JOLY Sarah L2 TD1 Séquence n°4 Les identités de l’ex bassin minier du Nord de l

JOLY Sarah L2 TD1 Séquence n°4 Les identités de l’ex bassin minier du Nord de la France Partie n°1 : Les composantes de son identité collective Question n°1 : Quels sont les éléments constitutifs de l’identité collective de l’ex – bassin minier du Nord de la France. L'identité collective corresponde aux valeurs structurantes que se donne un groupe d'individus et qui le distinguent des autres groupes. L'identité collective de l'ex bassin minier repose sur le partage d'une histoire minière qui a conduit à un paysage singulier le distinguant des autres territoire. Ensuite, nous verrons que la culture représentent d'autres éléments constitutifs de l'identité collective de l'ex bassin minier. Enfin, l'identité collective de l'ex bassin minier repose sur des activités propres renforçant la solidarité, la convivialité. Un des fondements de l'identité collective de l'ex bassin minier, c'est les traces de son histoire minière qui a, dès lors, des répercussions sociales, patrimoniales et territoriales. L'identité collective repose sur le partage d'une histoire ancienne particulière et très forte. Depuis trois siècles, le bassin minier est marqué par son histoire minière: les terrils, les chevalements, les mines, les compagnies des mines. Le surnom « bassin minier » symbolise bien l’encrage du passé de cette région qui possède « le seul gisement de grande dimension entièrement souterrain » (DOC 2). Il est d'ailleurs considéré au XIXè siècle comme « le plus grand de France » (DOC2).Tout a commencé vers 1720 lors de la découverte du premier gisement de « charbon maigre à Fresnes-sur-Escaut, dans le « futur » département du Nord. » (DOC 1) que les divers espaces ruraux se rassemblent en un territoire unifié autour d’une activité essentielle : la mine. À partir de 1757, les compagnies minières se sont installées sur le territoire et ont organisé la vie des ouvrier et de leurs familles. Ainsi, on voit que l'identité de la région est marquée par une identité minière reposant sur son histoire de la mine et les spécificités géographiques de son territoire placé au sein d'un « grand carrefour de communication entre les métropoles européennes » (DOC 2). Ainsi, l'histoire participe à l'identité collective car, le passé est encré dans les mémoires des habitants du bassin minier. Ils la partagent, se rassemblent autour d'elle et ils en sont fières. D'autant plus que la seule activité du territoire était la mine. Dès lors, les impacts sur le paysage et sur la culture sont d'autant plus marqués. En effet, cette histoire minière constitutive de son identité à profondément impacté le territoire du « bassin minier ». Le territoire témoigne une appropriation de l'espace par les groupes.Ces derniers modèlent l'espace en fonction de leurs valeurs donnant une représentation d'eux-mêmes, de leur histoire, leurs identités. Dès lors, les éléments du paysage représentent des traces de la participation minière des ouvrier. Le paysage de cette région se caractérise par une diversité et surtout une spécificité qui lui est propre : on y retrouve des fosses, des chevalements, des terrils. Ainsi, ces éléments témoignent de l'activité industrielle qui marque encore aujourd'hui le territoire. Notamment, le terril est le signe distinctif du bassin minier symbole de l’activité des Hommes dans le paysage. De plus, la région se caractérise par la diversité du paysage qu'elle propose : « de la mine à la forêt à la mine à la campagne en passant par les villes industrielles » (DOC 3) Cette 1/9 diversité se retrouve au niveau des terrils : terril monumental, signal, mémoire, nature, loisir, (DOC5) conique, plat, etc (Doc 4) Ainsi, on peut considérer tous ces éléments du paysage comme des traces de la participation minière des ouvrier fondement de l'identité de la région. Désormais, tous ces éléments ont acquits une valeur patrimoniale renforçant l'identité des personnes qui y vivent. Ensuite, l'identité de cette région est marquée par un paysage urbain qui lui est propre. Ce dernier spécifique à cette région est une nouvelle fois le produit de son histoire minière.En effet, encore aujourd'hui, l'organisation urbaine est marquée par l'héritage de l'habitat ouvrier reposant sur le modèle industriel « fosse-terril-cité » (DOC 3 et 5). Nous avons vu que l'histoire minière avait marqué le paysage, mais il a également marqué le paysage urbain par la création d'habitats ouvrier. Dès lors, le territoire minier se construit de manière identique avec les fosses, les carreaux, les cités, les hommes et les compagnies et le charbon .Ces habitats ouvrier ont été bâtis afin d'accueillir la main d'oeuvre ouvrière partant travailler dans les mines. Encore aujourd'hui, ces logements sont toujours présents et visibles. Ils ont été fondés par les Compagnies minières telle que celle d'Anzin, Courrière, Aniche, Dourges, Noeux. Ces compagnies ont dès lors fondé ces habitations afin de contrôler le mineur et sa famille avec la construction d'églises, etc. Ainsi, le principe de territorialiaser s’impose comme un instrument de domination de la population. Dès lors les compagnies utilisent ces habitats comme une publicité afin d'attirer les mineurs en se livrant une concurrence en se démarquant les unes des autres : « elles ornent leurs chevalement de festons, de toitures et de plaques ornementales jusqu'à en faire de véritables cathédrales identitaire ». Cette concurrence et cette volonté d'offrir le meilleur logement aux ouvriers, a participé à une identité plurielle marquée dans le paysage urbain. En effet, on retrouve des corons, des cités pavillonnaires, des cités jardins, des camus. De plus, l'identité du lieu est marqué par l'utilisation de la brique rouge. Cette brique rouge a permis la construction des maisons minières . Ce support est caractéristique de nos régions. Ainsi, nous venons de voir qu'il y a eu plusieurs sociétés qui ont territorialisé l'espace à leur manière (les compagnies, les différentes générations). Cette territorialisation a renforcé le sentiment d'identité des hommes qui y habitent. Dès lors, nous venons de voir que la pensée d'un groupe ne peut naitre, exister, évoluer, devenir sans s'appuyer sur une certaine forme visible dans l'espace tel que les maisons ouvrières, les terrils, les chevalements, etc . On peut parler de terroir c’est à dire un lieu d’ancrage, des action et de la mémoire. Ensuite, la culture propre à cette région est constitutive de son identité collective. En effet, la région a une langue qui lui est propre « le patois ». En effet, la langue patoise « comme ti, comme mi, qui travallottent din l'noir et remontent le jour(...) » (Doc 7). Le patois fait parti de l'identité collective, car c'est une manière de parler qui est propre aux habitants du Nord de la France. Ensuite, par son histoire minière, le territoire est marqué par une diversité des nationalités. En effet pour accueillir de la main d'oeuvre, les usines ont fait appels à des immigrés. Au totale, on comptabilise vingt-neuf nationalités venues s'installer afin de travailler dans les mines notamment les polonais, des marocains, etc. Ainsi, ce sont des régions avec leur propre culture, mais qui est marqué également par la culture, les traditions des 29 autres nationalités venu enrichir celle du bassin minier : « une histoire qui a déclenché de vaste mouvements de migration et les vingt-neuf nationalités qui sont venues travailler chez nous, ont contribué à la richesse culturelle de nos territoire ». (DOC8) Par ailleurs, l'identité collective est forgé par les loisirs qui lui sont propres. En effet, les loisirs sont l'emprunt de la culture minière. Ces derniers ont notamment été instaurés par les 2/9 compagnies minières comme le football avec le Racing Club de Lens (RCL). On a une solidarité sociale autour de cette équipe dont l'origine remonte à l'époque des mines. D'ailleurs, l'hymne de l'équipe s'est « Les corons » représentative une nouvelle fois de la présence de l'histoire minière dans les esprits. Sur le blason du RCL de 1995, on retrouve un symbole de la mine : le chevalement. Ainsi, la région se rassemble autour de cette équipe de foot qui est en ligue 1, affrontant d'autres équipes régionales tel que Saint Étienne, Paris Saint Germain, Losc. La population de ces régions soutiennent dès lors une équipe, ils sont des supporters. Ainsi, il y a une cohésion sociale et le sentiment d'appartenance derrière une équipe. Ensuite, autre fondement de l’ identité collective du bassin minier, c'est le partage de loisirs tel que la Colombophilie. Ce loisir remonte une nouvelle fois à l'époque des mineurs. Encore aujourd'hui, ce loisir est largement pratiqué dans le Bassin minier et se transmet entre les générations. Ainsi, cela participe à l'identité collective comme à l'image du football, car il y a la mise en commun de sentiments, de valeurs, de convivialité, de solidarité derrière cette pratique. Enfin, les mineurs forment l’identité du territoire. Le mineur correspond au travailleur acharné, à l’homme couvert de saleté, l’homme et la pioche. C’est une image véhiculé dans l’imaginaire collectif et qui caractérise le territoire. Face à la pénibilité du travail, aux dangers, à la pression des compagnies des mines, les mineurs ont formé un groupe. Ils ont été les acteurs du façonnement de leurs territoires d’une certaine manière. De plus, Les mineurs sont à l’origine des valeurs du territoire. En effet, uploads/Geographie/ sequence-4.pdf

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