ENQUÊTE SUR LE SITE LE MONDE AFRIQUE La Côte d’Ivoire veut en finir avec les gr
ENQUÊTE SUR LE SITE LE MONDE AFRIQUE La Côte d’Ivoire veut en finir avec les grossesses en milieu scolaire Par Alexis Adélé Le Monde.fr Le 15.01.2015 à 14h36 • Mis à jour le 15.01.2015 à 19h28 Peu avant la fin de la dernière année scolaire, Fatim, 16 ans et élève de 3e dans un collège de Koumassi, au sud d’Abidjan se plaint de douleurs abdominales. Sa somnolence régulière en classe et ses vomissements fréquents alertent ses parents qui lui font aussitôt faire un test de grossesse. Le résultat est sans appel : Fatim est enceinte. « Elle va rester à la maison pour de bon », lâche alors le père de la jeune fille, furieux, avant de quitter précipitamment l’hôpital. Fatim n’est pas la première adolescente à s’être faite « enceinter » à l’école, en Côte d’Ivoire. Selon les autorités ivoiriennes, environ 5 000 cas de grossesse non désirées ont été enregistrés durant l’année scolaire 2010 et 2011. Le phénomène avait baissé de moitié l’année suivante avant de reprendre de plus belle avec 5 076 cas pour 2013-2014, dont 973 en classes primaires. Pour l’année en cours, les chiffres devraient rester à ce niveau. « Ce phénomène touche la quasi-totalité des établissements scolaires depuis une décennie, y compris des écoles primaires. Et près de 40 % de ces jeunes filles ont abandonné l’école », explique Narcisse Kouassi, éducateur à Abidjan. Défaillance dans l’encadrement des élèves Pour Yoda Noufou, médecin du travail, cette situation est liée à un manque de moyens financiers des parents, à une défaillance dans l’encadrement des élèves et à l’absence d’un véritable programme d’éducation sur la sexualité. Le gouvernement ivoirien est conscient de ces facteurs et reconnaît que ces grosses précoces constituent « un grave problème de santé publique », a fait savoir son porte-parole, Bruno Koné. En avril 2014, une vaste campagne de sensibilisation a été lancée dans le pays pour lutter contre ce phénomène. Baptisé « zéro grossesse à l’école », le programme permet de mettre à la disposition des élèves des préservatifs et des pilules du lendemain ainsi que des ateliers d’information en matière de santé sexuelle et de reproduction. En plus de cela, la loi prévoit désormais des poursuites « contre les auteurs de grossesses en milieu scolaire ». « Mais ces mesures sont encore insuffisantes », estime Bernard Tchétché, sexologue, installé dans la capitale économique ivoirienne. Pour lui, la clé réside dans la mise en place réelle d’un cours d’éducation sexuelle dans les écoles. « Cela doit permettre de parler de sexe sans tabou aux élèves », ajoute le spécialiste. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/15/la-cote-d-ivoire- veut-en-finir-avec-les-grossesses-en-milieu- scolaire_4557138_3212.html#rPT1Hw3LKDKY0EXD.99 PUBLICATION SUR LE SITE @BIDJAN ;NET SOCIÉTÉ Année scolaire 2014-2015 / 5.922 cas de grossesses scolaires en seulement en 2 trimestres: plus d’un million d’enfants sans extraits de naissance Publié le mardi 31 mars 2015 | Le Nouveau Réveil Le ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique, à travers la Direction des stratégies de la planification et des statistiques (Dsps), a rendu publiques les données statistiques de l’année 2014/2015, année scolaire en cours. C’était en présence des partenaires financiers et acteurs du système éducatif. De ces données essentielles pour la planification de la politique éducatives, il faut retenir des chiffres qui finissent par dépeindre notre système éducatif. Si l’on observe une nette augmentation du nombre d’élèves estimé à 5.049.496 et d’enseignants dont le nombre est de 145.849, avec 14.857 dans les écoles primaires, 1.373 au secondaire général, 288 établissements secondaires techniques pour 14 Cafop. L’un des fléaux pour lesquels les efforts entrepris par le ministère semblent ne pas avoir suffisamment d’effets, c’est les grossesses en milieu scolaire. Pour cette année scolaire qui est à son second trimestre, les statistiques de janvier 2015 au 14 mars donnent ceci : 4.250 cas de grossesses dans le secondaire général dont 23% d’élèves de plus de 18 ans, 30% d’élèves engrossées ont entre 9 et 15 ans et 47% entre 15 et 18 ans. Au primaire, les âges sont plus effrayants, 5 fillettes de 9 ans portent des grossesses, 11 de 10 ans, 95 qui ont 11 ans et 559 fillettes du primaire de plus 11 ans sont enceintes. Ce qui fait un total de 672 cas de grossesses au primaire d’octobre à la mi-mars. Au total, ce sont 5.922 cas de grossesses scolaires pour les deux trimestres de cette année scolaire 2014/2015. Un chiffre légèrement en baisse par rapport à l’an dernier qui était estimé à plus de 6.800 cas. Au niveau des actes de naissance, ils sont plus d’un million (1.043.450) d’élèves qui n’ont pas d’actes de naissance. Cette situation, selon le directeur de la Dsps, Mamadou Fofana, s’explique par le fait que dans sa politique, le ministère a autorisé les inscriptions au Cp1 sans extrait de naissance. C’est © Abidjan.net par Serges T Examen scolaires/ BEPC: Début des épreuves orales Mardi 03 Juin 2014 Abidjan.Les épreuves orales du BEPC ont débuté sur toute l`étendue du territoire national. Photo : Les candidats du collège Moderne du Plateau seulement en classe d’examen que les parents s’activent à fournir toutes les pièces pour permettre à leurs enfants de passer les examens, comme il est exigé. La présentation de ces données statistiques scolaires 2014/2015 a été saluée par Mme le ministre Kandia Camara et l’ensemble des acteurs. Pour la première responsable de l’école ivoirienne, « les statistiques sont d’une importance capitale dans la gestion et le pilotage de toutes les structures en général et particulièrement dans la gouvernance du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique ». Parce que, soutient-elle, « Les statistiques scolaires participent de la bonne gouvernance de l’école dans la mesure où elles aident à la prise de décisions pour un accès généralisé équitable et de qualité ». Par JEAN PRISCA Home / Recherche / Côte d’Ivoire : les statistiques 2014-2015 des grossesses en milieu scolaire Côte d’Ivoire : les statistiques 2014-2015 des grossesses en milieu scolaire Le Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Technique (MENET) a donné hier sur sa page Facebook les statistiques 2015 sur les grossesses en milieu scolaire. Ces chiffres montrent que malgré la campagne « zéro grossesse » initiée l’année passée par le Ministère, le phénomène persiste et devient encore plus précoce. Sur la période allant d’octobre 2014 à la mi mars 2015, il a été dénombré dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire de Côte d’Ivoire 5.992 cas de grossesses contre 6.800 cas l’année dernière. Dans les écoles du primaire, ce sont 672 cas qui ont été recensés dont 5 fillettes de 9, 11 de 10 ans, 95 de 11 ans et 559 de plus 11 ans. Au secondaire, il y a 4.250 cas de grossesses, dont une proportion de 23% de jeunes filles de plus de 18ans, 30% dont l’âge varie entre 9 et 15 ans et 47% entre 16 et 18 ans. Même si le nombre de cas de grossesses en milieu scolaire est en légère baisse par rapport à l’année scolaire 2013-2014, l’on constate que le phénomène est encore persistant et surtout très précoce dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire de Côte d’Ivoire. En effet, l’analyse des statistiques du MENET montre que l’age du premier rapport sexuel des jeunes écolières ivoiriennes se situe autour de 9 ans. Ces chiffres devraient donc interpellés la communauté éducative afin de donner une réponse adéquate au phénomène des grossesses en milieu scolaire. Et en attendant que le MENET fasse une étude d’envergure nationale afin de mieux comprendre ce phénomène des grossesses en milieu scolaire, il serait indiqué de sensibiliser les élèves aux méthodes de contraception dès l’âge de 9 ans. uploads/Geographie/ grossesses-precoces-en-c-i.pdf
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- Publié le Apv 16, 2022
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