Exposé : Pour un commerce mondial plus juste Le livre « Pour un commerce mondia

Exposé : Pour un commerce mondial plus juste Le livre « Pour un commerce mondial plus juste » est co-écrit par Andrew Charlot, chercheur à la London School Economy et par Joseph Stiglitz, économiste Américain, lauréat du prix Nobel d’economie de 2001 ayant servi au sein de l’administration Clinton comme responsable du Council economic Adivser de 1995 à 1997. C’est sur la base de son expérience comme vice-président et économiste en chef de la Banque Mondiale de 1997 à 2000 qu’il va écrire le livre « La Banque mondiale, le coup d’etat permanent » dans lequel il critique la subordination de cette institution aux interets des puissances occidentales comme nous l’avons vu dans les exposés précédents. C’est dans ce même sillage que se situe l’economie générale du propos de ce livre notamment par la critique qu’elle porte sur les cycles de négociations ayant conduit à la création de l’Organisation du Commerce Mondiale et des politiques menés par cette même organisation qui seraient favorable aux interets des pays développés aux détriment des pays en voie de développement notamment dans la mise en œuvre d’accords de commerce non réciproque consolidant des effets de distorsion. Les deux co-auteurs appartiennent aux réseaux, Initiative Policy Dialogue, réseaux d’économiste, de politistes et de représentants de la société civile des pays du Sud et Nord fondé en 2001 par Joseph Stiglitz. La plupart du travail de recherche de cette organisation est focalisé sur la proposition de solutions économique aux pays en voie de développement par l’édification de politique alternatives sur lequel se base pour une grande partie cette ouvrage notamment par des solutions qui pourrait être mise en œuvre afin de rééquilibrer le commerce mondial en faveur du développement dit des pays du « Sud ». Par ailleurs ces propositions ont été également émis dans des rapports commandés de l’organisation du Commonwealth pour l’instauration d’un cycle de développement sur lequel nous allons revenir dans le développement de cet exposé mais aussi d’observations qui ont présenté dans le cadre des assemblées annuelle du groupe de la Banque mondiale et du FMI. Ce livre parait en 2005 à la veille de la sixième conférence ministérielle de l’OMC qui se tient à Hong Kong sur fond de tensions entre les délégations des pays développés et en voie de développement dont ces dernières plaident pour une résorption des déséquilibres des règles du commerce mondial notamment en souhaitant un accès plus ouvert aux marchés des pays riches afin de favoriser leur exportation mais aussi pour l’assouplissement des mesures de libéralisations de leurs marchés intérieures qui seraient défavorables à la compétitivité de leurs secteurs économiques notamment celui de l’agriculture et de l’industrie et fragiliserait les systèmes socio-économiques de ces pays , cependant les demandes d’assouplissement de règle dans le secteur agriculture n’ayant pas donné suite présage d’une crispation globale à la veille ce nouveau cycle de négociation. Si Joseph Stiglitz et Andrew Charlton sont favorable à une ouverture du commerce mondiale ils réfutent le mouvement de libéralisation économique mené depuis les années 80 notamment basé sur le consensus de Washington et de ses inspirations sur des thèses néo- libérales classique qui serait inadapté et inapplicable à la situation socio-économique des pays en voie en de développement et conduirait à un processus de libéralisation économique je cite « transversale aux orientations politiques des pays industriellement avancés. » en prenant notamment l’exemple les cycles de négociations comme l’Uruguay et du Seattle de 1994 et 1999 qui en serait l’émanation notamment par le fait des facilité d’accès au marché des biens et services qu’elles ont octroyés jugé asymétrique du fait qu’elles ont consolidés pour les pays du nord leurs exportation tout en maintenant une protection terme d’importation et des pays du sud impacté par de fortes importations du à des mesures disproportionnés en terme d’ouverture de leurs marchés intérieures . Ces deux cycles de négociations conduisent à parachever en 1999, la création de l’OMC. Cependant les évènements de Seattle menés par des mouvements altermondialistes ont amené par une prise de conscience des pays occidentaux et de responsabilité par des pays du sud qui vont accentuer leurs revendications au sein des cycles de négociations amenant ce qui conduira lors du Doha Round de 2001 a la proposition d’un cycle de développement afin de résorber les déséquilibres du commerce mondial. Ainsi nous verrons à travers ce livre comment les deux auteurs en se basant sur un constat d’échec des mesures de libéralisation des années 90 plaident pour un rééquilibrage par des politiques qui permettraient une meilleure integration du système de commerce mondial qui conduirait à une plus forte participation aux échanges internationaux et à en tirer profit mais aussi de la nécessité d’une réforme de l’OMC qui conduirait à une action je cite « plus équitable et transparente » Il conviendra dans un premier temps d’aborder des effets de distorsion que dispose les accords de commerce et de leur caractère asymétrique et des effets néfastes qu’elles ont sur le développement des pays en voie de développement et du rapport de force inégal avec les pays développés puis dans un second temps quelles seraient les priorités et mesures et renégociations d’accords qui devraient être intégrés dans un cycle de développement afin de permettre une meilleure integration des pays en voie de développement dans le commerce international porteur de gain de bien-être. I. Selon Joseph Stiglitz et Andrew Charlton , la plupart des mesures prises et adoptés lors des précédents cycles de négociation notamment visant à libéraliser le commerce international et à ouvrir les marchés des biens et services des pays en voie de développement et les conséquences qu’elles ont eu dans le creusement des disparités en terme de capacités socio-économiques vis-à-vis des pays développés s’expliqueraient par le fait qu’elle soient prédéfinis par des groupes pression imprégnés de l’orthodoxie de l’économie classique mais aussi qu’elles reposent pour la grande majorité sur ces même modèle économique néoclassique et des théories traditionnelles du commerce international. Selon ces doctrines, le libre échange favoriserait le bien-être. Dont par conséquent, en appliquant ces mesures de libéralisation aux pays en voie de de de développement, l’essor économique de ces derniers. Cependant si les deux auteurs expliquent que ce postulat peut être démontré dans le cadre de pays développés ou l’etat à la capacité de réguler les imperfections du marché celle-ci ne serait pas vérifié pour les pays en voie de développement ceux qu’ils expliquent en le démontrant notamment en appliquant les thèses néoclassiques aux situation socio- économique d’entre elles, premièrement en prenant la thèse émis par l’économiste Anglais David Ricardo en 1817 celui de l’avantage comparatif qui dispose que dans un contexte de libre-échange , un pays se spécialise dans sa production ou elle est le plus forte et le plus offensive à l’exportation ce qui conduirait de surcroit à sa compétitivité au détriment d’autre filières économique efficace qui serait par conséquent détruit mais qui amènerait au redéploiement du capital matériel et humain de celle-ci dans le premier secteur de production. Cette spécialisation dans le cadre d’un large marché permettrait d’engrainer des taux de croissance élevés et à amener à plus de débouchés. Dans ce cas de figure, les deux économistes confirment en effet qu’elle fonctionnerait dans le cas de pays développés qui sont en situation de plein-emploi et ou l’etat joue un rôle prépondérant dans la mise en place de ces ajustements et d’en la prise en charge de ses couts (en termes de financement de formation, d’allocations-chômage). Cependant cette thèse serait inapplicable dans les pays en voie de développement notamment dans le cas de la mise en place de ces couts d’ajustement du fait qu’elle ne prend pas en compte d’autres facteurs notamment la situation socioéconomique préexistante dans ces pays que l’on peut citer : -Un fort de chômage structuré plus élevés - une forte partie de l’emploi lié au secteur de l’informel -des filets de sécurité sociales institué plus faible et une incapacité des états à allouer des ressources dans la mise en œuvre de politiques de formation et des subventions en termes d’allocation dû à des recettes publiques plus amoindries compte tenu d’une assiette fiscale plus resserré que les pays en voie de développement Par ailleurs, ils soulignent les entreprises n’ont pas la capacité d’avoir une bonne information du marché en raison d’un marché des capitaux est plus instable et celui des risques plus ancrés ce qui permet difficilement aux entreprises de s’adapter et d’engager différents couts d’ajustement. Ainsi, par cette démonstration , les deux économistes démontrent qu’il n’ya pas de corrélation évidente entre libre échange et la croissance économique .Ils expliquent cette mauvaise perception le fait que la politique de l’OMC et les cycles de négociations n’incluent pas dans la mise en œuvre de ses mesures , une analyse des impacts de celle-ci en ne prenant pas en compte les déséquilibres économique qu’elles peuvent causer , l’etat des institutions du pays et l’environnement sociogéographique dans lequel elles s’inscrivent . Comme autre démonstration, Joseph Stiglitz et Andrew Charlton prennent le cas de la mise en œuvre de l’ALENA depuis 1994, l’accord de uploads/Geographie/ expose-pour-un-commerce-moncial-plus-juste 1 .pdf

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