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1 Fiches réalisées par Arnaud LEONARD (Lycée français de Varsovie, Pologne) à partir de sources diverses, notamment des excellents « livres du professeur » des éditions Nathan (dir. Guillaume LE QUINTREC) 2 HM – L'Europe et l'élargissement du monde XVe-XVIe s. Approche scientifique Approche didactique Définition du sujet (termes et concepts liés, temps court et temps long, amplitude spatiale) : Insertion dans les programmes (avant, après) : Sources et muséographie : Ouvrages généraux : Serge Gruzinski, Le Destin brisé de l’Empire aztèque, Gallimard, coll. «Découvertes », Paris, 1995. (Spécialiste de l'Amérique latine, des colonisations de l'Amérique et de l'Asie, notamment des métissages et des espaces hybrides). C. Bernard et S. Gruzinski, Histoire du Nouveau Monde, Fayard, Paris, 1991. Jean Meyer, L’Europe à la conquête du Monde, Armand Colin, coll. «U», Paris, 1990. (un des spécialistes de l'histoire maritime à l'époque moderne). Bartolomé et Lucile Bennassar, 1492 Un monde nouveau ?, Perrin, 1991, 273 pages Michel Chandeigne (dir), Lisbonne hors les murs. 1415-1580. L'invention du monde par les navigateurs portugais, Autrement, 1992, 285 pages Guy Martinière et Consuelo Varela (dir), L'État du monde en 1492, La Découverte, 1992, 638 pages J. Favier, Les Grandes Découvertes, Fayard, Paris, 1991. Pierre Chaunu, Conquête et exploitation des Nouveaux Mondes, PUF, Paris, (1969) 1991. (spécialiste de l'Amérique espagnole et de l’histoire sociale et religieuse de la France des XVIe-XVIIIe siècles). Michel Lequenne, Christophe Colomb amiral de la mer océane, Gallimard, coll. «Découvertes », Paris, 1991. Marco Polo, Le devisement du monde, Textes choisis, Bibliothèque Gallimard, rééd., 1998. Christophe Colomb, Journal de bord 1492-1493, Imprimerie nationale, 1992. Stephen GREENBLATT, Ces merveilleuses possessions : découvertes et appropriation du Nouveau Monde au XVIe siècle, Les Belles Lettres, Paris, trad. fr., 1996 Documentation Photographique et diapos : Civilisations amérindiennes - n° 7022 (1994) / Claude Baudez, Danièle Lavallée 1492 : les royaumes ibériques - n° 7011 (1992) / Bernard Vincent, Jean-Frédéric Schaub « Les grandes découvertes », n° 6075, février 1985. Revues : Histoire de l'Amérique latine , Dossier H&G, 371 juillet août 2000 et 374 mai 2001 2000 ans de mondialisation / Collectif, in LES COLLECTIONS DE L'HISTOIRE N° 38, Hors-Série, Janvier-Mars 2008 : - « L'Europe à la conquête du monde » (Joël Cornette) : L'expansion géographique des Européens, à la fin du XVe siècle, bouleverse l'histoire du monde. Désormais, tout communique, les frontières sont abolies, la Terre est unifiée. Et les monarques se reprennent à rêver d'empire universel - Un christ métis (Serge Gruzinski) : Les conquistadors voulaient christianiser l'Amérique pour mieux l'assimiler. Ils y parvinrent au prix de massacres et d'un long travail sur les esprits. Mais aussi d'un certain nombre de malentendus : en adoptant le catholicisme, les indigènes l'ont profondément transformé - Ces plantes venues du Mexique (Martine Pedron) : L'arrivée des conquistadors en Amérique latine à la fin du XVe siècle est le point de départ d'un authentique métissage culinaire. Les produits importés d'Amérique modifient en profondeur la gastronomie européenne Pierre Chaunu: "Colomb, ce fou..." dans L'Espagne / Collectif, in LES COLLECTIONS DE L'HISTOIRE N° 31, Avril-Juin 2006 L’Histoire, n° spécial 146 : «1492 : la découverte de l’Amérique », juillet-août 1991. Carte murale : Enjeux scientifiques (épistémologie, historiographie et renouvellement des savoirs, concepts, problématique) : L’objectif est de montrer comment et pourquoi la découverte de nouveaux mondes a été rendue possible et comment la découverte a entraîné la colonisation et l’exploitation, premier temps de la domination européenne sur le monde. Une étude sur Marco Polo permet de faire le lien avec le Moyen Âge et de montrer ce que les explorateurs des XVe et XVIe siècles doivent à leurs prédécesseurs. Ce sujet s’articule autour d’un axe central : la conquête de l’Amérique. BO futur 5e : « Les découvertes européennes et la conquête des empires ouvrent le monde aux Européens. Ouverture au monde : - un voyage de découverte et un épisode de la conquête ; - une carte des découvertes européennes et des premiers empires. Connaître et utiliser les repères suivants : − Le premier voyage de Christophe Colomb (1492) ou le voyage de Magellan (1519-1521) sur une carte du monde Enjeux didactiques (repères, notions et méthodes) : BO 5e actuel : « L’Europe à la découverte du monde (3 à 4 heures) Les grands voyages de découverte terrestres et maritimes sont analysés à partir d’une carte. La destruction des civilisations amérindiennes et la constitution des premiers empires coloniaux font l’objet d’une étude synthétique. • Cartes : les grandes découvertes ; les empires coloniaux. • Repère chronologique : prise de Grenade, Christophe Colomb en Amérique (1492). • Documents : Marco Polo : le Livre des Merveilles ; une caravelle. » Socle. Ajout au commentaire « Le Livre des Merveilles de Marco Polo sert 3 Raconter et expliquer un épisode des découvertes ou de la conquête de l’empire espagnol d’Amérique » BO 2nde : « Humanisme et Renaissance – Une nouvelle vision de l'homme et du monde Dans l'Europe du XVe et XVIe siècles se produit une modification profonde de la vision de l'homme sur sa condition et sur le monde, ainsi que la naissance d'un esprit scientifique. Ces bouleversements sont facilités par les mutations importantes des moyens de communication et de diffusion des idées et des savoirs : invention de l'imprimerie, multiplication des universités, collèges et académies. L'utilisation de cartes permet de prendre conscience de l'élargissement du monde (les grandes découvertes) et de localiser les exemples choisis. » de support à une évocation du monde chinois. On veille à l’articulation de la découverte du continent américain par les Européens avec celle de l’Amérique en géographie. » Plan, entrées originales (événements, acteurs, lieux, œuvres d’art), supports documentaires et productions graphiques : La partie 1 met l’accent sur les raisons des grands voyages et les découvertes territoriales qui s’en suivent. Elle est étroitement liée à l’étude de cas qui suit sur les conditions matérielles des grandes découvertes ; à travers celle-ci on peut envisager les progrès techniques qui ont permis aux Européens d’affronter la haute mer. La partie 2 constitue donc le point fort de l’étude de la conquête de l’Amérique. L’étude des civilisations amérindiennes laisse place à la notion de «rencontre » (premiers contacts, conquête et colonisation) des Européens avec les Indiens. Il faut donc terminer logiquement cette étude par la présentation des premiers empires coloniaux et l’idée de domination européenne (partie 3). 1. L’aventure des grandes découvertes Mais où sont les isles fortunées... Tandis que Constantinople tombe aux mains des Turcs, l’Europe s’ouvre aux terres inconnues. Le Vénitien Marco Polo avait déjà connu la Chine au XIIIe siècle, les voyageurs de la Renaissance firent plus : Sumatra en 1419, Le Caire, Calicut, l’Abyssinie en 1494 ; Damas, Goa, Malacca... On part chercher les pays merveilleux que les fables et les chroniques médiévales ont tant décrits : l’Inde où les pygmées luttent contre les grues, où les hommes ont des têtes de chiens ; le paradis terrestre que l’on croit en Asie, visité déjà par Alexandre, et où séjournent les deux géants Gog et Magog, non loin du tombeau de l’apôtre Thomas et du royaume légendaire du Prêtre Jean. Naviguant d’une île à l’autre des petites Antilles, Colomb croit voir les cinq mille îles fortunées dont parlait Jean de Mandeville au début du XIVe siècle. Le Rio d’Oro (Eldorado) que l’on croit d’abord en Afrique est localisé et cherché sans relâche au Venezuela. L’Europe part en quête de ses rêves, mais aussi de l’or, de l’argent, des épices et des parfums, pour combler des besoins que le luxe de la Renaissance et les expéditions guerrières nécessitent. Vers l’est d’abord avec les bateaux portugais, puis vers l’ouest, ce sont les Espagnols qui foulent une terra incognita, sans que l’on ait tout de suite compris que Colomb venait de découvrir un continent ; les Français, les Anglais cherchent une route vers l’Extrême-Orient qui ne fût pas contrôlée par les Ibériques : surgit la côte nord-américaine et les glaces de la baie d’Hudson. Avec les voyages commence la curiosité pour les « sauvages ». Dans la deuxième moitié du XVIe siècle se multiplient les récits sur les mœurs, les coutumes étranges. L’homme européen venait d’apercevoir un nouveau rêve : il existait des peuples nus qui ignoraient la pudeur et la religion... Quelles parties du monde sont découvertes par les Européens entre la fin du XVe siècle et le XVIe siècle ? Au cours des XVe et XVIe siècles, les Européens ont déplacé les limites du monde connu. Vers 1400, les terres connues se limitent à l’Europe occidentale, à une partie de l’Asie (notamment grâce aux routes de la soie, des épices, de la porcelaine et aux voyages de Marco Polo), ainsi qu’à une partie des côtes de l’Afrique et à la péninsule arabique. Vers 1500, les hommes, grâce à des expéditions comme celles de B. Diaz (1487-1488) et de Vasco de Gama (1497- 1499), complètent leur connaissance du pourtour africain ainsi que d’une partie de l’Inde. L’Extrême-Orient est lui aussi peu à peu mieux connu, tandis que la nouveauté essentielle de la fi n uploads/Geographie/ fiches-histoire-moderne.pdf

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