Plan : Introduction D’après la plupart des spécialistes, la science économiques

Plan : Introduction D’après la plupart des spécialistes, la science économiques est une science récente qui est apparue à la fin du 18 siècle, puisque il prend sa valeur scientifique dans le travail d’ADAM SMITH qui intitulé « la richesse des nations ». Mais la formation de cette science est un procès long, complexe et dialectique parce que tout en reprenant les acquis des écoles qui les ont précèdes, en effet l’histoire de développement de cette science a connu un ensemble des courants de pensés qui chacun diffère de l’autre dans sa conception. Les écrits à résonance économiques sont très anciens, jusqu’a le 15 siècle Ou le premier courant a été apparu avec le mercantilisme. la pensée mercantiliste est considéré comme le première qui utilisé l’expression «économie politique » notamment sous la plume de l’économiste français, Antoine de Montchrestien (1575-1621), dans son ouvrage le traité de l’économie politique (1615), ce type de pensée apporte un ensemble d’idées qui on va découvrir dans le contenu de notre exposé et qui ont influencé sur la vie économique européenne, surtout en France, en Espagne et en Grande- Bretagne pendant toute période entre le 15 siècle jusqu’au milieu de 18ème siècle. Donc, qu’est ce que le mercantilisme ? Et qu’ils sont les grandes lignes de ce type de pensée ? ………………………………………………………… Ce travail s’articule autour de deux chapitres……………………………. Chapitre 1 : Généralités sur le courant mercantiliste Dans ce chapitre on va traiter deux sections : La première concerne l’histoire de la pensée mercantiliste La deuxième concerne la définition du terme mercantilisme Section 1 : le contexte historique de la pensée mercantiliste Le mercantilisme (ou pensée mercantiliste) : une doctrine économique qui est apparue entre le XVe jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, le terme a été utilisé pour la première fois par le marquis de Mirabeau en 1763, puis popularisé par Adam Smith en 1776. Cette période est caractérisée par des changements radicaux et des ruptures décisives dans l’ensemble des domine de la vie sociale. Selon ce courant la puissance de l’Etat repose trois piliers : l’or et sa collecte par l’impôt , les marchandises et leur favorisation dans le commerce intérieur et les exportations et l’excédent commercial qu’elles permettent d’obtenir en vue de l’accumulation de métaux précieux .Le mercantilisme s’est développé dans la plupart des pays européens, à savoir le mercantilisme français, le mercantilisme bullioniste et le mercantilisme britannique, l’idéologie du mercantilisme est le fait qu’ils protègent leur richesse en recourant aux exportations de produits et en limitant les importations C’est ce qu’ on appelle par du protectionnisme. Le mercantilisme a joué un rôle très important dans le développement de la pensée économique. Section 2 : la définition de mercantilisme 1-Etymologie : Le mercantilisme Le terme vient du latin mercari, « faire du commerce », issu de la racine merx,« marchandise ».et défini par le lexique Al-Munajjid en arabe contemporain comme « une tendance à commercer sans s'intéresser à autre chose » 2-Au sens courant Le mercantilisme désigne Âpreté au gain dans l'exercie du commerce, tendance à rechercher un gain ou un avantage matériel dans toute activité 3- Au sens économique Le mercantilisme est à la fois une doctrine et une politique économique mise en place entre le 16e et le 18e siècle. Influencé par la Réforme et la Renaissance, ce courant est marqué par la séparation progressive du pouvoir politique et de l’Eglise, et par une nouvelle façon d’appréhender la richesse. La pensée mercantiliste varie en fonction des pays et des auteurs, mais l’objectif est toujours d’enrichir le souverain. La richesse étant vue essentiellement sous sa forme monétaire, les Etats tentent donc d’accumuler un maximum d’or. Un des moyens recommandés pour cela est le commerce extérieur. Il s’agit d’avoir une balance commerciale excédentaire. Enfin, les auteurs mercantilistes pensent que l’Etat doit intervenir dans l’économie, par exemple en réglementant la production, en interdisant les importations ou en attribuant des monopoles c'est-à- dire l'importation de produits de base et des matières premier dont la valeur faible ; et l'exportation des produits fini dont la valeur forte Chapitre II : les grandes lignes de pensée mercantiliste. Section 1 : les principaux thèmes de la pensée mercantiliste. Pour les mercantilistes, la richesse signifie un excédent de la balance commerciale, et le moyen d'augmenter cette richesse est d'essayer de venter les marchandises qui incorporent la plus grande valeur ajoutée. Le commerce est en plein essor en Europe et le mercantilisme se développe, notamment en France, en Italie et en Espagne. Les thèmes économiques sont principalement la réflexion sur le commerce international, le rôle de la monnaie et l'intervention de l'État dans l'économie. 1- Le commerce international : Cela ressemble à "un jeu à somme nulle". Ce que certains gagnent équivaut à ce que d'autres perdent. Puisque la richesse est basée sur l'or qu'un pays possède, il doit soit exporter beaucoup et être payé en or, soit convertir les bénéfices en or. Les importations sont limitées car considérées comme nuisibles. Les mercantilistes développent ainsi une pensée protectionniste. 2- Le rôle de la monnaie : Les mercantilistes avec l'augmentation de la quantité de la monnaie, malgré l'augmentation de la monnaie amenée à l'inflation mais pour les mercantilistes Françaises c'est un bon chose, lorsque la quantité de la monnaie augmente, le prix des marchandises augmente pour améliorer leur profit, et le pouvoir d'achat des ouvriers diminue donc obliger travailler plus. Et le taux d'intérêt diminue ce qui conduit à l'augmentation des investissements. 3- Le rôle de l’Etat : Dans un système mercantiliste, l'État joue un rôle primordial dans l'adoption de politiques protectionnistes qui, notamment, établissent des barrières tarifaires et favorisent les exportations. Section 2 : les différentes formes de mercantilisme. Les différents pays qui appliquent à cette époque la théorie mercantiliste ne disposent pas des mêmes résultats. En effet, tous n’ont pas la même vision de l'accumulation de richesses. On peut considérer qu’il existe trois formes de mercantilisme : Le mercantilisme bullioniste (Espagnols et Portugais) : Au XVIe siècle est essentiellement métalliste ou bullioniste. Il s’agit pour ces pays de conserver l’or qui afflue des colonies d’Amérique. Aussi les économistes de ces pays (Olivares de Santi-Ortiz) conseillent-ils de prohiber la sortie de métaux précieux et l’entrée des marchandises étrangères (car celles-ci sont payées en or). Le résultat obtenu fut l’asphyxie de la péninsule Ibérique. En effet, cette politique de restriction ne s’accompagne pas d’un soutien aux industries. Au contraire, les industries sont délaissées. D’où un décalage de plus en plus important entre d’un côté une forte circulation monétaire et de l’autre une quantité de biens offerts insuffisante. Ce mercantilisme se heurte alors à une inflation massive (hausse durable du niveau général des prix à la consommation) à cause de l’excès de monnaie en circulation5. Cette doctrine repose sur le seul intérêt porté pour les métaux précieux. C'est ce qu'Espagnols et Portugais appliquent dans leur pays en considérant que la valorisation de l’Etat repose sur l'accès à ces métaux ; la véritable source de la richesse est l'or et l'argent. Il faut donc augmenter au maximum les stocks de métaux et empêcher toute sortie de capitaux hors du royaume. Malheureusement, cette pratique ne s’avèrera pas concluante puisque ces deux pays se trouveront rapidement en déclin. Le mercantilisme commercial (britannique) : En Grande-Bretagne, le commerce et la navigation seront les sources les plus sûres de l’enrichissement. Au XVIe siècle, une réglementation très stricte des échanges se proposa de dégager un solde d’or grâce au principe de la « balance des contrats ». Au XVIIe siècle, les Actes de navigation de Cromwell et de Charles II assurèrent la protection de la marine marchande anglaise et ruinèrent la Hollande. En effet, un navire étranger ne pouvait exporter en Angleterre que les marchandises produites dans son pays d’origine. Ce qui ne pouvait être le cas pour les navires hollandais. De plus, le commerce entre l’Angleterre, l’Amérique, l’Afrique et l’Asie ne pouvait être effectué que par des navires construits sur des chantiers anglais et appartenant à un armateur anglais, ayant un équipage anglais et des officiers anglais. Londres supplante alors Amsterdam et devient le centre principal des courants d’échanges internationaux6. Puisque l’Angleterre est une île, elle a mis en avant ses principaux atouts en misant sur le commerce maritime. En créant un monopole dans ce secteur, le pays peut contrôler facilement le commerce extérieur et devenir le principal intermédiaire des transactions commerciales. Mais ce courant de pensée se rapproche davantage du libéralisme car il convenait de laisser une grande liberté au commerce et de mettre en place un système de libre-échange pour le favoriser. Les chefs de fils principaux de ce courants sont David Hume ou encore John Locke. Le mercantilisme industrialiste (français) : En France, ce phénomène se retrouve aux XVIIe-XVIIIe siècles. Mais la France ne disposait pas de colonies pour lui fournir or et argent. Pour pallier ce manque, l’État doit jouer un rôle. Dès le XVIe siècle, Jean Bodin puis Antoine de Monchrétien vont théoriser l’intervention de l’État en tant que soutien aux « grandes industries ». Grâce aux ventes et à l’exportation, la uploads/Geographie/ introduction-des-mercantilistes.pdf

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