A G I R FRANÇAIS TOUS NIVEAUX COORDONNÉ PAR CÉLINE BEAUGRAND BERTRAND LECOCQ ÉC
A G I R FRANÇAIS TOUS NIVEAUX COORDONNÉ PAR CÉLINE BEAUGRAND BERTRAND LECOCQ ÉCRIRE EN FLS ET FLSCO Apprendre à écrire en français aux élèves allophones CONTENUS COMPLÉMENTAIRES EN LIGNE A G I R COORDONNATEURS Céline Beaugrand, conseillère académique (CASNAV – Rectorat de l’académie de Lille) Bertrand Lecocq, directeur coordonnateur académique (CASNAV – Rectorat de l’académie de Lille) AUTEURS Cadrage théorique Céline Beaugrand : La didactique de l’écriture en FLSCo ; Présentation du module 2 Bertrand Lecocq : La didactique de l’écriture en FLS ; Présentation du module 1 ; Les étapes successives de l’oral à l’écrit ; Démarches 2 à 5 Stéphanie Toris, conseillère académique CASNAV Lille : Démarche 1 Séquences et documents annexes des modules 1 et 2 Céline Beaugrand Sophie Bigot de Préameneu, conseillère académique CASNAV Lille Marianne Bouziane, conseillère académique CASNAV Lille Marine Delporte, conseillère académique CASNAV Lille Virginie George, enseignante UPE2A itinérante 1er degré Pas-de-Calais Estelle Guilmet, enseignante UPE2A 2nd degré secteur Tourcoing Marie-Adeline Héroguet, enseignante UPE2A 2nd degré secteur Douai Florence Kolacki, enseignante UPE2A 2nd degré secteur Valenciennes Bertrand Lecocq Nadège Riocreux, enseignante UPE2A 2nd degré secteur Lens-Hénin-Liévin Stéphanie Toris Cyril Valiau, enseignant UPE2A 1er degré secteur Roubaix Référentiel-sons illustré FLS Stéphanie Toris FRANÇAIS TOUS NIVEAUX ÉCRIRE EN FLS ET FLSco L’écriture en français enseignée aux élèves allophones Directeur de publication Jean-Marie Panazol Directrice de l’édition transmédia Stéphanie Laforge Directeur artistique Samuel Baluret Coordination éditoriale Ariane Mizrahi Chargé de suivi éditorial Dimitri Bourrié Mise en pages Christophe Malric Dimitri Bourrié Illustrations Carole Detrez Frédéric Moreau Réseau Canopé Conception graphique DES SIGNES studio Muchir et Desclouds Couverture © Réseau Canopé ISSN : 2425-9861 ISBN : 978-2-240-04365-8 © Réseau Canopé, 2018 (établissement public à caractère administratif) Téléport 1 – Bât. @ 4 1, avenue du Futuroscope CS 80158 86961 Futuroscope Cedex Tous droits de traduction, de reproduction et d’adap tation réservés pour tous pays. Le Code de la pro priété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L.122-4 et L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustra tion, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ». Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français de l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris) consti tueraient donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. Les coordonnateurs remercient : – Les enseignants UPE2A de l’académie de Lille qui ont expérimenté les séquences : Catherine Krzepisz, Manuella Corbière, Lucie Debienne, Xavier Lefebvre, Alice Gillio, Anne Vannoye, Céline Leprévost, Mathilde Payen, Marie-Christine Blayac, Véronique Couvreur, Natalia Lacarrière, Jean-Philippe Ebran. – Les enseignants-formateurs UPE2A-CASNAV de l’académie d’Amiens qui ont expérimenté les séquences : Mickaël Albert, Delphine Déchance, Stéphanie Fayard, Marilyn Himmesoete. – Les enseignants de SVT, histoire-géographie, phy sique-chimie et mathématiques de l’académie de Lille pour leur relecture attentive et leurs conseils avisés : Nathalie Dezitter, Fanny Léchevin, Raphaël Petit, Laurent Tessier, Jean Valengin. – L’équipe de Réseau Canopé pour sa précieuse col laboration : Renée-Paule Crépel, Dimitri Bourrié, Ariane Mizrahi. Sommaire 7 Préface 9 Introduction Partie 1 13 CADRAGE THÉORIQUE ENSEIGNER LA PRODUCTION D’ÉCRITS EN FLS ET FLSCO 14 La didactique de l’écriture en FLS 17 La didactique de l’écriture en FLSco 22 Les étapes successives de l’oral à l’écrit 26 Les démarches Partie 2 47 MODULE 1 ÉCRIRE EN FLS 48 Introduction 49 Tableau d’organisation des contenus 50 Tableau synthétique des contenus grammaticaux 51 Les séquences 52 Les aides à la différenciation 55 L’INDIVIDU 56 Se présenter 59 Présenter quelqu’un 62 Gouts, loisirs, préférences, sentiments 64 La famille 67 LE QUOTIDIEN 68 École, collège, lycée 71 Emploi du temps, disciplines, matériel scolaire 74 La maison 77 LE CORPS 78 La santé, les parties du corps 81 L’alimentation 85 Les sports 88 Les vêtements et accessoires 91 L’ENVIRONNEMENT 92 La ville 96 Les commerces 99 Voyages, pays, paysages 102 Nature, animaux 105 LE TEMPS 106 Date, calendrier, chronologie 109 Mois et saisons, météo 112 Les âges de la vie 115 LES MÉDIAS 116 L’ordinateur 119 L’actualité PARTIE 3 123 MODULE 2 ÉCRIRE EN FLSCO 124 Justification des choix didactiques et pédagogiques 125 Méthodologie 126 Organisation des contenus 129 DÉCRIRE 130 Décrire une construction géométrique 132 Rédiger un portrait 135 Décrire un monument 138 Décrire un paysage 141 Décrire une œuvre d’art 143 Décrire un phénomène naturel 147 RELATER, NARRER 148 Rédiger un programme de construction 150 Rendre compte d’un phénomène naturel cyclique 152 Relater la réalisation d’une expérience 155 Présenter des évènements de manière chronologique 158 Rédiger la biographie d’un personnage historique 160 Rédiger un conte 163 EXPLIQUER, ARGUMENTER 164 Expliquer le fonctionnement d’un objet technique 167 Expliquer un schéma fonctionnel 170 Rédiger un message de prévention 172 Expliquer une légende 175 Expliquer un relevé de données 178 Rédiger un argumentaire 181 Médiagraphie 184 CONTENUS COMPLÉMENTAIRES EN LIGNE Accédez aux contenus en ligne en suivant les étapes présentées en fin d’ouvrage SOMMAIRE Préface Peut-on parler de progrès en matière d’enseignement des langues ? La propo sition serait audacieuse tant le concept de progrès est complexe, voire flou. Quels paramètres prendre en considération ? Sur la base de quels résultats se fonder tant les objectifs d’une période à une autre sont variés, tant le pro fil des publics diffère ? En revanche, il est permis de constater l’existence de moments de ruptures dans les démarches d’apprentissage adoptées et l’on sait qu’un des moments forts de cette « rupture », dans l’enseignement scolaire des langues, se traduisit par le passage d’un enseignement fondé sur l’acquisi tion du vocabulaire et des formes syntaxiques de base, sous la forme de textes à lire et à traduire, à un enseignement fondé sur la capacité à communiquer. Dans la première démarche, la langue servait à représenter un autre monde, celui dans lequel la langue que l’on souhaitait acquérir était en usage, l’an glais ou l’allemand par exemple, et certains se souviennent peut-être encore, souvenirs d’élèves des lycées d’autrefois, de collections telles que celles de Carpentier et Fialip pour l’anglais ou de Bodevin et Isler pour l’allemand, qui furent en usage pendant de très nombreuses années. Dans cette perspective là, une langue servait à « parler de » quelque chose, et de nombreuses listes de mots étaient ainsi proposées aux élèves, classées par thèmes et mise en textes. Mais on voulut bien convenir un jour, sous l’influence certainement de l’apprentissage des langues aux adultes, qu’une langue servait aussi à com muniquer, c’est à dire à « parler à » quelqu’un. La fonction communicative s’imposait au détriment d’une fonction référentielle dont l’excès dans l’usage avait eu pour effet de figer l’apprentissage de la langue et de rendre les élèves incapables de prendre place dans un échange oral en face à face avec un locu teur de cette langue. Parler à quelqu’un, c’était ainsi travailler sur la dimension énonciative de l’échange, sur la prise en compte du locuteur, mais aussi sur les conventions qui présidaient à cet échange fondamentalement oral. Mais à s’inscrire dans une approche résolument communicative des apprentissages, on finissait par perdre vue le fait que si l’on parle bien « à » quelqu’un, on doit aussi lui parler « de » quelque chose. Ce qui eut pour effet de placer au second rang des préoccupations tout ce qui se rapportait à l’apprentissage du vocabu laire, abordé alors de façon occasionnelle, sans fil directeur véritable, comme si l’acquisition d’une compétence lexicale constituait le solde d’un apprentis sage dans lequel la maitrise de l’interaction occupait le premier rang. Bien évidemment, le caractère cursif de cette présentation conduit à un cer tain nombre de simplifications qui ne rendent pas pleinement compte du caractère beaucoup moins abrupt des contrastes ainsi dépeints. Les appren tissages scolaires sont l’objet de transformations lentes plus que de ruptures véritables. Mais cette difficulté à donner sa place au vocabulaire, à en orga niser un apprentissage raisonné, est bien présente. Il suffit à cet égard de relire le texte de présentation du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) pour ressentir la difficulté des auteurs à donner place à 8 ÉCRIRE EN FLS ET FLSCO SOMMAIRE une thématique dont l’actualisation en langue serait le vocabulaire. Or tout le monde sait bien que, dans le système éducatif français, la compétence lexi cale joue un rôle particulièrement important. Il suffit de considérer le voca bulaire des uploads/Geographie/ ecrire-en-fls-et-flsco 1 .pdf
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- Publié le Aoû 26, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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