Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'esprit familial dans
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'esprit familial dans la maison, dans la cité et dans l'État / Mgr Henri Delassus,... Delassus, Henri (1836-1921). Auteur du texte. L'esprit familial dans la maison, dans la cité et dans l'État / Mgr Henri Delassus,.... 1911. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Il existe de cet ouvrage itne trqdyciion italienne. Envente \ à Rome. Prix. . . . •.•'..• • -. %'• . • 12 fr. Y Vérités sociales et erreurs démocratiques. In-12 de . , 412 pages , . . . "._• v '. ;Y; . . • .3.50 '.' y\ VIENNENT DEPAUÀiTJlE\- La Conjuration; autichrôtienûe. Le Temple maçoni nique Voulant s'élever sur les. ruines dé ^'Eglise catho- lique-, 3 volumes in-i2 comprenant 1,840 pages. 9 fr* ' Y '.'''- '' ' \ '•' ' .' ' '< ') i . '•-' La Question juive: Pages détachées du livre La Conju- ration nntichrêliènne^în-12de204 pages . „ , ; 2 fr,:.!. La Condamnation du Modernisme social dans la Cen- : sure du Sillon. Lettré du Souverain Pontife aux. évô- y ! ques'dé France.:'et; Réponses à diverses,questiôiàs au sujet de cette lèttre%In-8° de 64 pages . v . . 1 fr... L'ESPRIT FAMILIAL M6" HENRI DELASSUS OOCTEUR EN THÉOLOGIE L'ESPRIT FAMILIAL dans la Maison, dans la Cité et dans l'Etat Société Saint'Augustïn Desclée, De Brouwer et Cle LILLE, 41, Rue du Metz N1HIL OBSTAT : Insulis, die 18 Septcmbris 1910. II. QDILLIET, librorum censor. IMPRIMATUR : Cameraci, die 19 Septembris 1910. A. MASSART, vie. gen. Domus Pontificio; Antistes. A LA JEUNESSE QUI ESPÈRE ET QUI VEUT AVANT-PROPOS « Nous arrivons à la dernière crise, a celle où l'on cesse de parler du salut des gouvernements, pour ne s'occuper que du salut suprême de la société. » Ces mots sont les premiers de l'Avant- propos que M. Blanc de Saint-Bonnet mit en tête du livre LA RESTAURATION, écrit en 1850. Un demi-siècle a passé sur cette prévision. Ce que les esprits supérieurs pouvaient lire, dès lors, dans les idées qui avaient cours, nous le lisons aujourd'hui dans les faits, dans les événements accomplis, plus encore dans ceux qui se prépa- rent et qui sont imminents. Nous arrivons à la dernière crise, à celle où l'on sera réduit à se demander si la civilisation ne va pas être enle- vée comme un brin de paille dans une tourmen- te, et la société anéantie. Une revue anglaise, le Crusadcr, écrivait dans le même temps : * Nous voyons s'amonceler les signes de la grande et terrible lutte dans laquelle l'Europe sera divisée en deux vastes camps : l'un pour l'attaque, l'autre pour la défense de la liberté chrétienne. Dans cette lutte les armes ne seront pas seulement intellectuelles ou mora- les, elles seront aussi matérielles et physiques. » L'heure est proche en effet, où la force brutale et la tyrannie césarienne seront elles-mê- mes dévorées par le socialisme qui ronge les so- ciétés modernes. A cette heure, quand tous les pouvoirs venant de Dieu auront été brisés par la Révolution, et que la secte, fille de Satan, voudra régner sur le monde, les peuples chré- «iens, forcés a défendre leurs autels et leurs foyers, pourront librement réagir contre les lois qui s'interposent entre eux et les lois de l'Eglise de Dieu... Alors viendra l'inévitable réaction et la révolte contre l'impiété et l'anarchie. Alors la jeunesse de chaque contrée où la Révolution a posé le pied, s'écriera avec les Machabées : « Mieux vaut mourir en combattant que de voir la désolation du sanctuaire » ; et jetant aux vents tous les calculs humains, elle formera dans cha- que pays une phalange d'hommes prête h dé- fendre jusqu'à la mort les libertés conquises par la Croix, prête à se réunir sous ce symbole à leurs frères de toute race et de toute nationalité. Alors les femmes enverront leurs fils et leurs époux au combat. Alors les pères ceindront leur épée pour défendre la foi de leurs enfants et la liberté de leurs autels ». Dieu leur donnera la victoire. Dans le livre intitulé : La Conjuration anti- chrétienne, nous en avons donné, non sans dou- te l'assurance, mais l'espoir sérieusement fondé. Sur les ruines de la Révolution devront s'élever les constructions nouvelles. A la jeunesse il ap- partient de s'y préparer, puisque c'est à elle que — 9 — l'oeuvre incombera. La première préparation est d'étudier les conditions d'existence, de vie et de prospérité que réclame la société humaine. L'une de ces conditions est l'esprit familial qui est a restaurer dans la maison, dans la cité et dans l'Etat. CHAPITRE PREMIER COMMENT SE FORMENT LES ÉTATS Pnrdirc scriplum est a Platonc, non solum nobis nati sumus... homi- lies hominuni causa esse aeneratos ut ipsi inter se alii aliis prouesse possent (Cicero, de Offic. 1.,'. La vérité sociale est à l'opposé de l'utopie démocratique. L'utopie démocratique, c'est l'égalité. La dé- mocratie rêve un état social n'ayant égard qu'aux individus, et a des individus socialement égaux. Ce n'est pas ce que Dieu a voulu. Pour nous en convaincre, nous n'avons qu'à considérer ce qu'il a fait. Dieu aurait pu créer chaque homme, comme il créa Adam, directement et par lui seul. Ainsi avait-il fait pour les anges. Et cependant là même il ne voulut point l'égalité! Il fit que chaque ange fût à lui seul une espèce distincte, répondant à une idée particulière, et ces idées réalisées, se graduant dans leur être, comme elles l'étaient dans la pensée divine. Le genre humain formant une espèce unique, — 12 — l'égalité y aurait régné si nous avions tous reçu directement l'existence des mains du Créateur. Dieu avait d'autres desseins. Il voulut que nous reçussions la vie les uns des autres, et que par là nous fussions constitués, non dans la liberté et l'égalité sociales, mais dans la dépendance de nos parents, et dans la hiérarchie qui devait naître de celte dépendance (1). Dieu créa Adam; puis il tira du corps d'Adam la chair dont il fit le corps d'Eve. Il bénit alors l'homme et la femme et leur dit : « Soyez fé- conds, multipliez, remplissez uploads/Geographie/ l-x27-esprit-familial-dans-la-maison-delassus-henri-bpt6k5482237h.pdf
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- Publié le Aoû 03, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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