https://www.youtube.com/watch?v=xAGDjhMa7mE Les tambours battent lentement le r
https://www.youtube.com/watch?v=xAGDjhMa7mE Les tambours battent lentement le rythme tandis que les prêtres d’Asteroth s'affairent autour des forgerons fondant l’orichalque et le Coeur de Nuit. Des bouches religieuses sortent de graves mélopées rassemblant leur foi et la magie divine dans la nouvelle amulette en train d’être créée. Nos aventuriers regardent tout cela d’un oeil curieux puisque au centre de cette agitation se tient Lileth qui les avait précédemment rejoint dans leur recherche du Coeur de Nuit. Le médaillon terminé tout le monde se tait. Le silence. Un prêtre s’avance avec le médaillon qu’il passe au cou de Lileth. Celle-ci semble chanceler un instant avant qu’un halo de lumière ne la nimbe et que son corps s’élève de quelques centimètres au dessus du sol et sa bouche ne laisse passer une voix qui n’est pas celle de la Tiefling : - MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CE BORDEL ? Je suis où là ? - Oh envoyée d’Asteroth vo… - Je suis de nouveau en Ranjlinge ?! J’étais au paradis d’Asteroth ! Qu’est-ce que vous avez foutu encore ? - Et bien voyez vous … - Mais c’est pas mon corps ça ! JE SUIS DANS LE CORPS D’UNE TIEFLING ! - Sainte Jeanne, voyons, c’est une clerc de notre ordre, un peu de tenue ! Alors que les prêtres tentent de calmer la sainte ré-incarnée et de lui expliquer pourquoi ils ont besoin d’elle, la Chouette vous fait signe de la suivre. Ses épaules semblent un peu moins raide et c’est d’une voix moins sèche qu’elle vous remercie, la quête de l’orichalque menée par les Chuchoteurs était complexe, il est donc heureux que vous ayez pu prouver votre valeur de votre coté en ramenant le Coeur de Nuit. Au cours de cette conversation, une porte s’ouvre derrière vous, laissant passer un personnage à verticalité contrariée dont le visage vous est familier. Ce halfelin est vêtu de vêtements sombres, une mandoline à la main et les yeux d’Etrepin la misère sont toujours aussi espiègles et brillants. La Chouette ne semble pas surprise que ce troubadour se retrouve dans les couloirs du temple de Dockeringe avec vous et que les gardes l’ait laissé passer. Elle se contente de froncer les sourcils comme une vieille agacée qui sait qu’elle ne peut pas vraiment contrôler les allées et venues du chat des voisins. - Je vois que tout se passe “miraculeusement” par ici ! - Etrepin … répond froidement la Chouette, qu’est-ce que vous me voulez ? - Je ne vous veux rien Dame oiselle, pas cette fois-ci tout du moins. J’ai un message à délivrer à ce groupe. - On rentre comme dans un moulin ici ? demande Immeral, sans doute agacé par le charisme naturel du semi-homme. - Oh il ne sert à rien d’essayer. Rien n’arrête Etrepin, il est un mal nécessaire, lui répondit la Chouette, il est un mal necessaire. Chantez votre chanson et qu’on en finisse Etrepin. - Bien ma dame. Etrepin pris donc quelques secondes pour accorder son instrument avant de réciter sa version versifiée et musicale du message : “Tels des insectes que j’examine à la loupe, Car vous avez servi et avez bu la coupe, Et pourtant vous osez me cracher au visage. Vous, moi, désormais ne feront plus bon ménage. Vous posséder pourtant un objet qui est mien, Rendez le prestement, ainsi tout ira bien. Renvoyez une réponse par le même messager Etrepin sait très bien où il peut me trouver.” - Vous l’aurez sans doutes compris mais ce message vient de votre précédent employeur, le Seigneur Pourpre. se permet de préciser Etrepin à la fin de sa prestation. - Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’objet qui lui appartient demande une Chouette de nouveau sur le qui-vive - Ça ne nous dit rien répond aussitôt Vale en massant machinalement l’anneau du collectionneur. - Je vais voir mes hommes, je vais leur demander de redoubler d’efforts pour en savoir plus sur ce Seigneur Pourpre. La Chouette vous laisse seul avec Etrepin qui étrangement traine encore dans les parages. Circonspect, il jette un oeil pour vérifier que vous n’êtes pas épiés puis il ajoute : - Pour des questions d’éthique, je ne donne normalement pas ce genre d’informations sur mes employeurs mais j’ai moi même une dent contre le Seigneur Pourpre. Je vous conseille d’aller vous reposer à Fumerolles. Vous pourriez peut-être y trouver des informations interessantes ! Etrepin d’un pas nonchalant passe entre les jambes de Ghesh qui n’a pas le temps de se retourner qu’Etrepin a déjà disparu. Vale étant le plus instruit, il leur rappelle que Fumerolles est une ville du Rotinge, située en bordure d’une forêt elfe, c’est une communauté de halfelins, gnomes et nains qui en ont fait une bourgade tranquille et besogneuse où les humains ne sont en général pas les bienvenus. Les chuchoteurs n’ayant plus besoin d’eux et Feng trouvant leur compagnie interessante le groupe décide donc de repartir sur les routes vers Fumerolles où ils espèrent trouver des pistes pour retrouver le Seigneur Pourpre, comprendre ses motivations et potentiellement se venger en lui brisant un nombre d’os conséquent. Il s’ensuit une marche de plusieurs jours qui les fait quitter une fois de plus le Ranjlinge. C’est l’occasion pour eux de manger des rations de qualité usuelle, sauf Vale qui a investi dans des rations “de luxe” avec de petits sachets de sel. C’est aussi l’occasion de se faire attaquer par des feux follets et de se faire réveiller en pleine nuit par des idiots qui montent la garde et qui croient entendre autre chose que l’activité nocturne la plus normale. Une fois en Rotinge, ils passent par la ville de Tusgham où ils sont dévisagés de manière peu agréable du fait de leur accent Ranjlinger, ils décident ensuite de ne pas contourner la forêt pour aller voir les elfes. Ces derniers font preuve d’un racisme honteux en n’autorisant pas l’accès de leur belle cité sylvaine de Vivebois à Feng le semi-orc condamné à attendre à l’extérieur de manière innocente pour ne pas se faire cribler de flèches. Cependant, c’est peut-être notre compagnon ostracisé qui est le plus chanceux, la visite de Vivebois n’amenant qu’à regarder de beaux arbres et à parler à des anciens ramollis du cerveau, surement dû à trop de siestes zens et une consommation abusive de légumes. C’est sans regrets que les aventuriers laissent Vivebois derrière eux pour arriver à Fumerolles ! La ville semble bouillonner d’activité mais il semble manquer quelques centimètres à tout ses habitants, d’une part sur la lande vous voyez de nombreuses fermes et champs où les récoltes ont commencé sous le soleil brulant, d’autre part vous voyez la ville en elle-même, avec ses toits de chaume. En vous approchant d’avantage de l’ensemble de bâtiments les plus proches, vous voyez des centaines de jeunes halfelins, nains et gnomes qui semblent suivre une formation sportive et militaire sous la surveillance d’une naine peu commode. Vous êtes cependant stoppés dans votre élan par un groupe de gardes qui vous demande poliment qui vous êtes et ce que vous venez faire ici, vos réponses les satisfaisant ils vous demandent de passer par les Bains de bonne conduite comme le veut l’usage de Fumerolles. Les Bains de bonne conduite sont richement décorés, remplis de gardes, ça a l’air d’être un lieu de cérémonie en plus d’être le point de contrôle d’entrée dans la ville. On doit y laisser toutes ses armes et objets dangereux en plus de se baigner dans un petit bassin. Les compagnons ne voyant pas de malice chez leurs hôtes décident de respecter les coutumes locales et confient leurs armes à l’intendance avant de passer un par un dans le bassin de pierre. À leur grande surprise, ils découvrent que la couleur de l’eau change quand ils y rentrent, pour chacun elle prend une belle couleur bleutée jusqu’à ce que Vale y plonge un orteil, l’eau pris alors aussitôt une couleur laiteuse ce qui provoqua une certaine agitation dans la garde de Fumerolles : - Désolé, mais on peut pas laisser rentrer l’elfe là. - Mais pourquoi ?! - Les bains ont dit qu’il n’était pas “bon” - Comment ça ? - C’est le principe des bains de bonne conduite, ils changent de couleur en fonction de vos intentions, de votre philosophie de vie. On a vu que vous étiez de bonnes personnes mais lui, il y a un risque. - C’est tout bonnement insupportable grommela Vale. - Et si il vous laisse son grimoire … - Non pas mon grimoire ! - … et que nous portons garant pour lui ? Le chef des gardes réfléchit un instant avant de concéder qu’un mage sans grimoire ne devrait être une menace pour personne, le groupe délesté de son matériel peut désormais circuler dans la ville. Après avoir apostrophé poliment un citoyen de Fumerolles, nos fiers compagnons se trouvent face à un choix : Ils peuvent aller au palais royal, une option somme toute classique. Voir les plantations de Fumerolles (majoritairement de l’herbe à pipe) uploads/Geographie/ e-gare-s-n04.pdf
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- Publié le Aoû 30, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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