1 MARGIVAL, HITLER EN FRANCE RESEAU MARTINY-DAUMERIE TRISTES SOUVENIRS… STAVELO
1 MARGIVAL, HITLER EN FRANCE RESEAU MARTINY-DAUMERIE TRISTES SOUVENIRS… STAVELOT, HIVER 44 2 Page 3 : L’edito Page 4 : Remember 39-45 Page 5 : S.A.S. Equipes Sussex Page 9 : Margival Hitler en France Page 12 : Reseau Martiny-Daumerie Page 18 : Tristes souvenirs... Page 28 : Le saviez-vous ? Page 30 : La rubrique B.T.P. Page 32 : Le coin de lecture 3 Dans moins de deux mois, la Normandie et le reste du monde célèbreront le 65ème anniversaire du débarquement, évènement mythique s’il en est. La fébrilité va croissant, les manèges de Saint Mère et les baraques à frites qui vont avec en sont au stade des derniers détails : un coup de peinture par ci, un tour de clef à molette par là. Tout est prêt pour lâcher les décibels et répandre les odeurs de merguez, au grand plaisir des amoureux de l’histoire et du criquet souvenir à 4 euros. Vous nous direz que décidemment, on n’aime pas l’ambiance bal à papa de la première ville libérée de France, que nenni. On irait même jusqu’à supputer que c’est là que se situe l’épicentre des commémorations si on en juge le calme plat observé dans les autres patelins. Le néant absolu. Alors que le 60ème avait lancé son offensive marketing et que les livres, magazines et gadgets divers ne se comptaient plus, le paysage ressemble cinq ans plus tard, à un soir d’hiver dans le centre ville de Bar Le Duc. On ne dit pas qu’il ne se passera rien, on constate juste que les médias sont absents du tableau et que la frénésie a fait place à l’hibernation. C’est triste à mourir. C’est d’autant plus triste que le voyage sera le dernier pour la plupart des vétérans. Mais cela, les journalistes et présentateurs vedettes du PAF s’en fichent comme de leur premier papelard. Heureusement, Barack arrive à point nommé pour doper le circuit à grand renfort d’annonces, s’annonçant d’ores et déjà comme le sauveur du 6 juin. Le sursaut est certes tout juste perceptible, mais au point où on en est, c’est toujours mieux que rien. Les temps deviennent durs, ma pauvre Lucette, des vétérans s’en sont allés alors que d’autres sont trop fatigués pour le grand pèlerinage. Après les jeunes, ce sont maintenant les octogénaires qui ne respectent plus rien, à commencer par la rentabilité des opérations promotionnelles qui pourtant en avaient fait leur produit d’appel. La raréfaction des acteurs du Jour-J explique en grande partie la morosité ambiante et le peu d’entrain médiatique autour de l’évènement, à moins que quelques bonnes surprises de dernière minute nous fassent mentir. Faut-il y voir de sombres auspices pour les semaines à venir ? Pas sûr. Quelque chose nous dit que 2009 devrait être à la simplicité ce que 2004 fut à l’apparat et surtout à la mise de côté du grand public. Si le terme vous est obscur, le grand public est ce troupeau de couillons qui n’hésite pas à rogner sur ses congés payés pour venir en Normandie, à mettre la main au portefeuille à chaque carrefour et rester parqué loin de l’évènement pour ne pas faire d’ombre aux officiels, des fois qu’on manquerait de petits fours à l’apéro. Rien que dans l’espoir de retrouver le visage humain que devrait avoir chaque commémoration, on se dit que finalement cette désaffection médiatique pourrait être une bénédiction pour les peigne-culs que nous sommes. Il ne faut donc ni s’étonner ni paniquer devant cette atmosphère diamétralement différente de celle du soixantième. Comme chaque année, ceux pour qui le souvenir représente quelque chose seront là, entourant la poignée de vétérans qui ont encore la foi et les jambes pour venir se recueillir devant leurs copains trop tôt disparus. Il ne manquera que quelques journalistes de haut vol pour demander aux anciens combattants du Jour-J s’ils ont eu peur en débarquant. Ce genre de prouesse ne manquera à personne et surtout pas à ceux à qui la question à deux sous est posée. L’effet boule de neige, bénéfique dans le cas d’espèce évitera des journées marathon à ceux qui ont déjà trop donné. Ce dont, les autres, qui ne voient en eux qu’une manne providentielle, se contrefichent peu ou prou. Vous nous permettrez, en ce qui nous concerne, d’accueillir cette tiédeur ambiante avec un concert d’applaudissement. C’est le signe avant coureur d’un retour aux sources, celui du temps où les cérémonies regroupaient un petit noyau de fidèles prêts à se déplacer sous une pluie battante, juste pour dire merci et welcome. En parcourant les divers programmes mis en ligne ici et là, on observera d’ailleurs que ce manque de couverture médiatique ne signifie pas pour autant qu’il ne se passera rien, bien au contraire. Le 65ème anniversaire du débarquement sera riche en évènements, qui devraient justement marquer un retour aux valeurs essentielles que sont la spontanéité et le désintéressement. C’est précisément ce qui a relégué l’opération Normandie 2004 au rang d’un navet de cinéma de quartier. A moins que d’ici là, les sunlights aient braqué leurs faisceaux vers Omaha Beach ; il ne restera plus qu’à en observer les retombées. Si elles sont équivalentes à celles de 2004, ne prenez pas la peine d’ouvrir vos parapluies. L’édito… L’édito… L’édito… L’édito… Par Stéphane Delogu 4 Une nouvelle association est née…. Remember39_45 a vu le jour le 19 février 2009 date à laquelle ses statuts ont été déposés à la préfecture de Caen. Le frêle esquif quitte donc le quai pour s'élancer vers la haute mer du devoir de mémoire. Si l'équipage est bien modeste au départ de cette croisière puisque le capitaine du navire est Philippe Massé (Hilarion) le second Stéphane Délogu (juin 1944), et les commissaires du bord Alain le Lard (Nicky le bousier) préposé au verbe, scribe patenté, conservateur des archives, et la responsable finances Katy Délogu (Rochambelle) gardienne du carnet de chèque. Je ne veux pas oublier les premiers mousses Prosper Vandenbroucke, Eric Giguère Philippe Parmentier, Frédéric Dumons … ceux que j'ai oublié me pardonneront je l’espère. L'objectif de l'association est de promouvoir d'organiser des cérémonies dont l'objet est la seconde guerre mondiale, la bataille de Normandie…. Ce vœu associatif était pour certain un rêve qui vient de prendre forme certes le bâtiment est en essai mais il saura trouver sa place et C’est aussi l’occasion pour certains de nos confrères de s’interroger sur le fait que l’antériorité territoriale ne suffit pas pour se prévaloir de l'administration et de s'accorder une place au soleil du monde du souvenir et du devoir de mémoire. L'équipage est soudé et les 380 de marine sauront se faire entendre à chaque fois qu'il le faudra. Nous nous sommes déjà attelé à la tâche, puisque l'association vient de reprendre en son nom l'organisation et le pilotage de la cérémonie qui se va se dérouler le 7 juin 2009 à 9h15, ferme de Troteval Saint Martin de Fontenay et qui va voir l'érection de la stèle et d’un nouveau lieu de souvenir, dédié à l’un des héroïques combats qu'a mené les canadiens du régiment des fusiliers de Mont Royal. La première assemblée générale se déroulera lors des journées du forum à une date et un lieu qui sera communiqué ultérieurement. Stéphane, Katy, Alain, Philippe, tous les membres de l’association Remember39_45, la municipalité, Mr Guy Frimout sont heureux de vous inviter le 7 juin 2009 à 9h15, ferme de Troteval Saint Martin de Fontenay pour la cérémonie de dévoilement de la Stèle. Adresse internet : remember39_45@live.fr Remember 39 Remember 39 Remember 39 Remember 39- - - -45 45 45 45 Par Philippe Massé 5 Avant-propos Les pages qui suivent, publiées avec l’aimable autorisation de Monsieur Bernard Gaillardon fils de Gilbert Gaillardon, concernent les parachutages de dix équipes Sussex dans la région de Souppes-sur-Loing (Seine et Marne). Elles ont été rédigées à partir d’extraits des témoignages de Messieurs Gilbert Gaillardon (Chef du Maquis de Souppes sur Loing) et de Maurice Esnault son adjoint. Certaines dates ont été corrigées et les noms des équipes Sussex rajoutées. Voir aussi le site http://www.plan-sussex-1944.net/. Les témoignages de Messieurs Gilbert Gaillardon et de Maurice Esnault peuvent être consultés sur Internet à l’adresse du site web : http://aacvr.free.fr/h_note_bio_gg.htm D’autre part, il existe un livre "L'histoire merveilleuse du pont de Souppes" édité aux Editions AMATTEIS qui raconte, à partir des témoignages rassemblés et recueillis par la Société d'Histoire de Souppes et de ses environs, comment c'est organisé le mouvement de Résistance à l'occupation allemande de 1942 à 1944, dans la région Sud de la Seine et Marne. Introduction Dès 1942, Gilbert Gaillardon de Souppes-sur- Loing entre en contact avec le réseau de résistance de Montargis. Des groupes de résistants sont formés à Nemours, Beaumont, Voulx, Lorrez-le-Bocage, Egreville, Château- Landon, Avon, Dordives, Bourron-Marlotte, Bagneaux, Villebéon, Vaux, Avon, Villecerf, et Moret. Souppes-sur-Loing devient le principal centre de la Résistance dans le sud de la Seine-et-Marne. Les résistants ont reçu des armes parachutées dans les environs, fait du renseignement, des sabotages, hébergé des aviateurs alliés, reçu des combattants parachutés, et surtout préparé la Libération. En août 1944, uploads/Geographie/ histomag-x27-44-n059.pdf
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- Publié le Apv 23, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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