La Guyane HISTOIRE Une colonisation difficile Au XVIIème siècle les européens
La Guyane HISTOIRE Une colonisation difficile Au XVIIème siècle les européens se disputent le plateau guyanais . 1643 est la date que l’on retient comme étant le début de la présence française sur ce territoire originellement peuplé de nombreuses nations amérindiennes décimées au fil des guerres incessantes pour conquérir et occuper les terres. De nombreuses expéditions (à cause de mauvaises préparations, du climat, des maladies…) connaitrons un sort funeste; ce qui très tôt vaudra à la terre de Guyane d’être considérer comme un « enfer vert ». Tour à tour les hollandais, les anglais, les portugais les français se disputeront ce bout d’Amazonie. En 1763 un certain Duc de Choiseul décidera de la colonisation « officielle » de la Guyane par la France. Après les plantations, les abominations de l’esclavage, le marronnage et autres réjouissances!!! En 1852 le bagne est installé à Saint-Laurent du Maroni dans l’ouest du pays . Il s’agit pour Napoléon III de se débarrasser des indésirables pour sa nation et autres opposants politiques. De nouvelles pages de violences et d’infamie seront écrites. C’est en 1946 que le nom de colonie est transformé en département faisant ainsi d’une partie des Guyanais des citoyens français. GEOGRAPHIE et CLIMAT Située juste au dessus de l’équateur la Guyane est baignée par l’océan Atlantique. Elle est séparée du Suriname à l’ouest par le fleuve Maroni et du Brésil à l’est par le fleuve Oyapok. Le plateau des Guyanes offre au pays qui s’y trouve un emplacement privilégié: ni cyclone, ni tremblement de terre. Le climat guyanais est de type équatorial. La température varie peut au long de l’année qui est marquée par environ 3 grandes périodes: une saison de petites pluies de novembre à février, une saison de pluie abondantes d’avril à juillet et une plutôt sèche d’aout à novembre. CAYENNE L A VILLE CAPITALE Une capitale cosmopolite… La commune de Cayenne est officiellement crée le 15 octobre 1879. Historiquement peuplée par les « Galibis » peuple amérindien, ces derniers feront vaillamment face aux vagues successives d’invasions européennes au prix de très nombreux morts. Aujourd’hui la ville qui s’est considérablement étendue compte plus d’une vingtaine de communautés originaires du monde entier (libanais, chinois, syriens, brésiliens, dominicains…). On peut y déguster des spécialités locales: comme la pimentade ou le calalou autant qu’un riz cantonais, un bami javanais, un mafé camerounais. La Place des Palmistes, le jardin botanique, le mont Cépérou, la place des amandiers, la pointe Buzaré sont de très beaux lieux caractéristiques de la ville . On peut encore y admirer de belles bâtisses créoles rénovées comme le musée des cultures… LA POPULATION Historiquement, les trois populations constitutives du peuple guyanais sont: les amérindiens ou « peuple premiers » car premiers occupants de la terre, les noirs marrons ou « bushinengue » originaires du Suriname ayant fui l’esclavage hollandais installés initialement le long des fleuves et la population dite « créole » constituées d’africains (descendants des hommes réduits en esclavage) et de colons français ou autres bagnards. Mais aussi… Longtemps sous-peuplée, de nombreuses vagues migratoires vont conduire de nombreuses communautés à trouver asile sur la terre de Guyane. Ainsi, à la haute époque de la l’orpaillage qui fait suite à la période esclavagiste, de nombreux travailleurs de l’ancienne île anglaise de Sainte-Lucie s’établiront en Guyane. S’en suivront des vagues de travailleurs indiens, chinois. Plus tard, syriens et libanais fuyants différents conflits se mêleront eux aussi à la population guyanaise. Des réfugiés laotiens seront accueillis et installés comme agriculteurs sur les terres de la commune de Roura dans l’est. Des surinamiens, des travailleurs brésiliens venus pour la construction du centre spatial, mais aussi de très nombreux haïtiens fuyants la dictature des Duvalier père et fils… pour ne citer que ceux-là. Aujourd’hui, toutes ces communautés cohabitent et forment ensemble la population Guyanaise. Ce sont aussi autant de langues qui se rencontrent et parfois se mêlent. LA FAUNE Il faut bien l’avouer, les fantasmes les plus farfelus circulent sur la faune guyanaise! Des caïmans mangeurs d’hommes aux jaguars féroces en pleine ville; sans parler des serpents , mygales géantes et autres moustiques de la taille de chauve-souris: on a tout dit et tout entendu… La faune Guyanaise alimente l’imaginaire en raison de son extraordinaire richesse et diversité. Aujourd’hui encore entomologistes et autres amateurs d’oiseaux s’extasient devant cette diversité favorisée par les nombreuses rivières et criques. LA FLORE La flore guyanaise est aussi riche en fleurs qu’en fruits aussi bien endémiques tels que la papaye ou encore le maracudja. Mais aussi des fruits arrivés avec la colonisation: la mangue et l’avocat ainsi que ceux hérités des vagues migratoires pour les ramboutants et autres « cœurs de dragon » ou pitaya! Bon nombres de graines de palmiers, présents uniquement sur le plateau des Guyanes, sont consommées depuis les temps anciens. Il s’agit de l’awara, du comou ou encore le waséy qui sont issus de palmiers bien amazoniens! LE CARNAVAL Le carnaval guyanais de renommée internationale constitue un des temps forts de la vie culturelle, de la production artistique et surtout touristique. En effet le Touloulou, personnage emblématique et facétieux porte avec panache l’héritage de la vie guyanaise depuis la colonisation jusqu’aujourd’hui. Toutes les composantes de la société guyanaise y sont représentées. C’est un extraordinaire temps de liesse populaire durant lequel s’égrennent cavalcades dans les rues, bals parés masqués et autres soirées très animées et appréciées par bon nombre. Le maître mot étant s’amuser! VIE ECONOMIQUE… L’agriculture locale s’est longtemps caractérisée par de petites et très petites exploitations appelées ‘bati » ou « abattis » originellement cultivées surtout par les femmes (amérindiennes, bushinengue et dites « créoles »). Aujourd’hui c’est un secteur qui tend à se développer et se professionnaliser. Le secteur du bois à lui aussi vocation à permettre un développement économique en accord avec l’environnement guyanais. Les ressources halieutiques constituent elles aussi un secteur d’activité très porteur. Il y a aussi une belle production artisanale basée sur l’exploitation et la valorisation du patrimoine culturel et artistique local: la vannerie, la sculpture sur bois, la peinture offrent une exceptionnelle vitrine aux cultures amazoniennes. L’orpaillage est aussi très présent quoique très mal géré… Il est toutefois à noter que beaucoup de produits guyanais, comme le miel ou le rhum sont très souvent récompensés pour leurs grandes gustatives lors de foires ou salons de productions agricoles ou artisanales. Voici donc une présentation très succincte de ce que peut offrir en charme, en découverte la terre de Guyane . NOUS VOUS ATTENDONS AVEC ENTHOUSIASME!!! MERCI POUR VOTRE ATTENTION uploads/Geographie/ la-guyane.pdf
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- Publié le Jui 29, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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