LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 1 BI-HEBDOMADAIRE D
LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 1 BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE N° 3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - 63ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 500 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: lasemaineafricaine@yahoo.fr 63ème année Commission africaine des droits de l’homme et des peuples La plainte de la famille Ngambio-Ntsalakoua contre l’Etat congolais jugée recevable (P .9) Congo - France La Fondation Africa France Congo, pour une nouvelle dynamique de partenariat économique (P .3) Débat constitutionnel L’offensive médiatique de Charles Zacharie Bowao (P .6) Cabinet Iwaye Les opérateurs économiques reconnaissent une baisse du niveau fiscal dans la loi de finances 2015 (P .15) Communiqué Travaux de fusion du réseau (P .8) Liturgie Comprendre le carême, un temps de pénitence, de réconciliation et de pardon (P .10) Vie politique nationale Les partis de la majorité présidentielle appellent à un dialogue républicain (P .5) 38ème anniversaire de la mort du président Marien Ngouabi Le P .c.t a appelé ses militants à se souvenir de la vie et de l’œuvre de son fondateur (P .5 Soutenir la diversification et l’industrialisation de l’économie nationale par l’agriculture (P .7) Ministère de l’agriculture et de l’élevage LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 2 PUB LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 3 NATIONAL D ’utilité publique, l’Asso- ciation Africa-France Congo a pour objectifs, entre autres, de renforcer les re- lations économiques entre le Congo et la France, de mettre en place une communauté d’in- térêt économique et de méca- nismes susceptibles d’impul- ser une croissance durable en- tre les pays. Pour Lionel Zinsou, président de la Fondation Africa-France, cette première association re- lai, qui a vu le jour en Afrique, est une plateforme collaborati- ve. «Ce que nous souhaitons, c’est qu’il y ait plus de dialo- gue direct entre les entrepri- ses», a-t-il dit. Conscient du fait que la crois- sance économique africaine est, depuis vingt ans, réguliè- re, homogène, forte et lisible, Lionel Zinsou pense qu’on ren- drait un très mauvais service à l’Afrique, si l’on pense que «le chiffre actuel de 5% est suffi- sant pour relever les défis du continent». «On doit accélérer les rythmes, mais aussi amélio- rer la qualité de la croissance, pour répondre aux besoins et aux nécessités sociales et en- vironnementales. C’est la rai- son d’être de la Fondation fran- co-africaine pour la croissance partagée», a-t-il indiqué. En effet, la Fondation Africa- France rassemble des Etats, des entreprises, des collectivi- tés locales, des associations, des établissements d’ensei- gnement et de recherches dont les acteurs travaillent, ensem- ble, dans des clubs sectoriels réunissant aussi bien des opé- rateurs africains que français. «Pour la première fois, naît si- multanément en France et en Afrique, une forme d’institution qui n’est pas une administra- tion, mais une véritable com- munauté, organisée à la maniè- re d’un réseau social qui n’est pas financée par l’impôt, mais par des cotisations et contribu- tions volontaires, dont la gou- vernance n’est pas politique, mais associative et privée. Il s’agit de susciter la collabora- tion de la société civile et de la société marchande, à l’appui des politiques publiques de développement». Vanter les mérites et les atouts de l’économie congolaise, tel est l’exercice auquel s’est livré Jean-Jacques Bouya. «Tous les progrès accomplis et les oppor- tunités d’affaires sont les ga- ges sûrs d’une coopération dans le domaine des affaires», a-t-il fait savoir. Selon lui, cet- te association ne devrait pas être une association ordinaire de plus ou de trop. «Mais plu- tôt, un esprit qui dynamise les relations interprofessionnelles entre les partenaires. En clair, une machine de propositions et d’initiatives au service d’une nouvelle classe d’entrepreneu- res», a-t-il poursuivi. Toutefois, le ministre Bouya a estimé que cette association inaugure une nouvelle ère de coopération basée sur les ré- sultats tangibles adaptés aux exigences de la mondialisation. D’où l’appel lancé aux mem- bres du conseil d’administra- tion à donner à cette associa- tion une forme matérielle qui va révolutionner, selon lui, la coo- pération économique entre l’Afrique et la France. Le ministre d’Etat Rodolphe Adada a, quant à lui, expliqué que la création de cette asso- ciation a pour but d’impulser une nouvelle dynamique de partenariat économique entre l’Afrique et la France, d’une part, et entre le Congo et la France, d’autre part. D’ores et déjà, il a précisé qu’il faut mener une réflexion sur les mécanismes spécifiques à met- tre en place pour atteindre les objectifs que s’est assignées cette association que préside Didier Makoubela et compte 16 membres. Pour le ministre d’Etat Adada, gérer et partager la croissance sans vision par- tagée et sans partage de risque en matière d’investissement est illusoire. «Le vaste programme de développement des infras- tructures engagé par le gouver- nement est une opportunité que les entreprises congolai- ses et françaises devraient sai- sir de concert pour renforcer leur partenariat», a-t-il déclaré. Cyr Armel YABBAT-NGO Congo - France La Fondation Africa France Congo, pour une nouvelle dynamique de partenariat économique A la suite du forum franco-africain qui s’est tenu, à Paris, en France, le 10 février 2015, au cours duquel a été présentée la Fondation Africa-France pour une croissance partagée, l’idée avait été arrêtée d’implanter, dans chaque pays africain, des associations relais de cette fondation, qui est une initiative pri- vée soutenue par l’Etat français à hauteur de trois millions d’euros. D’où la création de la première association miroir dé- nommée Africa France Congo, qui a été portée sur les fonts bap- tismaux à Brazzaville, le 14 février 2015, à l’auditorium du Minis- tère des affaires étrangères et de la coopération. C’était sous le patronage du ministre d’Etat Rodolphe Adada, ministre des trans- ports, de l’aviation civile et de la marine marchande, en présence de Jean-Jacques Bouya, ministre délégué chargé de l’aména- gement du territoire et de la délégation générale aux grands tra- vaux et président d’honneur de cette association, Lionel Zinsou, président de la Fondation Africa-France, des membres du gou- vernement, des chefs d’entreprises et un parterre d’invités. L ’Afrique accuse un retard dans le domaine des pro- duits financiers de base. Près de 80% de la population adulte de l’Afrique sub-saha- rienne n’a pas de compte en banque. Ces populations n’ont pas accès à des moyens de paiement modernes, au crédit ou aux produits d’assurance. Elles n’ont pas d’identité finan- cière et encore moins une sé- curité financière. Par consé- quence, elles ne peuvent payer leurs factures ou recevoir des paiements autrement que sous forme d’espèces. Pour recevoir leurs allocations sociales, elles doivent parcou- rir de longues distances et fai- re la queue, parfois durant des heures. En outre, si l’accès au crédit, à l’épargne, aux moyens de paiements et d’assurance bénéficie à tous, il est particu- lièrement crucial pour les po- pulations pauvres et les micro- entreprises qui ont moins de capital de base. Les institutions de microfinan- ce jouent un rôle important, mais elles ne suffisent pas à combler le déficit de l’inclusion financière. L’innovation tech- nologique est aussi une voie prometteuse pour faire avancer l’inclusion financière, parce qu’elle réduit les coûts de ser- vices pour les clients à faible revenus. Les nouvelles techno- logies permettent aux fournis- seurs de services de baisser les coûts et d’offrir des prestations abordables pour les utilisa- teurs. Les avancées technolo- gies récentes, comme l’Internet et la banque par téléphone, ont sensiblement amélioré l’inclu- sion financière dans les pays à revenus faibles. La banque par téléphone est aussi en crois- sance dans la Cemac et peut permettre d’utiliser un portable pour effectuer des opérations financières, à savoir payer des factures, transférer ou emprun- ter de l’argent. L’expérience internationale montre que des politiques pu- bliques appropriées peuvent améliorer sensiblement l’inclu- sion financière. La réglementa- tion devrait promouvoir les technologies financières inno- vantes, comme la banque mo- bile. Les autorités doivent aus- si s’efforcer à promouvoir la concurrence. Une concurrence saine entre les fournisseurs encourage le développement de nouveaux produits finan- ciers et spécialisés, y compris l’utilisation des nouvelles tech- nologies, et donne plus de choix aux consommateurs. Pour cela, les autorités doivent veiller à créer un environne- ment réglementaire favorable. Les politiques telles que l’oc- troi d’exemptions des exigen- ces de documentations onéreu- ses ou l’obligation pour les banques à offrir des comptes de base à un coût bas peuvent être particulièrement efficaces. Il faut renforcer l’infrastructure financière et faciliter l’accès des banques aux informations sur l’emprunteur, notamment par des systèmes d’information de crédit. Améliorer le cadre juridique, l’environnement des affaires et la garantie des sûre- tés jouerait un rôle important dans l’augmentation des prêts aux petites et moyennes entre- prises. Enfin, l’éducation financière constitue un pas important en direction d’une inclusion finan- cière accrue. De nombreux pays, tels que le Rwanda en Afrique, ont réussi à booster l’accès aux services financiers pour leur population. La confé- rence du 23 mars à Brazzaville permettra de tirer les leçons de uploads/Geographie/ la-semaine-africaine-vendredi-20-mars-2015-3479-pdf.pdf
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- Publié le Fev 17, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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