Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'art du livre à l'Imp

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'art du livre à l'Imprimerie nationale des origines à nos jours : [exposition], Paris, Bibliothèque nationale, [Galerie [...] L'art du livre à l'Imprimerie nationale des origines à nos jours : [exposition], Paris, Bibliothèque nationale, [Galerie Mazarine, 18 avril-31 mai] 1951. 1951. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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L'ART DU LIVRE A L'IMPRIMERIE NATIONALE des origines à nos jours PARIS 1951 RENOV LIVRES S.A.S. 2005 L'ART DU LIVRE À L'IMPRIMERIE NATIONALE BIBLIOTHÈQVE NATIONALE L'ART DU LIVRE À L'IMPRIMERIE NATIONALE des origines à nos jours PARIS 1951 PRÉFACE La construction de notre Galerie Mazarine est presque contem- poraine de la fondation par Louis XIII de l'Imprimerie royale. En y accueillant l'héritière de celle-ci, l'Imprimerie nationale, la Bibliothèque nationale remplit un devoir qui est le sien par tradition. Conservatoirefrançais du livre, elle possède les plus belles productions qui sont sorties des presses françaises ; & puisqu'elle les présente tour à tour au public, il était normal que, dans la suite de ses expositions, l'Imprimerie nationale eût sa place. Elle revit ainsi non seulement dans les oeuvres quelle à créées, mais dans les grandes lignes d'une histoire qu'il appartenait à son directeur, M. RaymondBlanchot, de retracer. Bien avant 1640 il y eut des « imprimeurs royaux ». Dès le règne de Charles VIII, on voit, avec Pierre Le Rouge, apparaître ce titre qui devint transmissible sous François Ier. Il faut voir là le complément de l'oeuvre inspirée par le premier humanisme & qui s'est manifestée avec éclat par la fondation du Collège de France. L'édition de grandes oeuvres tirées des littératures de l'Antiquité, la publication de textes en grec & en hébreu, en particulierpar les soins de Robert Estienne : autant d'événements majeurs dans l'his- toire intellectuelle de ce siècle. Le prix qu'on attachait aux poinçons des caractères se manifesta par le fait que les « Grecs du Roi », gravés par Garamond, furent placés parmi les objets de la Couronneà la Chambre des Comptes. Cinquante ans plus tard ce fut l'apport, par les soins de l'am- bassadeur de France à Constantinople, Savary de Brèves, des poinçons de types turcs, arabes, syriaques & persans & de manu- scrits d'après lesquels de nouveaux caractères furent gravés : c'est là l'origine d'une collection incomparable, qui ne devait pas cesser de s'enrichir & qui a servi puissamment l'orientalismefrançais. Si l'on veut mesurer exactement ce que représenta la fondation de l'Imprimerie royale, il faut connaître l'état de déchéance dans lequel, après unepériode degrandeur, elle était tombée au lendemain des guerres de la Ligue. De minutieux travaux, qu'il conviendra de poursuive méthodiquement, montrent les imprimeurs sous la coupe des grands libraires qui les considéraient comme de simples salariés. Il y a certes des exceptions, comme Antoine Estienne, dernier descendant d'une glorieuse famille, mais dans l'ensemble, l'impression des livres était médiocre. Les ouvrages composés engrec & en latin étaient souvent fautifs, & l'on a observé que l'ignorance des typographes fut un des obstacles principaux à la fixation de l'orthographe française, réclamée par bien des savants. Ferdinand Brunot a pu noter, dans son Histoire de la Langue française, que Cramoisy, premier directeur de l'Imprimerie royale, eut sur l'évolution de notre langue une influence plus grande qu'un Ménage: premiers effets bienfaisants de cette création, dont l'objet essentiel était de faire revivre en France le goût & la tradition des belles éditions. Par le choix des caractères, le souci de l'équilibredans la composition, la beauté des frontispices, des bandeaux, de toute l'ornementation, on réussit à créer un style qui s'imposa & qu'à travers un siècle & demi deux dynastiesde directeurs, les Cramoisy & les Anisson, surent maintenir. L'éditionfrançaise tout entière, jusque dans ses productions lesplus modestes, devait tirer bénéfice de cette rénovationpuis de ce souci, constamment entretenu, deper- fection. Cela n'apas cessé d'être vrai. L'Imprimerie royale, qui devait tour à tour s'appeler Impri- merie de la République, puis Imprimerie impériale, enfin Imprime- rie nationale, a su, à travers plus de trois siècles, à travers des régimes très divers, s'adaptant sans cesse à des besoins nouveaux que ses fondateurs n'avaient pas prévus, remplir la double mission qui lui avait été assignée : assurer les impressions des actes des conseils & des actes publics ; « multiplier & répandre les principaux monuments de la religion & des lettres ». La première est bien connue du public, qui nepeut ignorer les impressions officielles. La seconde est appréciée par tous ceux qui connaissent l'art du livre. Les ouvrages qui sortent des presses de l'Imprimerie nationale, que celle-ci soit son propre éditeur ou qu'elle accepte d'imprimer pour des éditeurs privés, peuvent être proposés comme modèles. Et ce n'estpas l'effet d'un hasard si l'on compteparmi eux quelques-uns des livres les plus célèbresparus depuis cinquante ans. De sa vocation scientifique, l'Imprimerie nationale est juste- ment fière. Nous avons dit ce qu'elle fit, avant même d'être officiel- lement fondée, pour les études orientales. Au XIXe siècle avec Sil- vestre de Sacy, Rémusat, Burnouf& Renan, au XXe siècle avec d'éminents philologues & linguistes, elle devait maintenir cette tradition, enrichissant sa collection des caractères les plus rares. Son Cabinetdes poinçons, si souvent célébré, en comprendaujour- d'hui trois cent cinquante mille, reproduisantdes écritures de toute nature, anciennes & modernes. Dans tous les domaines, l'Impri- merie nationale s'est mise au service de la science. Elle ne pouvait mieux le faire qu'en travaillant avec de grands corps, & d'abord avec les Académies. De là ces majestueux ouvrages intéressant les sciences les plus diverses, la navigation & les découvertes, l'agri- culture & l'histoire naturelle, l'archéologie & l'histoire. Il en est d'illustres, comme la Description de l'Egypte, née de la volonté de l'Empereur. Il n'en est pas de médiocre. Le Centre de la Recherche scientifique, dans son récent et très heureux effort de publication, a bien compris tout l'appui qu'il pouvait trouver auprès de l'Imprimerie nationale, & le directeur de celle-ci s'est empressé de répondreà ses demandes. Il convenait que la présentation d'un tel ensemble, unique dans sa continuité, fût faite à la Bibliothèque nationale. Des liens mul- tiples, que nous ne pouvons rappeler ici mais que cette expositionfait apparaître, rattachent l'une à l'autre les deux institutions. Un tra- vail quotidien nous unit pour la poursuite du Catalogue général des livres imprimés, dont le premier volume a paru en 1897 & dont le tome cent soixante-dix-huit,quiconduità la lettreS, vient de paraître. Et cettegrande entreprise nefait que prendre la suite dune longue série de catalogues que, depuis plus de deux siècles, on n'a cessé d'imprimer. C'est dans le même esprit de collaboration que cette exposition a été préparée ; du côté de l'Imprimerienatio- nale, sous la direction éminente de M. Blanchot, par M. Arnoult, inspecteur de la typographie, par M. Florian Le Roy, attaché à l'Imprimerie nationale, par M. Nougayrol, inspecteur de la typo- graphie orientale ; du côté de la Bibliothèque nationale, par M. Jacques Guignard, conservateur adjoint au département des Imprimés qu'ont assisté M. Jean Martin & les bibliothécaires uploads/Geographie/ l-x27-art-du-livre-a-l-x27-imprimerie-blanchot-raymond-bpt6k6457299j.pdf

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