Deschamps Elisa 2ISCOMA Le Brexit : une rupture dans la construction Européenne
Deschamps Elisa 2ISCOMA Le Brexit : une rupture dans la construction Européenne L’Union Européenne est un groupe de 28 pays européens liés par une alliance politique et économique. L’idée est de former un espace homogène avec son propre parlement. Il faut payer pour en faire partie, mais en échange on obtient des subventions et surtout, l’accès au marché unique européen. C’est une organisation qui est faite pour assurer le maintien de la paix en Europe et favoriser le progrès économique et social. Cependant, l’idée de l’Union Européenne qui progresse est en déclin et sa qualité est remise en question, au point que le Royaume-Uni brise cette alliance de presque 50 ans. De 1950 au Brexit… L’histoire de l’Union européenne a débuté en 1950 lorsque 6 pays (France, Allemagne, Belgique, Italie, Luxembourg, Pays-Bas) s’unissent à travers la Communauté européenne du charbon et de l’acier dans des aspects politiques et économiques afin de garantir une paix durable. C’est en 1957, que le traité de Rome institue la Communauté économique européenne (CEE) qui a pour objectif d’établir un marché commun, permettant la libre circulation des marchandises en mettant en place des règles communes, notamment une union douanière pour avoir les mêmes tarifs vis-à-vis des pays tiers et une politique commerciale commune. Il n’y a donc plus de droit de douane dans les échanges commerciaux entre les États membres. Le Danemark, l’Irlande et le Royaume-Uni intègrent l’Union européenne en 1973, à cette époque l’économie européenne est fragilisée suite à la guerre Israélo-Arabe. En 1975, suite à la disparition des dernières dictatures de droite en Europe, l’Union européenne investit dans les régions les plus pauvres afin de créer des emplois et des infrastructures. De plus, celle-ci intègre à son programme des lois protégeant l’environnement. Par la suite, la Grèce rejoint l’UE en 1981 puis c’est au tour de l’Espagne et du Portugal en 1986. C’est alors que l’Acte unique Européen est signé et donne naissance au « marché unique ». Cependant, il devient vraiment réel en 1993 avec les quatre libertés (libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux) grâce à l’effondrement du communisme en Europe. C’est alors qu’est signé le traité fondateur de l’Union Européenne, le Traité de Maastricht suivi du Traité d’Amsterdam en 1999 durant lesquels les normes de l’Espace Schengen sont entrés en vigueur ce qui permet aux européens de voyager sans contrôle aux frontières, de pouvoir étudier et travailler dans un autre pays. En 2000, c’est l’arrivée de l’euro, une monnaie qui rassemble beaucoup d’européens. C’est aussi le début du grand terrorisme avec les attentats de 2001 aux États-Unis. L’Europe est alors rejoint par dix autres pays en 2004 et par la Bulgarie et la Roumanie en 2007. Pendant que l’Europe est concentrée sur le combat contre la criminalité, la grande crise économique mondiale des subprimes a lieu en 2008. S’en suit le Traité de Lisbonne en 2009 qui adapte en profondeur les règles des anciens traités pour permettre une meilleure coordination des 27 pays membres. Il permet également à un État membre de quitter l'UE. Le pays qui désire sortir de l'Union doit simplement le faire savoir au Conseil européen. Une fois activé, l'article 50 laisse un délai de deux ans à l'État membre pour négocier un accord de sortie avec l'UE, lequel déterminera sa future relation avec cette dernière. 1 Deschamps Elisa 2ISCOMA La crise économique ayant de lourdes conséquences sur l’Europe pousse l’Union européenne à crée l’union bancaire afin de renforcer la fiabilité des banques. La Croatie rejoint alors l’Union européenne en 2013 et fait de l’Europe une union de 28 pays. Suite à la crise économique, la crédibilité de l’Europe est en déclin et c’est alors qu’en 2014 de nombreuses personnes contre l’Europe sont élus au Parlement européen. L’Europe est depuis remise en question puisque tous les pays qui en font partis ne sont pas développés de la même façon, les règles sont uniformes, et souvent inadaptées à la situation réelle, à la volonté des différents pays et à leurs besoins. Les entreprises se délocalisent là où la main d’œuvre est peu chère c’est-à-dire dans les pays de l’Est, c’est alors qu’à lieu le « dumping social ». Certains pays de l’Europe perdent du pouvoir d’achat puisque les services proposés dans les pays de l’Est sont moins chers. L’extrémisme religieux pousse les pays à se réfugier en Europe, qui, elle, ne peut pas accueillir tous les migrants. Il y a donc « un trop plein » de migrations qui devient ingérable. Toutes ces raisons poussent certains pays à vouloir quitter l’Europe comme le Royaume-Uni. Le Royaume-Uni est le premier pays à sortir de l’Union Européenne pour ces raisons : Il veut reprendre la main sur ses frontières et sur la politique migratoire puisque plus de la moitié de l'immigration provient de l'Union européenne, en particulier des pays de l'Est (Pologne, Roumanie, pays baltes…). La liberté de circulation au sein de l'Union européenne empêche Londres d'agir sur ces flux. Les britanniques accusent les immigrés d'Europe de l'Est de tirer les salaires à la baisse, les loyers à la hausse et de rallonger les files d'attente dans les hôpitaux. Le Royaume-Uni veut le retour de sa souveraineté nationale et veut être le seul décisionnaire sur ses territoires sans dépendre ni obéir aux ordres de n’importe quel autre pays. De plus, les normes et les régulations de l’Union européenne freinent certaines entreprises britanniques, ils veulent donc ainsi retrouver leur liberté d’entreprendre. Le Brexit permettrait également au Royaume-Uni d'économiser les 11 milliards de livres de sa contribution nette au budget européen. De plus, la Grande-Bretagne veut un siège indépendant à l’Organisation Mondiale du Commerce pour tirer pleinement profit des échanges internationaux. L’euro est en crise, certains pays européens sont en naufrage économique et le Royaume-Uni souhaite se détacher de cette image et de ces responsabilités. De plus, un individu moyen en Grande-Bretagne perd des centaines de livres sterling chaque année en raison des politiques concernant la contribution à la TVA et les subventions agricoles. Pour le Royaume-Uni faire partie de l’Union européenne est contraignant en termes d’immigration et de droit de l’entreprise, et ils ne veulent plus payer les frais d’adhésion à l’Union Européenne. C’est alors qu’à lieu le Brexit « mélange des mots ‘British’ et ‘exit’ ». Ce qui désigne la sortie des britanniques de l’Union européenne. En 2013, David Cameron (Premier ministre conservateur), sous la pression des eurosceptiques de son camp s’engage qu’avant 2017 un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'Union européenne aura lieu à la condition d’être réélu en 2015. C’est alors que David Cameron remporte les élections législatives et tient parole. Le référendum aura bien lieu 23 juin 2016. 2 Deschamps Elisa 2ISCOMA C’est avec 51,9% des voix que le camp du "Leave" (pour la sortie de l’Union Européenne) l’emporte le jour du scrutin. David Cameron démissionne quelques jours après le résultat puisqu’il était pour le maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne. C’est Theresa May qui le remplace en juillet 2016. En 2019, Boris Johnson remplace Theresa May et promet de « mettre en œuvre le Brexit au 31 octobre » coûte que coûte. Après trois reports de la date du Brexit (29 mars, 12 avril et 31 octobre 2019), le Royaume-Uni devrait cesser de faire partir de l'Union européenne. Le Royaume-Uni quitte donc l’Union européenne le 31 janvier 2020 à minuit, un processus qui devait s'achever le 29 mars 2019, après deux ans de négociations complexes entre le pays et les vingt-sept autres États membres mais qui a été prolongé une première fois au 12 avril, puis au 31 octobre, puis de nouveau au 31 janvier 2020 où la sortie a été effective. Une phase de transition débute alors le 1 février 2020 et devrait durer jusqu’en décembre le temps de définir l'avenir de la relation entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. Les conséquences de ce Brexit Ce changement historique et brutal n’est bien évidemment pas sans conséquences Conséquences positives pour le Royaume-Uni Le Royaume-Uni retrouve le contrôle de leur frontière et cela leur permet de contrôler le flux migratoire. Une immigration plus sélective pourra avoir un effet positif sur le marché de l’emploi britannique. Il n’est plus soumis aux règles dictées par l’Union européenne et sont indépendants. Les pêcheurs britanniques pourront récupérer leurs eaux territoriales pour y opérer en toute liberté même s'ils exportent 70 % de leurs prises vers l'Union européenne. Le Royaume-Uni économisera 27,6 milliards d’euros durant l’année 2020, et ce même en prenant en compte l’arrêt du versement des subventions et aides européennes à l’agriculture ou l’économie britanniques. Le Royaume-Uni pourra tirer pleinement profits d’échanges internationaux. Le Royaume-Uni pourrait avoir son propre siège à l’Organisation Mondiale du commerce. Le Brexit permettrait la création d’emplois puisqu’il faut plus de membres pour les contrôles, pour aider les personnes dans ce changement et surtout dans le domaine juridique. Conséquences négatives pour le Royaume-Uni Les partisans du Brexit ont fait de la conservation des emplois uploads/Geographie/ le-brexit.pdf
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- Publié le Jan 24, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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