Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le Ménestrel : journal

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le Ménestrel : journal de musique . Le Ménestrel : journal de musique. 1931-08-07. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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GARNIER Les Représentations de Bayreuth GEORGES HUE Monsigny HENRI BUSSER. Échos et Nouvelles. SUPPLÉMENT MUSICAL pour les seuls abonnés d U musique JHUSIQUB DE PIANO Nos abonnés à la musique de piano recevront avec ce numéro : RONDE DE NUIT, de René RABEY, extraite de l'Heure récréative^ Suivra immédiatement : Troisième Barcarolle, de I. PHILIPP. JWUSIQUe DE CrmjSIT Nous publierons vendredi'prochain, pour nos abonnés à la musique de chant : M'eatendex-vous ainsi? de Marcel DELANNOY, poésie de Jean COCTEAU. Suivra immédiatement : Je me mets en votre merci (Chanson), de Raoul LAPARRA, poésie de Charles d'Orléans, extrait du Missel Chantant (5e série), suite de mélodies sur de vieilles poésies françaises. LeMécanismerespiratoireetlaCapacité pulmonaire dans leur rapport avec le Chant —»*+— Chaque année, à l'occasion des concours du Conserva- toire, nous avons l'occasion de constater, che^ les élèves des classes de chant, l'inégalitéextrême de leurs moyens dans un domaine qui est d'une importance capitale pour la suite de leur carrière, je veux dire l'art de respirer. Beaucoup d'entre eux ont visiblement le souffle court, ce qui lesforce à placer mal, dans le déroulement de la phrase, les points où il leurfautreprendrehaleine, pour peu que cette phrase soit longue et d'un mouvement lent. D'autres, s'ils se sont efforcés à chanter avec goût — et Ton trouve même, dans le répertoire, des passages où le compositeur s'est insuffisammentpréoccupé de cette cir- constance — sont à bout de souffle à la fin de la phrase et l'achèvent dans une tonalité un peu inférieure. Le cas est plusfréquentparmi les femmes, che% qui l'émoti- viié et la paralysie qu'elle entrainedes moyensphysiques sont ordinairement plus marquées. Pour unphysiologiste un peu au courantdes choses de la musique, il est évident que cette respiration défectueuse dépend d'un insuffisant développement de là capacité respiratoire, c'est-a-dire du volume d'air maximum qui peut être logé dans le poumon. J'en parlais, à l'issue d'un de ces concours, à l'éminent directeur du Conservatoire, M. Henri Rabaud, à qui m'unissent de très anciens liens d'amitié. Il parutfrappé de mon observation. Il me convia à l'entretenir de ce sujet dans son cabinet. La question ne pouvait manquer d'intéresser un esprit aussi distingué que le sien, et aussi désireux de porter au plus haut point de perfection l'enseignement donné dans la grande école dont il dirige les destinées. Je lui exposai que, à mon avis, et dans l'in- térêt des élèves eux-mêmes, ne devraient être admis à concourir que ceuxdont la capacitérespiratoire, mesurée au spiromètre, atteindrait au moins trois litres et demi d'air, davantage si possible, — compte tenu de la taille du sujet. Je fis même mettre à sa disposition un spiro- mètre, dontje lui montrai le fonctionnement. Cet entretien le convamquit. Il me demanda d'en re- produire les termesdans une conférencequi serait offerte, un jour, aux élèves, à l'issue des classes. Des circons- tances, indépendantes de ma volonté ne permirent point de mettre ce projet à exécution. C'est le texte de cette conférence que l'on trouvera ici. i voudrais exposer, en m'effbrçant à éviter les grands mots techniques, un chapitre de la physiologie de la respiration, qui pré- sente, à mon avis, pour quiconque veut faire, dans l'art du chant, une carrière durable, un intérêt capital. Je le ferai en restant, bien entendu, sur le terrain de la science pure, et sans toucher en rien à ce qui constitue l'art du chant proprement dit, lequel vous est enseigné ici par des maîtres excellents, qui sont eux-mêmes, ou qui ont été, de grands chanteurs, et dont je tiens à respecter scru- puleusement les attributions.. Je voudrais simplement vous montrer comment il faut respirer pour respirer le mieux possible. Cela ne suffit pas, évidemment, pour faire un grand chanteur : il y faut aussi un bon larynx et bien éduqué. Mais l'on ne devient un grand chanteur, et surtout l'on ne con- serve cette qualité, si l'on ne sait pas respirer, je veux dire si l'on respire sans méthode et au gré de l'instinct. Sans doute, il y a des sujets favorisés par la nature, qui ont la chance d'appliquer les règles sans s'en douter. Il y en a un beaucoup plus grand nombre chez qui une surveillance attentive de la fonction respiratoire est né- cessaire, et qui, pour l'avoir négligée, perdent vite leurs moyens et n'ont qu'une carrière très courte. D'autre part, ce n'est pas seulement les chanteurs que ces notions intéressent. Pour eux, sans doute, elles sont d'intérêt primordial, puisqu'elles touchent à leur ins- trument de travail. Mais une infinité de gens vivent dans l'ignorance de l'art de respirer. Or, si cet art est. instinctif chez les animaux et chez l'enfant, il faut re- connaître que, chez beaucoup d'entre nous, il s'établit, dès l'âge adulte, de mauvaises habitudes respiratoires dont nous ne nous rendons même pas compte et dont les conséquences sont d'altérer sournoisement notre état général. Ces mauvaises habitudes peuvent avoir des sources très diverses. La plus commune est l'attitude défectueuse de l'écolier assis devant sa table de travail. Quiconque a passé par l'école risque d'avoir contracté ces habi- tudes mauvaises : il s'agit donc de presque tout le monde. Chargé, depuis de longues années, de l'examen des élèves des lycées parisiens candidats aux grandes écoles, au point de vue de leur aptitude physique, j'ai pu constater que l'immense majorité d'entre eux respi- rait d'une façon défectueuse. Je suis donc fondé à sup- poser que si l'on pratiquait le même examen chez vous tous, on trouverait probablement là encore beaucoup de sujets qui respirent mal sans s'en douter. Peut-être, cependant, en trouverait-on une propor- tion un peu moindre. Le chant est, en effet, une excel- lente école de la respiration. Lorsque le lieutenant Hébert, il y a vingt ans, imagina son admirable mé- thode de culture physique, il tint le plus grand compte de cette notion. J'ai vu, jadis, à son Ecole d'athlètes de Reims, défiler devant moi la troupe de ses élèves. Ceux-ci étaient recrutés parmi les enfants de la population ouvrière de la ville, triste uploads/Geographie/ le-menestrel-journal-de-bpt6k5794662k-pdf.pdf

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