Méthode de français B1 Transcriptions 3 Transcriptions DOSSIER 1. Et si on alla

Méthode de français B1 Transcriptions 3 Transcriptions DOSSIER 1. Et si on allait vivre ailleurs ? Leçon 1 : Vivre ailleurs j Piste 2. Activité 9 Journaliste : Partir à l’étranger, parfois du jour au lendemain… L’expatriation spontanée, c’est le thème de notre rendez-vous mensuel. Notre invité, Hervé Hayraud, est fondateur et dirigeant du quotidien en ligne lepetitjournal.com, le média des Français et des francophones à l’étranger. Hervé Hayraud : Le nombre d’expatriés classiques envoyés par les grandes entreprises a plutôt tendance à stagner ou à baisser un peu. Mais le nombre d’expatriés spontanés à l’étranger progresse chaque année d’environ 5 %. Ce sont des gens qui décident un jour de tout quitter pour s’installer à l’étranger : pour vivre leurs rêves, trouver un boulot, parce qu’ils ont rencontré quelqu’un ou parce qu’ils ont eu un coup de cœur pour un pays. j Piste 3. Activité 10 Journaliste : Il y a donc différents types d’expatriés spontanés. Première catégorie : le baroudeur. Il quitte tout pour partir à la découverte de grands espaces et de nouvelles cultures. Hervé Hayraud : Les baroudeurs vendent tout, quittent tout. Ils mettent leurs affaires dans un sac et partent faire le tour du monde. Ce sont souvent des jeunes qui partent en PVT : Permis Vacances Travail, Work Holiday Visa. Le succès du PVT est absolument phénoménal ! Évidemment, tout n’est pas toujours rose. Il faut faire attention quand on part comme ça… On ne sait jamais. Donc bien prévoir son budget, c’est absolument indispensable. Très important également, c’est vraiment de réfléchir à son assurance santé. Journaliste : La deuxième catégorie : le rêveur. Moins téméraire et plus curieux, l’expatriation est, pour lui, la réalisation d’un vieux rêve. Hervé Hayraud : On a souvent affaire à des gens qui, effectivement, ont un coup de cœur pour un pays. Ils y sont partis en vacances ou y vont de temps en temps pour des raisons professionnelles. Ils ont parfois tendance à trop idéaliser le pays. Mais attention : rien n’est jamais parfait. Il faut se méfier. Journaliste : Les expatriés en quête, c’est-à-dire en pleine crise identitaire, constituent la troisième catégorie de ces départs spontanés. Hervé Hayraud : Oui, ce sont des gens qui partent pour plein de raisons. Ça peut être pour des raisons personnelles, des raisons conjugales, des difficultés professionnelles. Ils ont des échecs dans leur vie. Alors, ils claquent la porte, vont voir ailleurs et pensent que ça ira mieux. Évidemment, c’est tentant ! L’herbe est toujours plus verte ailleurs… Maintenant, il faut faire attention, ce n’est pas une solution. C’est pas parce qu’on va à l’étranger que, du jour au lendemain, tout va aller bien. Journaliste : L’expat en exil, c’est la dernière catégorie. Hervé Hayraud : Alors là, on a affaire à des gens qui finalement en ont marre de la France pour différentes raisons : parce qu’ils n’y trouvent pas leur place au niveau professionnel ou parce qu’ils paient trop d’impôts. Ils se disent : « Ben voilà, je n’arrive pas à trouver ma place, je n’arrive pas à progresser dans la hiérarchie donc, le mieux pour moi, si je veux avoir une belle carrière professionnelle, c’est de partir à l’étranger. » Mais il y a beaucoup de personnes qui se rendent compte que… ce n’est pas si évident que ça. Journaliste : Hervé Hayraud, merci. Vous pouvez réécouter cette chronique sur le site rfi.fr et sur lepetitjournal.com. À demain. Leçon 2 : Changer de vie ? j Piste 4. Activités 8 et 9 Thalie : Aurélie, c’est Thalie, vous me voyez bien ? Aurélie : Oui, très bien ! Bonjour ! Vous allez bien ? Thalie : Très bien ! Encore merci pour toutes ces informations. Aurélie : Je vous en prie. J’ai oublié de vous dire que nous laisserons des notes sur la table du salon pour vous donner quelques informations pratiques. Thalie : Parfait ! Nous ferons de même. Pourriez-vous aussi nous laisser quelques notes pour nous expliquer le fonctionnement de l’électroménager ? Ou encore comment changer les fusibles ? Aurélie : Oui, tout à fait. Je vous indiquerai aussi les jours de ramassage des poubelles. C’est un peu spécial ici. Nous trions les déchets mais nous devons nous-mêmes les apporter dans des poubelles communes. On voulait aussi vous demander comment fonctionne le tri sélectif à Montréal. Thalie : C’est très facile : il y a le verre, les cartons et les ordures ménagères. Ne vous inquiétez pas, je vous expliquerai tout dans mes notes. Je voulais vous demander… Est-ce qu’il y a un dépanneur à proximité de chez vous ? Aurélie : Heu… Un dépanneur… C’est-à-dire ? Thalie : Une épicerie ? Aurélie : Ah oui, vous voulez dire une supérette ? Non, mais il y a un supermarché à l’entrée de la ville. N’oubliez pas qu’ici, il n’y a pas de transports en commun. À la campagne, on ne peut rien faire sans voiture… Vous êtes sûre que vous vous plairez ici ? Thalie : Absolument ! Merci infiniment pour votre aide. Aurélie : Je vous en prie. Merci à vous. Nous avons hâte de partir ! j Piste 5. Activité 10 – J’ai oublié de vous dire que nous laisserons des notes. – Ne vous inquiétez pas, je vous expliquerai tout… – N’oubliez pas qu’il n’y a pas de transports en commun. – Pourriez-vous aussi nous laisser quelques notes pour nous expliquer le fonctionnement de l’électroménager ? – Je voulais vous demander… Est-ce qu’il y a un dépanneur à proximité de chez vous ? 4 Transcriptions – Vous voulez dire une supérette ? – Vous êtes sûre que vous vous plairez ici ? Focus langue – Grammaire j Piste 6. Activité 1 Journaliste : Partir à l’étranger, parfois du jour au lendemain… L’expatriation spontanée, c’est le thème de notre rendez-vous mensuel. Notre invité, Hervé Hayraud, est fondateur et dirigeant du quotidien en ligne lepetitjournal.com, le média des Français et des francophones à l’étranger. Hervé Hayraud : Le nombre d’expatriés classiques envoyés par les grandes entreprises a plutôt tendance à stagner ou à baisser un peu. Mais le nombre d’expatriés spontanés à l’étranger progresse chaque année d’environ 5 %. Ce sont des gens qui décident un jour de tout quitter pour s’installer à l’étranger : pour vivre leurs rêves, trouver un boulot, parce qu’ils ont rencontré quelqu’un ou parce qu’ils ont eu un coup de cœur pour un pays. Focus langue – Sons et intonation j Piste 7. Activité 4 Exemple : C’est une école internationale. 1. Partir au Québec et vivre ailleurs. 2. On échange de maisons et on change de vie. 3. Le système éducatif est différent au Québec. 4. Il y a beaucoup d’écoles à Montréal. 5. C’est une formule intéressante. 6. On part au moins pour un an. 7. On échange avec un homologue. 8. Il y a de nombreux avis sur Internet. Focus langue – Mots et expressions j Piste 8. Activité 3 – Évidemment, tout n’est pas toujours rose. – Il faut faire attention quand on part comme ça… On ne sait jamais. – Ils ont parfois tendance à trop idéaliser le pays mais attention : rien n’est jamais parfait. Il faut se méfier. – Maintenant, il faut faire attention, ce n’est pas une solution. – Ce n’est pas si évident que ça. Leçon 3 : Vivre une ville j Piste 9. Activité 5 Journaliste : Bonjour Margarida ! Peux-tu te présenter ? Margarida : Oui, bien sûr. Je m’appelle Margarida, je suis espagnole, de Minorque, une des îles Baléares, et j’habite en France depuis quinze ans. Je suis traductrice et rédactrice en freelance. Journaliste : Comment t’es-tu retrouvée en France ? Margarida : J’ai eu la chance d’obtenir une bourse du ministère de l’Éducation espagnol, qui m’a permis de venir passer deux étés en séjour linguistique. Et c’est là que tout a commencé ! Mon amour pour la France, mon amour pour la langue française, mon amour pour la découverte des autres, des étrangers. Journaliste : Qu’est-ce qui t’as attirée à Nantes ? Margarida : L’amour ! Alors que j’habitais à Paris, j’ai rencontré l’amour. Après quelques mois de TGV Paris-Nantes tous les week-ends, il a fallu trouver une solution. Me voici donc à Nantes depuis février 2015. Journaliste : As-tu eu des difficultés d’adaptation ? Margarida : Non, pas trop. Mais je trouve que ce n’est pas facile de se faire des amis. J’ai eu plus de facilité en Belgique. Ici, j’ai mis beaucoup plus de temps. j Piste 10. Activités 6 et 7 Journaliste : Si on te demandait de résumer ton expatriation en France en quelques mots, que dirais-tu ? Margarida : Je dirais « bonjour madame », « merci », « s’il vous plaît », « excusez-moi » ! Je trouve que les Français sont très gentils et polis, les champions du monde de la politesse ! Journaliste : Et le mode de vie des Français ? Margarida : C’est un mode de vie plus calme et plus posé qu’en Espagne et ça uploads/Geographie/ c3-le-transcriptions.pdf

  • 32
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager