Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'art moderne (Deuxièm
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'art moderne (Deuxième édition) / J.-K. Huysmans Huysmans, Joris-Karl (1848-1907). Auteur du texte. L'art moderne (Deuxième édition) / J.-K. Huysmans. 1902. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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STOCK, in-8 , Sainte Lydwine de Schiedam \ n . nn^rsc,9°1-. ,. J ) Pans, P.-V. STOCK, m-ib, ' avril iqoi. Marthe J g™.*elles.Jr-vN GAY, .876. ( PariSjDERVAtx, 1879. Les Soeurs Vatard, Paris, CHARPENTIER, 1879. En Ménage, Paris. CHARPENTIER, 1881. A Rebours, Paris,CHARPENTIER, 1884. . En Rade, Pans, TRESSE ET STOCK, 1887. Là-bas, Paris, TRESSE ET STOCK, 1891. En Route, Paris, TRESSE ET STOCK, 1895. La Cathédrale, Paris, TRESSE ET STOCK, 1898. NOUVELLES Sac au dos (dans les soirées de Médan), Paris, CHVRI'EMILK, 1880. ( Bruxelles, KISTEMAECKERS, 1882. A Vau l'Eau, \ n . ,.. c. 0 ' | Pans, IRESSE ET STOCK, 1894. Un Dilemme. Paris, TRESSE ET STOCK, 1SS7. CROQUIS, POÈMES EN PROSE Le Drageoir aux Êpices. J £ar.is> £*NTU, 1874. 0 e ( Paris, MAILLET, 1875. ( (Eaux fortes de Forain et de Raflaëlli). Croquis Parisiens. \ Paris, VATON, 1880. ( Paris, VANIEH, 1886. La Bièvre. Paris, GENONCEAUX, 1890. La Bièvre et Saint-Scverin. j £ar.is> P-"v- SlocK- ,8'->8- ( Pans, LWR'RE, 1900. De Tout. Paris, P.-V. STOCK, 1901. CRITIQUES D'ART L'Art Moderne. Paris, CHARPENTIER, I833. Certains. Paris, TRESSE ET STOCK, 1889. .PANTOMIME En collaboration a\ec Léon Konnique (dessins en couleur de Chéret). Pierrot Sceptique, Paris, Rouvtiue, 18S1. DIJON, IMP. DARANT1ERE De cette nouvelle édition il a été tire à part, numérotes à la presse, dix exemplairessurpapier du Japon et vingt- quatre exemplaires sur papier de Hollande. Contrairement à l'opinion reçue, j'estime que toute vérité est bonne à dire. C'est pourquoi je réunis ces articles qui ont pr.ru, pour la plupart, dans le Voltaire, dans la Réforme, dans la Revue littéraire et artistique. J.-K. H. Juin i883. kgSkLON DE 1879 LEC SALON DE 1879 I ^SAQS^I j'excepte tout d'abord le Herkomer, le •^3!J\Q Fantin-Latour, les Manet, les paysages <Jz53$(o ^e Guillemet et de Yon, une marine de Mesdag, plusieurs toiles signées Rarïaëlli, Bar- tholomé et quelques autres, je ne vois pas tiop ce qu'au point de vue de l'art moderne, nous pour- rons trouver de réellement intéressant et de réel- lement neuf dans ces coupons de toile qui se déroulent sur tous les murs du Salon de 1879. À part les quelques artistes que je viens de citer, les autres continuent tranquillement leur petit train-train. C'est absolument comme aux exhibitions des années précédentes, ce n'est ni meilleur ni pire. La médiocrité des gens élevés dans la métairie des Beaux-Arts demeure sta- tionnaire. io L'ART MODKRNE On pourrait,— le présent Salon le prouve une fois de plus, — diviser tous ces peintres en deux camps : ceux qui concourent encore pour une médaille et ceux qui, n'ayant pu l'obtenir, cher- chent simplement à écouler leurs produits le mieux possible. Les premiers abattent ces déplorables rengaines que vous connaissez. Ils choisissent de préférence des sujets tirés de l'histoire sainte ou de l'histoire ancienne, et ils parlent constamment défaire distingué, comme si la distinction ne venait point de la manière dont on traite un sujet et non du sujet lui-même. Tenez que la plupart n'ont reçu aucune édu- cation, qu'ils n'ont rien vu et rien lu, que « faire distingué », pour eux, c'est tout bonnement ne pas faire vivant et ne pas faire vrai. Oh ! cette expression et cette autre : le grand art, en ont-ils plein la bouche, les malheureux ! Dites-leur que le. moderne fournirait tout aussi bien que l'an- tique le sujet d'une grande oeuvre, ils restent stu- péfiés et ils s'indignent. — Alors, c'est donc du grand art, les stores peints qu'ils font clouer dans des cadres d'or ? du grand art, les ecce homo, les assomptions de Vierges vêtues de rose et de bleu comme des papillotes ? du grand art, les Pères éternels à barbe blanche, les Brutus sur coin- LE SALON DE 1879 JI mande, les Vénus sur mesure, les turqueries peintes aux Batignolles, sous un jour froid ? — Ça, du grand art ? allons donc ! de l'art industriel, et tout au plus ! car, au train dont il marche, l'art industriel sera bientôt le seul que nous devrons étudier, lorsque nous serons en quête de vérité et de vie. Tels sont les peintres qui suivent, en s'appli- quant, la tradition des Beaux-Arts. Passons main- tenant aux autres. Ceux-là n'écoutent plus les principes maternels de l'école, lâchent l'anti- quaille qui ne se vend point et s'efforcent, pour gagner de l'argent, de flatter, par des gentillesses et par des singeries, le gros goût public. Us pour- léchent des béîés en sucre, habillent des poupées de soie en fer-blanc, donnent à bercer à une mère qui a perdu son fils une bûche enveloppée de langes, mettent un fusil entre les mains d'un mou- tard mal éclos, et ils décorent le tout de titres de ce genre : Premiers troubles ; Douleur ; le Volon- taire d'un an ; Puis-je entrer ? Rêverie ! Inutile d'ajouter que ceux-là ne sont pas plus affinés que les autres et que, s'ils commencent à blaguer le grand art, ils ont, eux aussi, la prétention de ne travailler que dans le distingué. Allons, on peut sans crainte de se tromper poser cet axiome : Moins un peintre a reçu 12 LART MODERNE d'éducation, et plus il veut faire du grand art ou de la peinture à sentiments. Un peintre élevé chez des ouvriers ne représentera jamais des ouvriers niais bien des gens en habit noir, qu'il ne connaît pas. On ne saurait décidément nier que l'idéal ne soit une bien belle chose ! Et voilà où nous en sommes, en l'an de grâce 1879, alors que le naturalisme a essayé de jeter bai toutes les vieilles conventions et toutes les vieilles formules. Alors que le romantisme se meurt, la peinture admise dans la Bourse aux huiles des Champs-Elysées continue à vivoter pla- cidement, ferme les yeuxdevant tout ce qui passe dans la rue, reste indifférente ou hostile aux ten- tatives qui se produisent. En peinture, comme en poésie, uploads/Geographie/ l-x27-art-moderne-deuxieme-edition-huysmans-joris-karl-bpt6k5438935k.pdf
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- Publié le Fev 13, 2022
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