O'Kelly de Galway, Alphonse-Charles-Albert (1834-....). Dictionnaire archéologi

O'Kelly de Galway, Alphonse-Charles-Albert (1834-....). Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason : origine des emblèmes et des symboles héraldiques.... 1901. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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(jMiMW^r O* Ce Wv^aJÊ* y *# DICTIONNAIRE ARCHÉOLOGIQUE ET EXPLICATIF DB tA SCIENCE DU BLASON OalCIXB DIS EMILiMGS IT LIS STHBOUi «ÇtALDlbcM' > D'A Plis LIS MONUMENTS, LIS SCtAUX, LIS atOHtMf, LIsSllOAILLIS LIS T1ADIT1ONS, BTC .Çl?/ 1 LI3 Tl·DIT10M3` ETC. /m. i»VV'/ PA1 LE O° Alph. O' KELLY DE GALWAY COMMAMDIUR IT C1IITALH» DE PLUflIVIS OIDRIS A*ClltVISTt-GiN*ALOr.lSTF, ITH. TOME X BERGERAC IMPRIMERIE GÉNÉRALE DU SUD-OUEST (). CASTANET J, rue Saint-Etp'it, teoL DICTIONNAIRE •31 LA SCIENCE DU BLASON DICTIONNAIRE ARCHÉOLOGIQUE ET EXPLICATIF DE LA SCIENCE DU BLASON CK1GI.V» U£S IXtliufS ET DES SYMBOLES UÏOLOIiy K V Ii'aI'MÈS LES MONUMENTS, LES SCEAUX, LIS MOXIIAlitf3.ES MtCAlLUS LES TKADITIONS, ETC. V *» /< l'AR R LECu Ali'H. O1KELLY DE GALWAY OOMMAMUKUR ITCIISVALIEK UB PLCflEUtS OIORIS ARCIlIVISTû-aixÉALOCISTK, ETC. TOME I BERGERAC IMI'tlMF.RIE GlÎNt'RALE DU SUD-OUEST (j. CAST.NET j, rue Saint-Etprit. looi X><(Ii'«<m. é» BUttn. i DICTIONNAIRE ARCHEOLOGIQUE ET EXPLICATIF DE LA SCIENCE DU BLASON(I) \1.11*- A Abaissé Se dit de l'aigle dont les ailes tendent vers le bas de l'écu du pal, de la fasce, du chevron, de la bande et d'autres meubles de l'écu qui s'arrêtent vers le chef de ce dernier d'une épée dont la pointe est dirigée vers la base de l'écu. Le terme abaissé se dit encore du chef lorsqu'il se trouve sous un autre chef. Abeille Insecte représenté montant, les ailes étendues et prêt à prendre son vol. Symbole de la concorde, de l'obéissance et du travail i. Les annoiries fa:»iIules, lescouronnes et plaiieurt figures symboliques ont ététlickind'aprèi lesdestins deM.Pauld, Saint-Etienne, notrtartistehéral- diste. 1 l'abeille est toujours soumise à une reine. On dit que cet insecte est l'embléme des hommes qui travaillent dans leur jeunesse, afin d'acquérir des biens pour l'ige avancé. Il indique aussi la prévoyance, qualité qu'il partage avec la fourmi. Dans l'alphabet hiéroglyphique de l'Egypte, l'abeille symbolise la royauté, tandis que l'idée de roi est représentée, dans les inscriptions cunéiformes de l'Assyrie, par un signe idéographi- que rappelant, par sa forme, une origine égyptienne. (Oppekt). L'empereur Napoléon 1" fit broder des abeilles d'or sur le manteau de velours pourpre qu'il porta à son couronnement en 1804. Le blason impérial était posé sur un manteau d'azur. Il décréta que les grands dignitaires de l'Empire porteraient un chef d'azur, seméd'abeillesd'or, dans leur écu. Dans le fascicule du 15 mai 1900 de VIntermédiairedes Cher- cheurset desCurieux, M. Philibert Audebrand dit ceci c Voici de quelle façon j'ai entendu expliquer l'adoption des Mouches d'or comme complément des armoiries de l'Empire. On était arrivé à l'heure où, prenant au sérieux le titre d'empereur, le soldat de la République s'occupait d'organiser une Cour et de décras- ser des enfants du peuple pour en faire une noblesse. Premier point, pour briller sur un trône, il fallait un manteau de roi. La tradition transmise par M. de Narbonne Pelet, voulait que ce vêtement fut en velours, agrémenté de -g- pourpre et d'hermine. Rien de plus facile à se procurer. Va donc pour le velours, mais de quel emblème devait-on l'histo- rier ? On avait besoin d'attributs qui fussent au moins l'équiva- lent des fleurs de lis capétiennes. L'Aigle? On avait l'Aigle des Romains mais brodée, même en petit format, sur un manteau, l'Aigle n'y produisait qu'un effet ridicule. Voyez-vousJoséphine, Hortense, ou la très belle Pauline Borghèse, elle-même, enve- loppées d'oiseaux? Ceserait pour le coup qu'on aurait à essuyer les critiques de Madame de Staël et les brocards des duchesses du faubourg Saint-Germain t Il y avait donc a imaginer autre chose. On. se creusa la tête. Talleyrand, consulté, réfléchit. Quel est celui des insectes, qui, au point de vue de la conquête, ressemble le plus à l'oiseau déprédateur des Césars? Ehpardieu, v* va de soi, c'est l'abeille. Ne voit-on pas que, sans souci des principes de la propriété, elle se moque des haies, des murs, des frontières, et qu'elle butine partout? Ajoutez qu'elle enrichit son maitre en ce qu'elle fait du miel avec la neur d'autrui. Ditesaussi qu'étant, J comme le chante si bien Anacréon, wn petit serpent ailé, elle est très décorative. Sur ce, Louis David, le grand peintre, entendu t son tour, l'abeille fut adoptée. Le manteau avait son ornement et son blason. » Ce racontar, que M. Audebrand a trouvé dans les brochures du temps, est-il l'expression de la vérité ou seulement une légende faite après coup? On l'ignore. Parmi les objets divers trouvés dans le tombeau de Chil- déric 1", père de Clovis, découvert à Tournai en 16)3, et donné depuis i Louis XIV, par Philippe de Schônborn, Electeur de Mayence, en 166;, figurent deux abeilles d'or. n y en avait une plus grande quantité; le reste a disparu dans le vol du 5 novembre 1831,commis à la Bibliothèque royale de Paris. JI est donc vraisemblable que Napoléon Ier s'était inspiré de cette découverte pour adopter les abeilles destinées à figurer tant sur son manteau que sur les écus de ses grands dignitaires et des bonnesvilles de l'Empire. Comme modèle de l'abeille, nous donnons l'écu de la famille normande Révérend. Elle porte De simopts,à irais abeilles iTor. Abîme Centre de l'écu ou bouclier. Ce terme sert a désigner la posi- tion d'une pièce entourée de plusieurs autres. Abouté Se dit de trois ou de quatre symboles poses en triangle ou en croix dans l'écu et réunis par leur bout. Abricotier Jacques Cottier, Coctier ou Coythier, premier médecin de LouisXI, roi de France, et président en la Chambre des Comptes de Paris, avait pour armes d*orà l'abricotier de sinoplt. Tombé en disgr&ce,il quitta la Cour et se retira i Paris où il se fit cons- truire, rue Saint-André-des-Arcs,une belle maison-sur la porte d'entrée de laquelle était sculpté un grand abricotier, faisant entendre par là que Cottier était à l'abri des coups du sort. U mourut vers 1490,sans laisser de postérité. Par lettres-patentes données au Plessis-du-Parc, au mois d'octobre 1489,LouisXI lui avait fait don de la terre et seigneurie de Saint-Germain-en-Laye. 0 Dans les Apomasaris ApottlamaU imprimés h Francfort en 4 1 t. t' 1577» on semble avoir attribué à l'abricotier une sorte de vertu prophétique. Ache Genre de plantes ombellifères amminées, comprenant quatre espèces, dont l'une, la plus commune, est le céleri. L'ache ut d'un beau vert, ses feuilles approchent de celles du persil ordinaire, mais elles sont plu* amples et plus épaisses elle croit dans les marais et le long des ruisseaux. Les anciens mettaient l'ache au nombre des plante. funèbres. Dans les jeux Néméens, on couronnait d'vcbe les vainqueurs pour rappeler l'origine de cette fête, instituée en mémoire de la mort d'Archemore. Elle était l'emblème de l'agonie. Parmi les monnaies grecques de la collection donnée par le duc de Luynes au Cabinet des Médailles de Paris, on remarque une médaille de Sélinonte, en Sicile, montrant une feuille d'ache, commeemblème local et parlant (Acheen grec, Sélinon). Depuis la uploads/Geographie/ blason-o-kelly-de-galway.pdf

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