1 INTERROGATION ADOLICILE N°1 D'ÉCONOMIE RURALE De ressortir les points forts e

1 INTERROGATION ADOLICILE N°1 D'ÉCONOMIE RURALE De ressortir les points forts et faibles des programmes agricoles en RD Congo depuis 1979 a nos jours (1979 - 2021). INTRODUCTION La présente étude a été menée pour ressortir les points forts et faibles des programmes agricoles en République démocratique du Congo depuis 1979 jusqu'à nos jours soit 1979 à 2021. Dans le cadre de ce travail, nous avions fait recourt aux différentes institutions, comme le ministère provincial de l'agriculture, DGDA, BCC, institut national de statistique, mairie de Lubumbashi et FAO. Il ressort de nos analyses, que l'évolution des programmes agricoles de 1979 à 2021, Ces productions ne couvrent pas la demande totale de la RDC, combinées aux importations, le bilan alimentaire de la RDC, demeure déficitaire pour quelques années, surtout pour le maïs et le riz. Situation qui influence parfois la hausse de prix brusque de ces produits. Les prix de ces produits sur les marchés au cours de dix dernières années ont fluctués, on constate que la variation des prix du riz et de haricot était croissante, celui de maïs a atteint le pic l'année 2013. Dans ce contexte et de longue date, le secteur agricole de la RDC a été considéré comme une perspective de développement intéressante susceptible de contribuer au décollage économique du pays. Il a mobilisé les capitaux, les énergies et les enthousiasmes. . Depuis ce constat particulièrement alarmiste, il convient de reconnaître que la situation ne s’est pas franchement améliorée, et la RDC n’est pas parvenue à valoriser son potentiel agronomique. Le pays, qui dispose de ressources naturelles importantes, ne parvient pas à faire bénéficier sa population de cette richesse : selon l’IFPRI1, la République démocratique du Congo se remet à peine des années de guerre et des bouleversements politiques. Elle doit continuer à faire face à des défis humanitaires importants. En 2012, la RDC était classée 27e sur 79 pays, selon l’indice mondial de la faim. Environ 70 pour cent de la population n’a pas accès à une nourriture suffisante, tandis qu’un enfant sur quatre souffre de malnutrition. Six des onze provinces du pays continuent de connaître des taux de malnutrition 1 aiguë générale supérieure à 10 pour cent ; plusieurs provinces (Maniema et Kasaï) ont des taux supérieurs à 17 pour cent. Au total, en 2011, selon les estimations, 4,5 millions de personnes ont connu 2 la crise alimentaire en RDC. Les problèmes causés par les troubles politiques du pays ont été accentués par les déplacements de population, la faible productivité agricole, le manque d’infrastructures de base, le manque d’accès aux services sociaux tels que les services de l’eau et de la santé. Il est largement reconnu que la succession de guerres, de pillages, de vols, l’insécurité et les déplacements de population ont précarisé les ruraux et rendu difficile la pratique de l’agriculture, ce qui a aggravé les conditions de vie déjà très pénibles de la population. Après un long déclin, qui aurait débuté avec la politique de « zaï-rianisation » initiée en 1973, le conflit de 1996-2002 a provoqué l’effondrement de l’agriculture. En principe, avec le rétablissement de la paix et le retour des déplacés sur leurs terroirs d’origine, on aurait dû assister à une résilience du secteur agricole. Celle-ci se fait cependant attendre, et la grande majorité de la population rurale dans l’ensemble du pays reste condamnée à une agriculture de subsistance, caractérisée par une productivité extrêmement faible, des coûts de commercialisation exorbitants et des marchés quasi inaccessibles.Pour ces agriculteurs, axés principalement sur l’autoconsommation, et pour les consommateurs congolais, le manioc est la principale culture vivrière du pays. Il est cultivé dans toutes les régions de la RDC. Les autres spéculations ont une importance variable en fonction des régions : le maïs dans le sud (Katanga) et le haricot dans l’est (Chausse et al. 2012). Le manioc et le maïs dominent toujours dans l’alimentation, quoique les aliments importés (blé et farine de blé, riz, haricots, produits carnés et poissons) gagnent toujours en importance. Le rapport publié en janvier 2014 et intitulé « Analyse approfondie de la sécurité alimentaire et de la vulnérabilité (CFSVA) au départ de données collectées en 2011-2012 » abonde dans le même sens (PAM 2014) : « Malgré l’énorme potentiel agricole du pays, la majorité de la population de la RDC reste largement exposée à l’insécurité alimentaire, la malnutrition et la faim. La RDC est l’un des rares pays africains qui ont un potentiel énorme pour le développement d’une agriculture durable (en millions d’hectares de terres cultivables potentielles), une diversité de climats, un important réseau hydrographique, un énorme potentiel en matière de pêche et d’élevage. Pourtant, la RDC est classée parmi les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV). En termes d’indice de développement humain, le PNUD a classé le pays au 187e rang sur les 187 pays répertoriés en 2011. » Au niveau de l’indicateur GFSI (Global Food Security Index) publié par The Economist et qui veut prendre en compte la nature multidimensionnelle de la faim, la RDC se classe au 109e rang parmi les 109 pays analysés en 20142 Le deuxième constat réside dans les formes très variées des agricultures en RDC, qui ont évolué selon des trajectoires multiples liées aux conditions agroécologiques et socioéconomiques spécifiques. Les 3 sociétés rurales sont hétérogènes et fréquemment soumises à des intérêts contradictoires. Trop souvent, ces évidences sont oubliées. Il en va ainsi notamment lorsque l’on considère que le facteur travail ne représente aucune contrainte ou que le problème du foncier est négligeable. Comment s’étonner lorsque la solidarité du clan prime, qu’un individu qui s’enrichit seul attise la jalousie, les convoitises, voire l’exclusion, du groupe ! Lorsque la sécurité collective est préférée à l’innovation individuelle qui exploite de manière intensive les ressources naturelles, la confiance dans des modèles techniques supposés tellement performants est ébranlée. Il convient d’insister sur la nécessaire durée d’adaptation pour de telles sociétés réticentes à se couler dans des vérités étrangères à leur histoire et à leur culture. Cet aspect de la problématique n’est pas nouveau. Déjà en 1958, un ingénieur agronome de Gembloux, aujourd’hui considéré comme le père de l’anthropologie sociale, attirait l’attention sur l’importance de cette dimension dans le développement agricole du Congo (De Schlippe 1956).Le troisième constat réside dans l’importance de l’investissement dans les ressources humaines en milieu rural. Celui-ci ne doit pas s’arrêter à la formation de quelques élites. Le capital humain est primordial. Il se mesurera à la capacité des hommes et des femmes à s’organiser, à innover, à assumer des responsabilités et finalement à s’adapter. Le développement agricole n’est pas seulement une question de ressources naturelles ou financières. Il est d’abord une question de capacité humaine et d’organisation. La formation et le progrès technique qui en découle sont les meilleurs gages pour une stratégie de lutte contre la pauvreté.3 FORCES ET FAIBLESSES DES PROGRAMMES AGRICOLES EN RDC DEPUIS 1979 A NOS JOURS (1979 - 2021) 1979 points Faibles Dans les années 65, le secteur agricole a été négligé au profit des activités du secteur minier, plus particulièrement le cuivre. Malgré l’engagement pris en 2003 à Maputo au Mozambique par les Chefs d’Etats de l’Union Africaine d’allouer au moins 10% du budget national annuel au secteur agricole, celui de la RDC se situe encore à environ 3%. Cependant, à partir de 2012, on observe une légère augmentation dans la production agricole en milliers de tonnes de Manioc en cossettes, Maïs, Riz Paddy, 4 Haricot et Pois respectivement 15.080, 1.157, 318, 125. La production agro-industrielle est évaluée à 26 144 tonnes de Café robusta, 5 636 tonnes de Café arabica, 5 353 tonnes de Cacao, 3.508 tonnes de Thé, 3.485 tonnes de Tabac, 8.487 tonnes de Oléagineux, 2.790 tonnes de Quinquina, 1 996 565 tonnes de Canne à sucre, etc. Quant à la production animale, les mêmes statistiques rapportent, pour la même période, une augmentation dans la production des têtes de bovins ; ovins ; porcins et volaille de : 208.605; 3.620; 15.205 et 241.545 respectivement pour la période 2010-2014. La population congolaise est actuellement estimée à plus de 70 millions et croît à un taux annuel de près de 3 %. Elle est à prédominance féminine (53 %) et extrêmement jeune avec 50 % ayant moins de 15 ans. La majeure partie de la population congolaise vit en milieu rural.  Le manque d'équipements et de la maîtrise ou la qualité ,  Les difficultés d'accès au crédit, au conseil, et aux formations spécialisées,  mécanisation du décorticage du mil ou du fonio, etc. Mais il reste d’immenses chantiers, que ce soit au niveau de la production,  du stockage,  de la productivité de la transformation ou de la maîtrise de la qualité sanitaire des produits. Les batteuses,  les nettoyeurs, les décortiqueuses, les équipements de seconde transformation (rouleurs, tamiseurs, etc.),  les séchoirs pour les zones humides,  traitements à petite échelle ne font pas encore l’objet d’une production locale suffisante pour couvrir les besoins, même si les fabricants chinois ou indiens s’intéressent au marché. 1979 point forts  Les uploads/Geographie/ eco-rural-brig-tp 1 .pdf

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