Université Badji Mokhtar _ Annaba Faculté des sciences Département de Biologie
Université Badji Mokhtar _ Annaba Faculté des sciences Département de Biologie Thème : Convention de ramsar et les sites algérien concernés par cette convention Travail réalisé par : Boukhedir Safa Sous la direction de : Dadci Walid 2019 / 2020 La Convention de Ramsar, Officiellement Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, aussi couramment appelée convention sur les zones humides, est un traité international adopté le 2 février 1971 pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd'hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative sous la désignation de site Ramsar. Elle engage les signataires à : tenir compte de la conservation des zones humides dans leurs plans d'aménagement, et de veiller à une utilisation « rationnelle » des zones humides ; inscrire des sites sur la liste Ramsar et promouvoir leur conservation ; préserver les zones humides inscrites ou non dans la liste Ramsar, soutenir la recherche, la formation, la gestion et la surveillance dans le domaine des zones humides ; coopérer avec les autres pays, notamment pour préserver ou restaurer les zones humides transfrontalières. La liste des zones humides d'importance internationale contient, début 2009, 1828 sites (dont 931 en Europe, soit 51 % du total en nombre et 14 % de la surface totale), représentant une surface de plus de 1,6 million de kilomètres carrés, alors qu'en 2000, il n'y en avait que 1021. Le pays comprenant le plus de sites est le Royaume-Uni avec 169, tandis que le pays ayant la plus grande surface de zones humides listées est le Canada avec plus de 130 000 km2, dont le Golfe de la Reine-Maud avec 62 800 km2. 168 pays (sur 192 dans le monde) ont actuellement signé cette convention, contre 119 en 2000[3]. Ils étaient 18 en 1971. Le dernier pays à avoir signé la convention est le Soudan du Sud, le 10 juin 2013[4],[5]. 2 122 sites ont été désignés pour une superficie totale de 205 366 160 hectares. Les pays signataires se rencontrent tous les trois ans lors d'une conférence, la première ayant eu lieu à Cagliari (Italie) en 1980 et la dernière conférence des parties ayant eu lieu en 2009 en Corée. Les pays signataires n'ont néanmoins pas doté la convention de moyens propres et la dernière conférence des parties n'a pas trouvé de consensus pour l'intégrer au sein de l'ONU (pour des raisons d'économies financières). Des avenants à la convention initiale ont été adoptés à Paris en 1982 et à Regina en 1987. Les parties se réunissent tous les 3 ans et votent des résolutions et recommandations et, chaque année, un comité permanent composé de représentants des 6 « régions Ramsar » se réunit pour gérer la convention et prendre les décisions courantes. Ce Comité et la Convention s'appuient sur un secrétariat, un organe subsidiaire jouant le rôle d'un conseil scientifique (« Groupe d'évaluation scientifique et technique » ou GEST) et un autre chargé du programme de communication, d'éducation, de sensibilisation et de participation du public (CESP) et sur des organisations internationales ONG partenaires. Le secrétariat et le comité permanent de la convention se trouvent à Gland (Suisse), avec celui de l'Union mondiale pour la nature (UICN)[6],[7]. Chaque année, le 2 février, en commémoration de la signature de la convention, les Journées mondiales des zones humides sont organisées par différentes associations, collectivités ou organismes d'état pour sensibiliser le grand public à ces milieux[8]. Les sites algériens concernés par cette convention L’Algérie compte environ 1500 zones humides, 1000 naturelles et 500 artificielles (barrages et autres retenues). Ce nombre a été élevé récemment à 2300, mais l’inventaire est approximatif et imprécis. Il reste en effet à parfaire les critères d’inventaires car une zone humide ce n’est pas uniquement la présence de l’eau. A ce jour l’Algérie a inscrit sur la « Liste Ramsar » 50 sites qui couvrent près de 3 millions d’hectares. Les zones humides algériennes se distinguent par une étonnante diversité dont certaines sont d’une indéniable originalité. Avec ces classements, la communauté internationale a pu découvrir des zones humides d’un genre exceptionnel comme les oasis ou encore les «gueltas», ces résurgences miraculeuses d’eaux souterraines, blotties dans le sein des massifs sahariens, dans la région la plus aride de la planète. L’Algérie a adhéré à la Convention Ramsar en 1983 en inscrivant des deux premiers sites : le lac Oubeïra et le lac Tonga qui sont également des zones intégrales du Parc national d’El Kala, dans la wilaya d’El Tarf à l’extrême nord-est du pays. Il faut cependant souligner que, contrairement à l’idée répandue, l’inscription d’un site sur la liste Ramsar ne lui confère aucun statut de protection. En revanche, elle impose aux autorités centrales et locales qui ont l’ont soumis à l’inscription de prendre un ensemble de dispositions juridiques, administratives et techniques à la mesure de la reconnaissance de l’importance internationale de ses valeurs biologiques, économiques et culturelles. uploads/Geographie/ expose-de-boukhedir-safa.pdf
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- Publié le Jul 11, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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