Fiche présentation arbre : Robinia pseudoacacia L., 1753 (°) (°) Nom scientifiq

Fiche présentation arbre : Robinia pseudoacacia L., 1753 (°) (°) Nom scientifique. WRA Score 21 (Japan) © Benjamin Lisan Nom commun, vernaculaire ou commercial : Robinier faux-acacia Synonyme(s) : France : Robinier ou Faux acacia. Appelé communément, à tort, « Acacia ». Anglais : Black locust, Robinia. Allemand : Robinie, Falsche akazie, Akazienbaum. Espagnol : Robinia. Italien : Robinia. Classification classique Classification phylogénétique Caractéristiques Règne : Plantae Clade : Hauteur maximale arbre : atteint 20 à 30 m. Sous-règne : Tracheobionta Clade : Hauteur tronc à maturité : 10 m (à vérifier). Division : Magnoliophyta Clade : ∅ ∅ ∅ ∅ adulte à hauteur d’homme (1,3m) : ~ 40 cm à 40 ans. 15 cm à 12 ans. Classe : Magnoliopsida Clade : Direction croissance branches : haut  Sous-classe : Rosidae Ordre : Fabales Densité du bois : 0,65 à 0,90 (en plantation). Ordre : Fabales Famille : Fabaceae Densité en futaie (Hongrie): 8,76 m3/ha, 6,39 t/ha Famille : Fabaceae Sous-famille : Faboideae Précipitation annuelle : > 400 mm. Genre : Robinia Espèce : Fourchette d’altitudes : < 700 m. Basse alt. Jusqu’à 1600 m. Nom binominal : Robinia pseudoacacia Groupe : feuillu. Fourch. de températures : température annuelle moyenne > à 8 °C. Clim. Tempéré. Durée de vie : 300 ans (habituelle) Propagation : graines, drageons Pouvoir calorifique : 76/100 (PC/PC hêtre). Caractéristiques (suite) Forme du houppier et silhouette : Port (arbre isolé) : cime globulaire. Ou en colonne large, étalée à cime irrégulière. Taille / hauteur : Le robinier a une grande longévité et peut atteindre 20-27 mètres d'élévation, sur 2-3 mètres de circonférence, mais il lui faut pour cela l'isolement. Élevé en massif, il s'éclaircit de lui-même de très-bonne heure et ne parvient jamais à de grandes dimensions. Source : Les avantages que la culture du robinier devait réaliser (voir biblio.). Aspect & nombre de branches : Les drageons et jeunes branches sont épineux. Ramures sinueuses et épineuses (épines larges regroupées par paire), les fins rameaux sont d'un brun clair. Type / forme du tronc / fût : droit et souvent fourchu, avec des branches lisses et des rameaux anguleux et pelucheux, d'un brun rougeâtre. Aspect de l’écorce : gris-brun avec une écorce épaisse profondément crevassée dans le sens longitudinal. Ecorce d'un brun roux virant au grisâtre chez les vieux sujets, profondément fissurée longitudinalement Système racinaire : Le système radiculaire peut s’étendre sur un rayon de 15 mètres autour du tronc sur les terrains secs. Enracinement puissant. Enracinement : La racine du robinier est d'abord profondément pivotante; mais elle s'oblitère rapidement et produit de très-longues et grêles racines latérales traçantes qui drageonnent sur tout le parcours et assurent la perpétuité des taillis. Les jeunes souches produisent des rejets vigoureux. Source : Les avantages que la culture du robinier devait réaliser, http://bibdigital.rjb.csic.es/Imagenes/F%2844%29MAT_Fl_Forest_Ed3/MAT_Fl_Forest_Ed3_133.pdf Type / forme de la fleur : Même type d'inflorescence que les pois potagers, les genêts ou les cytises. Les fleurs sont blanches pures, en grappes pendantes parfumées et mellifères de 10 à 25 cm de long. Parfum assez proche de la violette. Longues et denses grappes pendantes de fleurs hermaphrodites papillonancées (fleurs de pois) comestibles. Bourgeons : Les bourgeons du robinier ne sont point apparents; à chaque aisselle, entre les stipules, se trouve une cavité tapissée de toutes parts de poils serrés et roussâtres, qui, après la chute de la feuille, s'ouvre généralement par une petite fente. C'est dans son intérieur que se développent, non pas un seul bourgeon comme c'est le cas [mais plusieurs]. Source : Les avantages que la culture du robinier devait réaliser (voir la bibliographie ci-après). Floraison (période de) : fin du printemps à début été (mai à juillet, selon climat), Fécondation (période de) : Fructification (période de) : Type / forme du fruit / gousse / graine : Les fruits sont des gousses aplaties, de 7 à 12 cm de long, contenant plusieurs graines[1] dures, aplaties, brillantes brunes ou noirâtres en forme de haricot ou de rein. Elles restent fixées à l'arbre (tout l’hiver), bien après la chute des feuilles. Gousses de 8-12 cm, en groupe de deux à quatre, en été. 52 500 graines / kilogramme. Fructification : Cet arbre fructifie abondamment tous les ans. Ses graines, comme celles de toutes les légumineuses, conservent longtemps leur faculté germinative, bien que les plus fraîches produisent, comme toujours, les plants les plus vigoureux. Le kilogramme en contient 52-56,000. Source : Les avantages que la culture du robinier devait réaliser (voir la bibliographie ci-après). Aspect et type des feuilles : Les feuilles caduques sont imparipennées, avec un grand nombre (de 9 à 19) de folioles ovales[1]; les stipules des feuilles portées par les rameaux non florifères sont transformées en épines aiguës, qui persistent plusieurs années après la chute des feuilles. Feuilles alternes, grandes (25 cm) composées de 9 à 21 folioles ovales, molles, vert glauque au dessous. Les folioles sont éventuellement alternes de part et d'autre du rachis. On peut confondre le Sophora avec le Robinier, mais leurs troncs se différentient nettement. Les folioles du Robinier sont rondes à l'extrémité, celles du Sophora sont pointues. De plus, les feuilles du Robinier présentent des stipules, à la base du pétiole, qui se transforment en épines. Les feuilles peuvent tomber encore vertes, à l'automne, comme chez les autres arbres fixateurs d'azote (ex : Aulne). Feuillage : caduc, glabre, vert vif acide à vert moyen virant au jaune à l'automne. Grandes feuilles alternes, composées, imparipennées à 5 - 12 paires de folioles ovales. Les bourgeons sont cernés par des stipules épineuses que l'on retrouve plus tard à la base des pétioles. Type de sols : C'est un arbre pionnier, se cantonnant aux terrains dégradés qu'il enrichit, en fixant l'azote par ses racines, étant une légumineuse1. Il s'accommode de sols pauvres. Il préfère les terrains frais, pauvres en calcaire mais peut se satisfaire de terrains secs. Il ne pousse pas dans les terrains trop humides et sur des terres argileuses compactes (voir site web des CRPF de Poitou-Charentes, d'Aquitaine. Voir bibliographie ci-dessous). Sols : Tous les sols lui conviennent; il préfère ceux qui sont légers et un peu frais; mais il prospère encore sur les terrains sablonneux secs. Source : Les avantages que la culture du robinier devait réaliser (voir la bibliographie ci-après). Type d’ensoleillement : Arbre héliophile (comme toutes les espèces pionnières), il redoute l'ombre. Climat : Ensoleillé. De tempéré à méditerranéen. Il supporte le froid jusqu'à -23°. Capacité de coupe de rajeunissement / Résistance à la mutilation : Le robinier supporte assez mal la taille sévère et l'élagage. Si on doit absolument le faire, on peut quand même l’élaguer, alors préférer la période juste après la floraison. Résistance au feu : pas d’information. Résistance(s) diverse(s): 3/4 - 10. Excellentes tolérance à la sécheresse et résistance à la pollution atmosphérique. Fragilités et maladies : Rusticité : zone 6 (il résiste bien aux maladies). Croissance : Rapide surtout les 1ères années (13 m à 20 ans). Particularités : La rhizosphère du robinier encourage des bactéries fixatrices d'azote. Utilisations : Réhabilitation et fertilisation : largement planté pour stabiliser les terrains sablonneux ou rocailleux et pour son bois dur et imputrescible. Le robinier émet des stolons grâce auxquels la plante se propage, aussi l'utilise-t-on souvent pour fixer les terrains menacés d'affaissement (digues, terre-pleins) et pour reboiser les sols stériles. Il colonise naturellement remblais, talus et terrains vagues. Sa robustesse et son fort drageonnement conduisent à l'utiliser en alignement, en haies ou pour fixer les sols. Il est utilisé pour fixer les talus, les remblais ou les sables mouvants ; c'est pourquoi ils sont si nombreux le long des voies ferrées, des autoroutes ou nationales. Ornemental : En milieu urbain, il est utilisé comme arbre d'alignement car il tolère bien la pollution atmosphérique. Il est également utilisé comme arbre d'ornement. Il existe de nombreuses variétés horticoles, à feuillage jaune, à feuilles monophylles, sans épines, ou bien à port pleureur. D'autres espèces du genre Robinia sont également plantées à cet effet, notamment R. hispida, R. viscosa, toutes deux à fleurs roses. L'arbre est utilisé pour « végétaliser » les sols inertes, grâce à sa résistance au froid et à la sécheresse, et à son pouvoir de fixation de l'azote atmosphérique (propriété commune à toutes les Fabacées). Des essais en Ukraine démontrent qu'il serait de bonne qualité pour le BRF (bois raméal fragmenté). Haies : Ses épines et sa croissance rapide sont un précieux atout pour faire des haies. Bois : Son bois souple, très résistant jaune parfois brun lustré d'une excellente qualité et surtout imputrescible est recherché depuis toujours pour la fabrication d'échalas, piquets, tuteurs, clôtures, pergolas, la confection de parquets. Aujourd'hui on commence à l'utiliser en lieu et place du bois de teck pour confectionner des meubles de jardin, de dallage, lames de terrasse et caillebotis. De son bois robuste et durable, on fait des piquets de vigne. Teinture : Les racines sont encore utilisées pour confectionner une belle teinture rouge (chez les Amérindiens aux USA). Trituré, le bois produit de la teinture jaune. Miel : Ses fleurs uploads/Geographie/ fiche-presentation-robinier 1 .pdf

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