Espagne / par M. Joseph Lavallée,... et par M. Adolphe Guéroult,.... [suivi de]

Espagne / par M. Joseph Lavallée,... et par M. Adolphe Guéroult,.... [suivi de] Espagne, depuis l'expulsion des maures [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Lavallée, Joseph (1801-1878),Guéroult, Adolphe (1810-1872). Espagne / par M. Joseph Lavallée,... et par M. Adolphe Guéroult,.... [suivi de] Espagne, depuis l'expulsion des maures jusqu'à l'année 1847 / par M. Joseph Lavallée,.... [suivi de] Iles Baléares et Pithyuses / par M. Frédéric Lacroix. [suivi de] Sardaigne / par M. le président de Grégory. [suivi de]. 1844-1847. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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L'UNIVERS, OU HISTOIRE ET DESCRIPTION DE TOUS LES PEUPLES, DE LEURS RELIGIONS, MOEURS, INDUSTRIE, COSTUMES, ETC. SARDAIGNE, PAR M. LE CHEVALIER. G. DE-GRÉGORY, PRESIDENT HONORABLE DE LA COUR ROYALE D'AIX EN PROVENCE, MEMBRE DES ACADEMIES D'ARCHEOLOGIE DE ROME, DE TREJA , DES SCIENCES DE TURIN, DE CHAMBÉRY, DES SOCIÉTÉS D'AGRICULTURE DE ROME, PARIS ET TURIN, ETC. § 1. Description topographique de l'île, population et moeurs sardes. L'ILE de Sardaigne, quoique placée si près de la France et de l'Italie, est cependant très-peu connue ; sa description pittoresque est donc utile, je dirai plus, nécessaire. Le pre- mier qui, de nos jours, ait décrit cette île fertile et remarquable par sa civilisation, comme par la fierté des moeurs de ses habitants, fut le prési- dent Azuni, notre collègue, en 1810, au corps législatif; après lui vinrent le chevalier Mimaut, consul de France, et le baron Manno, directeur des af- faires de sa nation, à Turin , et der- nièrement, en 1826, le chevalier Albert Ferrero de la Marmora d'une famille vercellaise, qui depuis le douzième siè- cle (*) fut illustre dans les sciences et les arts. C'est dans les ouvrages de ces savants distingués que nous avons puisé notre description ; car les histoires an- ciennement rédigées par Carillo, Vico, Fara, Vitalis, Mattei, Gazano, et Cambiagi, sont remplies de traditions fabuleuses sur l'origine des Sardes et sur les premiers temps de leur civili- sation. Nous allons entreprendre notre tâche, en suivant la méthode de ceux qui nous ont précédé dans la publication de cette Revue de l'Univers, où le pittoresque orne et embellit la sévé- rité de l'histoire, et qui est déjà si répandue dans les deux hémisphères ; nous nous efforcerons de répondre aux désirs de ses nombreux lecteurs. L'île de Sardaigne est placée à cin- quante-huit lieues de distance des côtes d'Afrique, au milieu de la Méditerra- née, entre lé 38e et le 42e degré de la- titude, depuis le cap Teulada jusqu'à l'île de la Madeleine, entre le 5° et le 7° degré de longitude, depuis le cap Comino jusqu'au cap Caccia. Elle a une étendue de 145 milles géogra- phiques ; sa largeur est de 78 milles, et sa superficie de 999 milles carrés , y compris les îlots adjacents. La Sar- daigne jouit généralement du climat tempéré qui est la condition de sa po- sition géographique ; et la partie sep- tentrionale de l'île rappelle même celui I (*) Voyez Storia della Vercellesa lettera- tura ed arti, t. IV, que nous avons publiée en 1824. Turin, avec 40 portraits. 1re Livraison. (SARDAIGNE.) 2 L'UNIVERS. des plus belles contrées de l'Italie. Les pluies sont rares ; ensuite l'inconstance de son climat est un grand inconvénient pour la santé des habitants. Lés vallées sont arrosées par deux grandes rivières: le Tyrso, qui prend sa source à Monte -Acuto, et va se jeter dans les marais d'Oristano ; et la rivière de Flumendosa, qui descend des montagnes de Genargento pour tomber près de Muravera (voy. la carte, planche 1) dans la Méditerranée : ce fleuve est plus impétueux que leTyrso ; il traverse souvent d'étroits précipi- ces, et, dans le temps de ses déborde- ments, il cause des dommages aux campagnes limitrophes. Nous avons reproduit la carte géo- graphique du chevalier Carbonazzi, élève de l'Ecole polytechnique en 1809, aujourd'hui inspecteur du génie civil à Turin. C'est lui qui a construit la route royale qui conduit du cap Gagliari au cap Sassari. Cette route commencée d'après l'ordre de l'excellent roi Char- les-Félix de Savoie, dernier rejeton de la branche aînée de la plus illustre, de la plus ancienne dynastie des souve- rains d'Italie, fut terminée par ordre du roi Charles-Albert de Savoie-Cari- gnan, appelé au trône de ses aïeux en vertu de la loi salique, lequel, par des sages édits, vient de donner à la Sar- daigne une organisation judiciaire et administrative qui contribuera à l'ac- croissement de ses richesses et de sa population. L'île est protégée par des tours pla- cées de distance en distance pour défendre les habitants des côtes contre les incursions des barbaresques ; mais cette défense est inutile maintenant que le roi de France a détruit la puis- sance d'Alger, et le sera pour tou- jours , si les Français persistent dans la grande idée d'une colonisation si utile pour y attirer la population européen- ne, devenue surabondante depuis vingt- quatre ans de paix non interrompue. La position de la Sardaigne au midi de l'île de Corse favorise les relations com- merciales, et lorsque le grand projet de réunir la mer Rouge à la Méditerranée par l'isthme de Suez sera accompli, moyennant un canal ou un chemin de fer, alors la Sardaigne, découpée par un nombre considérable de golfes pres- que tous à l'abri des vents du nord (*), deviendra par sa position l'échelle la plus commode pour le commerce de toutes les nations. On a cru bon d'ajouter sur la carte, en les indiquant par le signe ifr, les golfes et les ports les plus fréquentés par les bâtiments commerçants, et qui servent d'abris aux nombreuses flottes des différentes puissances. Nous note- rons ici que le golfe de Cagliari, qui se trouve au midi de la ville, où il forme un demi-cercle de 35 milles, est re- connu pour un des plus vastes et des plus sûrs de l'Europe, à cause des trois côtes dont il est environné et du banc de sable qui ferme les deux tiers de son entrée, de sorte que plusieurs flottes en même temps peuvent s'y mettre à l'abri et hiverner en toute sûreté. C'est là que l'empereur Charles- Quint, à l'époque dé sa célèbre expé- dition de Tunis et de la Goulette, or- donna la réunion des flottes espagnole, portugaise et napolitaine, avec les galères de Gênes, de Rome , de Malte et de Venise, et que toutes ensemble séjournèrent en sûreté fort longtemps (voyez planche 1). L'île est partagée en deux parties, l'une au midi, Capo Cagliari, l'autre au nord, Capo Sassari, et séparée de la Corse par uploads/Geographie/ ile-de-sardaigne.pdf

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