I. DEFINITIONS DES CONCEPTS. a. EDUCATION Selon EMILE DURKHEIM : « l’éducation

I. DEFINITIONS DES CONCEPTS. a. EDUCATION Selon EMILE DURKHEIM : « l’éducation est une action exercée par une génération adulte sur celles qui ne sont pas encore mures pour la vie sociale. » Elle a pour but de développer un certains nombres d’aptitudes physique, intellectuelles et morales qu’on réclame de nous en société. L’on peut également dire en des termes plus simple que l’’éducation est l’art de former une personne, de développer ses qualités de façon à lui permettre d’affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité plus épanouie. b. EDUCATION PRIMAIRE Souvent appelé enseignement de base ou enseignement élémentaire fondamental, elle vient juste après l’enseignement maternel dans la hiérarchie du système éducatif camerounais. Selon le bulletin de l’UNESCO (1998 p27) elle désigne des programmes éducatifs conçus sur la base d’unités dispensés à des élèves âgés de 5 à 12 ans dans le but de leur offrir une formation à l’écriture, la lecture, le calcul et des connaissances de base. c. MODERNITE Formuler pour la première fois au début du 19eme siècle, le concept de Modernité trouve son origine dans la référence à la philosophie antique durant la RENAISSANCE et singulièrement durant les premières années du 16eme siècle. Ce concept renvoie donc à l’idée d’agir en conformité avec son temps et non plus en fonction des valeurs considérées comme dépassée. d. MYTHE Il peut être défini comme étant l’expression d’une idée ou d’un récit poétique fabuleux qui met en scène des faits imaginaires, des êtres surnaturels, etc. Au vu de notre contexte nous pouvons dire qu’il renvoie à un fait irréel, une construction imaginaire, un mensonge ou même un bluff … e. REALITE Est un concept en contradiction total avec le mythe, il s’agit ici de la représentation d’un fait réel, palpable et vérifiable. II. PRESENTATION DU CONTEXTE DE L’EDUCATION PRIMAIRE AU CAMEROUN Le système éducatif camerounais a connu sa première école en 1845 à BIMBIA près de la ville actuelle de LIMBE dans le FAKO, elle a été créé par un missionnaire jamaïquain, le pasteur JOSEPH MERRICK, et aujourd’hui elle est dirigée par le Ministre ETOUNDI NGOA LAURENT SERGE. L’enseignement au Cameroun est encadré par plusieurs loi comme la loi No 98 /00 du 14 avril 1998, le primaire en particulier est divise en deux niveaux à savoir l’enseignement maternel (qui encadre des élèves âgés entre 3-4 ans et le cursus dure 2 ans) et l’enseignement primaire (qui encadre des élèves âgés entre (5-6ans pour un cursus de 6 ans à savoir : niveau 1 SIL-CP ; niveau 2 CE1-CE2 ; et niveau 3 CM1-CM2). Il assure sa présence sur le terrain de par quelques particularités comme : le bilinguisme, le multiculturalisme, et l’éducation exclusive /inclusive, etc.  Grace au Bilinguisme, les élèves ont le droit et la liberté de se faire former / d’étudier en anglais et/ou en français et peuvent obtenir et peuvent obtenir des diplômes de même équivalence ; à l’instar des écoles primaires anglophones ou l’on obtient son ORDINARY LEVEL CERTIFICATE qui est l’équivalent du CEP en système francophone.  Le Cameroun étant un pays regroupant diverses cultures, il prône dans son enseignement le Multiculturalisme qui est le mélange des ethnies afin de cultiver le « vivre ensemble » pour un épanouissement collectif ; d’où la présence d’enfants venant d’horizons diverses, dans les salles de classe ; la création d’activité comme des journées culturelles ou tout un chacun doit parler en sa langue.  L’éducation exclusive est une éducation chargée de l’encadrement des enfants en général, mais avec le temps on s’est rendu compte que les enfants vivants avec handicap étaient délaissés mais nous assistons à la naissance d’écoles inclusives qui assure l’éducation de ces enfants aux besoins spécifiques ;tout ceci suite aux signatures de plusieurs traités relatifs aux droits humains et objectifs internationaux tels que :L’ARTICLE 24 DE LA CONVENTION DES USA AUS DROITS DES PERSONNES HANDICAPES et les 17 OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE adoptés pour s’attaquer aux inégalités dans le monde d’ici 2030 et ainsi donc promouvoir une éducation de qualité et une insertion dans la société pour tous. Comme exemple d’école inclusive nous avons L’ECOLE BILINGUE ET INCLUSIVE LOUIS BRAILLE dirigé par JULIETTE NGONO, le centre PROMHANDICAM, etc. Bien que nous ayons des écoles primaires privés, la norme est régie par l’ETAT et cette dernière veille à la bonne réalisation de certains points fondamentaux, elle contribue donc au travers de la création de nouvelles infrastructures (école, salle de classe, salle informatique …) ; en faisant des dons (matériel didactique, tables bancs, etc.) ; en subventionnant les sorties scolaires (zoo, musée…) et veille également au recrutement et la formation des enseignants. Cependant, en dépit de tous les efforts fournis pour rendre le fonctionnement du système éducatif irréprochable nous observons quelques manquements. III- LES LIMITES DU SYSTEME EDUCATIF PRIMAIRE AU CAMEROUN L’éducation de Base de notre pays fait face à de nombreux manquements ; nous les avons donc classifiées tels que suit : les problèmes d’ordre général et les problèmes d’ordre spécifique. Lorsqu’on parle des problèmes d’ordre général nous faisons référence à ces manquements que l’on peut rencontrer un peu partout au pays, il s’agit ici de :  Le non-respect de la gratuité scolaire dans le public, pourtant instituer par le décret présidentiel du 19 Février 2001 dans son article 47 qui stipule : « les élèves des écoles primaires publiques sont exemptés des contributions annuelles exigibles » cependant nous observons depuis des années jusqu’à nos jours ce non-respect qui motive l’analphabétisation des enfants issus de famille démuni.  Nous observons également que pour une population nombreuse, un nombre d’enfants élevés il manque des infrastructures adaptées à recevoir cet effectif, certes ; avec l’arrivée des écoles privées la tâche n’est plus immense mais elle n’en demeure pas moins importante face l’absence d’écoles, de salle de classe, de tables bancs, de tableaux noirs visibles, de toilettes fonctionnels, etc.  Le problème le plus flagrant même étant celui de la qualité de l’enseignement déplorable du à raisons : la mauvaise formation des enseignants ,nous ne retrouvons plus d’enseignants performants,patient,travailleur et motivé comme autre fois ; et la mauvaise gestion des salaires, le salaire de base d’un enseignant selon les archives camerounaises est de 90.325F mais l’on observe qu’ils ont à peine droit à cette somme qui suffit à peine pour vivre dignement, surtout les enseignants du privé qui se retrouve souvent sans rien, l’Etat devrait veiller à ce que chaque citoyen employé perçoive son salaire pour lequel il a signé un contrat, encore plus des enseignants. Les problèmes d’ordre spécifique nous renvoient à des cas précis, il s’agit ici de :  Le manque de sensibilisation, jusqu’aujourd’hui nous avons des parents qui privilégie les travaux champêtres à l’éducation scolaire des enfants, d’autres dans certains cas de religion préfère que les enfants fassent juste l’école coranique. Si l’Etat mettait sur pied des campagnes de sensibilisation et faisait valoir le décret présidentiel parlant de la gratuité scolaire on avancerait d’un grand pas vers une éducation pour tous ; nous avons par exemple le cas de l’école de OURO-Mésséré qui a menacé de fermer par manque d’effectif. Nous avons également le manque de sensibilisation autour de l’éducation inclusive, beaucoup ne save pas qu’un enfant avec handicap peut étudier et obtenir son diplôme comme tous ces autres enfants dits normaux, pourtant il existe même des centres adaptés à leurs besoins.  La disparité régionale ,ici nous observons que certaines régions dans le Septentrion sont un peu délaissées, elle accuse du retard au niveau de l’implantation des écoles et des infrastructures y afférentes par rapport à d’autres régions dans le pays ; nous observons également la différence sur le niveau d’étude ;un enfant qui a obtenu son CEP à Mokolo dans le Septentrion a difficilement le niveau de celui qui a obtenu son diplôme en ville ou à Baganté par exemple, pourtant il s’agit d’un même programme éducatif dispensé dans tout le pays.  Enfin, nous observons la négligence sur le plan de la formation des enseignants de l’éducation inclusive, nous rencontrons à peine des enseignants formés, et capables d’encadrer des enfants dans ce cadre là, sans oublier le manque d’infrastructure adaptée. PLAN DU TRAVAIL INTRODUCTION I. EFINITIONS DES CONCEPTS. a. EDUCATION b. EDUCATION PRIMAIRE c. MODERNITE d. MYTHE e. REALITE II. PRESENTATION DU CONTEXTE DE L’EDUCATION PRIMAIRE AU CAMEROUN III. LES LIMITES DU SYSTEME EDUCATIF PRIMAIRE AU CAMEROUN CONCLUSION INTRODUCTION Le développement d’un pays commence tout d’abord par son éducation c’est dans cette optique que le Cameroun a établi une stratégie politique éducative afin d’augmenter son taux d’alphabétisation. Sachant que le système éducatif camerounais repose sur trois enseignement à savoir : l’enseignement de base, l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieure qui sont encadrés par des lois d’orientation d’éducation comme celle du 14 avril 1998. Peu on également dire qu’elle soit réellement manifeste sur le terrain ? Parlant plus précisément de l’éducation de base, nous nous pencherons d’une part sur les points particuliers qui nous permettent de déclarer qu’il existe bien une éducation primaire et d’autre part nous examinerons les uploads/Geographie/ expose 12 .pdf

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