lire mon revolver pour me défendre du brigand qui -m'attaque? - Je" trouve encore des preuves de la pensée cellulaire dans les récentes expériences de greffes animales. Paul Bert déjà avait réussi à conserver vivantes les "aitères caroliques d'un chien séparées du corps dé l'a- nimale - ! -" En 1907 ci 1908, Alexis Carrel reprend les mêmes expériences. H tire-du corps d'un animal des morceaux de peau, des organes, des--membres'entiers; il parvient à les garder vivants en dehors de l'organisme. Il établit que, conservés dans de. la vaseline jaune, des portions de vaisseaux sanguins et des tissas de toutes sortes peuvent continuer à vivre très longtemps d'une vie la- tente, puis ayant été greffés sur d'autres êtres, peuvent recommencer à évoluer et à se multiplier. Carrel transplante sur des chiens blancs des petits morceaux de peau d'un chien noir, morceaux conser- vés à l'état de vie latente en dehors de l'organisme, et constate que la peau noire se greffe, et que des poils noirs poussent. Ayant fait des expériences comparables sur l'hom- me et démontré que de la peau d'un être humain peut être gardée vivante en bocal, en raison de la vie pro- pre do la cellule, il la greffe ensuite sur un autre hu- main. Puis il se préoccupe de fournir aux chirurgiens de la peau humaine pour leurs besoins professionnels! « Pour cela, dit Carrel, j'ai cherché à utiliser le « ma- tériel » qui se perd dans les maternités », c'est-à-dire les foetus ou les enfants (en bon état) mort depuis peu.» Pour cela le cadavre frais du foetus ou de l'enfant est lavé à l'éther. Puis au moyen d'un bistouri ou d'un rasoir on enlève toute la peau. On place cette peau dans de larges tubes qu'on met dans les réfrigérateurs dont la température est constamment maintenue à 3° et on pratique, en même temps, la réaction de Was- sermanri pour s'assurer qu'il n'y avait pas de trace de syphilis. te Nous avons reconnu, dit Carrel, que la peau ainsi conservée se maintient en excellent état. J'ai examiné continue-t-il, de ces morceaux plus de quarante jours après; à ce moment on aurait pu apercevoir dans les petits vaisseaux le sang encore liquide et rouge. » Et la peau, ainsi préparée reste vivante et « pous- se » à nouveau quand on lui offre l'occasion de le faire! L'Institut Rockfeller ne compte plus les chiens, qui dans ses laboratoires, ont subi l'ablation, puis la réim- plantation d'une patte ou d'un rein. uploads/Geographie/ durville-gaston-la-volonte-pdf.pdf
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- Publié le Mai 07, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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