2 DRENET : BOUAFLE Année Académique : 2018- 2019 DDNET : SINFRA GROUPE SCOLAIRE

2 DRENET : BOUAFLE Année Académique : 2018- 2019 DDNET : SINFRA GROUPE SCOLAIRE GSFRA CLASSE : 3e 2 THEME : SOMMAIRE DISCIPLINE FRANCAIS 1-KOUADIO AKISSI DORCAS 2-KOUAKOU ADJOUA CHRISTINE 3-KOUNI KORGO ASSETA 4-MARIAM ALZOUMA 5-COULIBALY KIDINNIN BINTOU EXPOSANTS Professeur M . KANGOUTE Introduction Aujourd’hui, près de 250 millions d’enfants travaillent dans le monde, dont plus de 150 millions dans des conditions dangereuses. Par ailleurs, chaque année, plus d’1 million de ces enfants seraient victimes de la traite d’êtres humains. Le travail des enfants fait référence à tout travail ou activité qui les prive de leur enfance. En effet, ce sont des activités qui portent préjudice à la santé physique et mentale des enfants et qui entravent leur bon développement. I- Les causes Différentes causes peuvent expliquer la traite d’enfants à travers le monde : La pauvreté : à la recherche de meilleures conditions de vie, les enfants sont souvent attirés par les trafiquants, qui leur font croire qu’ils pourront aider leurs familles. Parfois, lorsque les familles n’ont plus les moyens d’entretenir leurs enfants, ils n’ont pas d’autres choix que de les abandonner aux mains des trafiquants. Les enfants des rues et les orphelins sont également des victimes idéales : vulnérables et livrés à eux-mêmes, les trafiquants leur promettent une "famille" et des meilleures conditions de vie dans un autre pays. Le manque d’éducation : le manque d’éducation et l’analphabétisme rendent les enfants et les parents beaucoup plus vulnérables aux trafiquants. Ils ne connaissent pas leurs droits, ni comment les faire valoir. Sans ces informations vitales, ils tombent rapidement à la merci du crime organisé. Crises humanitaires : La traite d’enfants est particulièrement importante dans les régions frappées par des catastrophes naturelles ou par la guerre. Souvent loin de leur communauté d’origine, sans logement ni travail, les familles ou les enfants se retrouvent très vulnérables. Un grand nombre d’entre eux sont enlevés ou recrutés au sein de camps de réfugiés. Corruption : La traite d’enfants est une source de revenus très importante. C’est un trafic tellement rentable que les réseaux illégaux de la traite ne cessent de s’agrandir. Ils impliquent souvent des membres de la police, des services sociaux ou des médecins qui cherchent à arrondir leurs fins de mois. Défaut d’enregistrement à la naissance : il est souvent plus facile d’enlever des enfants dont la naissance n’a pas été déclarée officiellement. En effet, s’ils n’existent pas pour l’État, leur disparition sera complexe à déclarer. L’UNICEF estime qu’environ 40 millions d’enfants naissent chaque année sans être déclarés. II- Les conséquences Les enfants victimes de la traite voient bon nombre de leurs droits fondamentaux violés. Ils sont très souvent soumis à des mauvais traitements : coups, viols, privation d’eau et de nourriture, de soins de santé et séquestration font partie de leur lot quotidien. Pour les filles, elles sont mariées de force ou forcées à la prostitution, elles sont également exposées aux maladies sexuellement transmissibles (comme le SIDA) et aux grossesses. Ces enfants sont également privés de leur identité, famille, loisirs et surtout de leur droit à l’éducation. C’est un véritable cercle vicieux qui se créé : sans famille ni éducation, ils n’ont ni le soutien ni les connaissances nécessaires pour être indépendants. A ce jour, aucune étude internationale n’a pu donner un aperçu général et complet du phénomène. En effet, il est très difficile d’avoir des chiffres et des informations fiables sur la traite des enfants. Les victimes ont trop peur de témoigner, certaines n’ont pas été enregistrées à la naissance et surtout, les organisations internationales et ONG n’utilisent pas les mêmes définitions et méthodes de collectes de données. De plus, la traite fait partie de ce qu’on appelle "l’économie souterraine" : cela signifie que les réseaux sont cachés, extrêmement difficiles à traquer et ils se déplacent rapidement, il est très difficile de mettre en place des politiques efficaces de lutte contre la traite. III- Solutions Plusieurs solutions sont aujourd’hui possibles pour mettre fin à la traite des enfants : La Sensibilisation Des campagnes de sensibilisation par le biais de la télévision et à la radio mais aussi d’ateliers éducatifs doivent être menées afin de limiter ce fléau. L’accès à l’information est primordial et les familles doivent connaître les risques que représente ce trafic. Renforcement du système répressif Les États doivent créer et faire appliquer des lois visant à lutter contre ce trafic. Les instruments juridiques internationaux relatifs au trafic d’enfants, sont encore oubliés voire bien mal appliqués par les gouvernements nationaux. Plus la peine encourue pour trafic sera importante, plus les trafiquants hésiteront avant de passer à l’acte. Surveillance et coopération Il est important que les militaires de chaque pays contrôlent et surveillent efficacement les frontières afin d’assurer une prévention efficace. Une coopération internationale effective est aussi importante : les réseaux de trafic d’enfants s’étendent souvent bien au-delà des frontières d’un État. Conclusion Selon les estimations, 3000 enfants seraient victimes chaque jour de trafic. Les gains issus du trafic humain en particulier celui des enfants atteindraient plusieurs milliards par an selon les évaluations faites par l’Organisation Internationale des Migrations. Depuis une vingtaine d’années, de nombreux traités internationaux et régionaux ont abordé la thématique de la traite des enfants. S’ils sont tous d’accord qu’il faut mettre fin à ce phénomène, ils ne semblent pas être d’accord sur la définition de la traite ainsi que sur les méthodes à mettre en place pour la combattre. uploads/Geographie/ expose-traite-des-enfants.pdf

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