Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Grammaire comparée des

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Grammaire comparée des langues indo-européennes, comprenant le sanscrit, le zend, l'arménien, le grec, le latin, le [...] Bopp, Franz (1791-1867). Grammaire comparée des langues indo- européennes, comprenant le sanscrit, le zend, l'arménien, le grec, le latin, le lithuanien, l'ancien slave, le gothique et l'allemand, par M. François Bopp. Traduite sur la deuxième édition et précédée d'une introduction par M. Michel Bréal,... Tome Ier (-IV. - To. 1885-1889. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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GRAMMAIRE COMPARÉE DES LANGUES INDO-EUROPÉENNES COMPRENANT i.X LE SANSCRIT, LE ZEND, L'ARMENIEN 'AL'E GREC, LE LATIN, LE LITHUANIEN, L'ANCIEN SLAVE ;~5 LE GOTHIQUE ET L'ALLEMAND ^ PAR M. FRANÇOIS BOPP ^ TRADUITE SUR LA SECONDE ÉDITION. ET PRÉCÉDÉE D'INTRODUCTIONS PAR M. MICHEL BRÉAL MEMBRE DE L'INSTITUT PROFESSEUR DE GRAMMAIRE COMPAREE AU COLLEGE DE FRANCE TROISIEME EDITION TOME III PARIS IMPRIMERIE NATIONALE M DCCC LXXXVI INTRODUCTION. Avant de donner un aperçu du présent volume, qui est tout entier consacré à l'étude du verbe, nous deman- dons la permission de revenir au tome précédent, et de reprendre notre analyse au point où nous l'avons laissée. De bienveillants critiques m'ont engagé à donner, plus de développement à ces résumés : c'est une invitation à la- quelle je me conforme avec plaisir. Toutefois, comme il faut rester dans les limites d'une introduction, nous bor- nerons notre examen à un certain nombre de points es- sentiels. Depuis l'achèvement du second volume de cette tra- duction , l'auteur de la Grain-maire comparée a cessé de vivre. Nous n'avons pas attendu ce moment pour faire la part de la critique en parlant de son oeuvre; nous con- tinuerons dans le même esprit de respectueuse franchise, certain qu'aucun IScteur ne pourra se méprendre sur nos intentions. LA DÉCLINAISON SLAVE. Après avoir traité de la formation des cas dans les langues indo-européennes, M. Bopp nous donne un cha- pitre spécial sur la déclinaison en ancien slavel. Pour s'ex- 1 S 256-279. ,i INTRODUCTION, pliquer cette irrégularité, qui peut étonner le lecteur, il faut se reporter à la première édition. Dans le premier fascicule, qui finissait avec la formation des cas, le slave ne figure pas encore au nombre des idiomes étudiés par l'auteur. Pendantl'intervalle qui sépara la première livrai- son de la seconde, M. Bopp, pour combler cette lacune, dépouilla les ouvrages de Dobrowsky et de Kopitar 1, et, pour faire entrer les langues slaves en ligne avec le reste de la famille, il prit le parti de leur consacrer un cha- pitre spécial en tête du deuxièmefascicule. Bien que, dans la seconde édition, le slave soit mis, dès le début de l'ou- vrage, en regard des autres idiomes, M. Bopp n'a point supprimé les paragraphes qu'il avait autrefois composés. Il a craint, sans doute, de déranger l'ordonnance de son livre. Mais il à senti, en outre, que ce morceau avait son unité et présentait un intérêt à part. En effet, nous y voyons de la manière la plus claire quelles différences existent entre les théories suggérées par l'étude particulière d'un idiome et les enseignements que fournit la grammaire comparative. Bopp tire de Do- browsky sa connaissance de l'esclavon; il lui emprunte tous ses exemples. Mais il est en désaccord avec lui dès qu'il s'agit de les expliquer. Les désinences casuelles ont l'air de n'être pas les mêmes chez les deux écrivains, et il arrive souvent que Bopp conclut à l'absence de toute ter- 1 Dobrowsky,Instiiuliones linguoe slavicoe veteris dialecti (Vienne, 1822). Kopitar, Glagolita Cloziams (Vienne, i836). Bopp consulta, en outre, un certain nombre de livres se rapportant aux dialectes modernes. Pour la seconde édition de son ouvrage, il revit toute la partie slave d'après les travaux de Mildosich. INTRODUCTION. m minaison là où l'auteur slave, d'accord avec l'instinct de ses compatriotes, avait cru clairement sentir la présence d'une flexion grammaticale. Il est bon de montrer la cause de cette divergence, qui ne tient point aux auteurs, mais uniquement à la méthode. Un tel examen sera d'autant plus utile que le grec et le latin nous présentent, pour peu que nous y fassions attention, des faits absolument identiques. Rappelons d'abord que l'ancien slave a subi les effets d'une loi phonique extrêmement, rigoureuse, d'après la- quelle toutes les consonnes qui se trouvaient primitive- ment à la fin des mots ont dû être supprimées 1. Ainsi mâiar crnière» (grec fifarip, latin mater) est représenté au nominatif par maîi; nahhas « nuage n (grec i>s(pos) fait au nominatif-accusatif nebo. Ce n'est pas que les idiomes slaves, tels qu'ils existent aujourd'hui, ne puissent sup- porter une consonne finale : ils les souffrent, au contraire, fort bien, et ils ne témoignent d'aversion pour aucune. Mais ce sont, pour employer l'expression de Bopp2, des consonnes de la seconde génération, cest-à-dire des con- sonnes qui se trouvaient d'abord comprises dans le corps du mot, et qui ne sont arrivées à en occuper la fin qu'a- près que les finales primitives eurent été rongées. On comprend aisément quels ravages une pareille loi a dû exercer sur les désinences grammaticales : beaucoup ont 1 Voyez S 92™. Comparez Sclileicher, dans les Behrâge de Kuhn et Schleicher,I, /101-/126. 2 Première édition de la Grammaire comparée. Préface du second fasci- cule, p. VI. iv INTRODUCTION, disparu absolument. Maisl'espritdespeuples slaves, comme celui de toute la race indo-européenne,était tellementha- bitué aux flexions, qu'il crut en apercevoir dans certaines parties du mot qui, à l'origine, n'avaient nullement ce caractère. Ainsi l'adjectifnovû, nova, novo, qui correspond au latin novu-s, nova, novu-m, au sanscrit nava-s, navâ, nava-m, parut avoir encore sa flexion, quoique en réalité Yû du masculin et Yo du neutre soient la voyelle finale du thème. Mais comme il suffisait que l'instinct gramma- tical du peuple slave crût reconnaître en ces lettres des exposants de relations casuellespour qu'effectivementelles le devinssent dans l'usage, une déclinaison d'origine secon- daire se substitua à la flexion primitive.Derrière l'ancienne désinence usée par le temps ou arrachée par l'action des lois phoniques, il en repoussa une autre prise sur la subs- tance du thème. On devine dès lors le désaccord qui va s'établir entre la grammaire slave et la grammaire comparée. Dans Yû final de vlûkû « lupus ;>, Dobrowskyvoit l'exposant du no- minatif, tandis que Bopp, rapprochant ylvkû du sanscrit vrïka-s, conclut que le s, signe du nominatif, est tombé, et que l'a final du thème s'est affaibli en u. Dans les thèmes en jo, correspondant aux mots grecs comme âyio-s, aux mots latins comme sociu-s, l'action des lois phoniques a été encore plus Icin : le thème sinjo rtcoeruleus» s'est altéré au nominatif masculin en sinï et au neutre en sine; mais cette différence de Yï uploads/Geographie/ grammaire-comparee-des-langues-indo-europeennes-tome-iii.pdf

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