LECTURE SCIENTIFIQUE DU RECIT DE LA GENESE Gaston Desmedt 1970 A George J’ai lu

LECTURE SCIENTIFIQUE DU RECIT DE LA GENESE Gaston Desmedt 1970 A George J’ai lu l’article du « Pourquoi-Pas ? », envoyé par la personne avec laquelle tu es en correspondance. C’est intéressant et apporte plusieurs preuves, non de ce qu’elle affirme, mais de l’exactitude du récit biblique. Je vais te mettre cela par écrit. Je me propose d’analyser du point de vue scientifique, chaque verset de la Genèse qui concerne l’aménagement de la terre, pour y rendre la vie possible, et les bouleversements dont elle fut l’objet quelques siècles plus tard. Avant cela, je relève une phrase de la lettre de ton correspondant : « Je vous envoie ci-joint un article du dernier « Pourquoi-Pas ? », qui vient au secours de mes affirmations concernant l’âge de la terre… ». A propos de celle-ci, l’article dit : « La terre est une vieille dame (cinq à six milliards d’années, estime-t-on) ». Certains savants évolutionnistes, essaient effectivement d’allonger de plus en plus l’âge de la terre, et citent ces chiffres ; d’autres lui donnent un âge plus respectable encore. Cependant l’âge généralement admis est entre trois et quatre milliards cinq cent millions d’années. Ces derniers chiffres, basés sur la radioactivité subsistant dans certaines roches, semblent les plus scientifiques. Cependant, ce moyen de calcule, le seul que la science moderne peut retenir pour dater l’âge de la terre, dépend d’un certain nombre d’hypothèses, toujours improuvées actuellement. Par ce moyen, la science est capable de déterminer entre deux roches laquelle est la plus ancienne, mais dire leur âge respectif, déterminer le nombre d’années séparant la formation de l’une de la formation de l’autre, dépend de l’interprétation des faits et des hypothèses à partir desquelles ces faits sont interprétés. C’est ainsi, quand les savants parlent de milliards d’années, qu’il ne s’agit peut-être que de millions d’années, voire de beaucoup moins. Mais que l’âge de la terre soit de quatre, cinq, six milliards d’années où beaucoup plus, est sans importance pour celui qui croit à l’inspiration divine des récits de la Bible. L’histoire biblique ne commence pas avec la création de la terre, mais avec son aménagement, afin d’y créer les conditions nécessaires à la vie ! La création de la terre étant évoquée dans un passé indéterminé. Pour ce qui est de l’âge des êtres vivants, étant donné l’échec du chronomètre au carbone 14, il n’existe, à ce jour, aucun moyen fiable de dater les fossiles eux-mêmes. Ceux-ci sont datés d’après l’âge attribué aux couches géologiques dans lesquelles on les trouve. Mais on ne tient pas compte des bouleversements de terrains qui ont pu envoyer des fossiles dans des couches plus anciennes ; ni du fait que l’âge attribué aux couches géologiques est arbitraire, puisqu’on ne possède pas actuellement de moyen de calcule absolu, car tous les moyens de calculs font appel à des hypothèses improuvées et improuvables ! De ce fait, quel que soit l’âge donné pour l’apparition des êtres vivants sur terre, dans des articles ou livres scientifiques, ceux-ci ne peuvent être cités pour réfuter les données bibliques, puisque les chiffres cités ne s’appuient que sur des hypothèses. C’est précisément une des grandes malhonnêtetés de la science humaine qui, pour faire progresser les connaissances, échafaude des hypothèses, qu’elle tente ensuite de prouver, mais qui, en attendant la découverte de faits nouveaux prouvant le bien ou mal fondé des hypothèses, parle de celles-ci comme de vérités appuyées par des faits authentiques. Il ne faut donc pas s’étonner si on commence à parler de « la dérive des continents », comme d’une vérité établie, même s’il n’en est rien. Cette théorie n’est qu’une hypothèse échafaudée sur d’autres hypothèses et quelques faits ; ces derniers servants également de base à d’autres théories, toute aussi 1 improuvées et improuvables que « la dérive des continents ». A ce propos, il est intéressant de noter ce qu’écrivit le savant J.T. Wilson, dans le Courrier de l’Unesco d’octobre 1963, précisément dans un article posant la question : « Les continents dérivent-ils ? » Parlant des nombreuses questions qui se posent aux savants, Wilson dit : « Ce sont là des questions que nombre d’entre nous continueront à juste titre de se poser tant que qu’elles n’auront pas reçu de réponses assez claires pour être universellement admises. Nous n’avons pas ce bonheur, et notre planète n’a pas livré tous ses secrets. Ses entrailles ne peuvent être sondées que par des méthodes indirectes. Les observations dignes de foi datent seulement d’hier, elles sont si fragmentaires que chacun y trouve ce qui l’intéresse et en tire des conclusions différentes… Comme les artistes, les hommes de science se font des mêmes objets des images différentes… Rien ne souligne mieux ces différences de conceptions qu’un rappel historique où nous voyons les opinions céder successivement devant chaque nouvelle découverte. » Je pense qu’on peut prendre ses paroles en considération, car J. Tizo Wilson est professeur de géophysique et directeur de l’Institut des sciences de la terre à l’Université de Toronto ; il fut également, de 1957 à 1960, président de l’Union internationale de Géodésie et de Géophysique. La théorie de la dérive des continents repose essentiellement sur l’hypothèse de l’existence de courant dans ce qu’on a appelé « le manteau » ou « sima », c’est-à-dire la partie du globe qui s’étendrait du noyau à la croûte ; cette partie de notre planète, les savants la supposent rigide comme l’acier, mais comme c’est sur le « manteau » que flotteraient les blocs continentaux, ils la supposent également assez visqueuse pour permettre aux blocs continentaux de flotter ( ?!?). Dans ce même « Courrier de l’Unesco », j’ai aussi relevé ce que dit Vladimir Beloussov, le célèbre géophysicien soviétique, dans l’article : « L’opération Manteau ». Voici : « A beaucoup d’égards nous sommes mieux renseignés sur les espaces lointains que sur ce qui se passe sous nos pieds. Le plus profond des forages effectués jusqu’ici dans la croûte ou l’écorce terrestre ne dépasse guère sept kilomètres de profondeur et ne représente qu’une insignifiante égratignure sur un globe dont le rayon est d’environ 6.370 kilomètres. L’Année Géophysique Internationale –A.G.I.- marque une date dans l’histoire de l’étude de notre planète. Mais les résultats obtenus ne comprennent pour ainsi dire que des découvertes résultant d’observations faites sur terre, dans les eaux et dans l’air. L’A.G.I. ne s’est guère occupée de l’intérieur du globe terrestre. Nous possédons certains renseignements sur les grandes profondeurs et même sur le centre de la terre, mais ils ont été obtenus au moyen de procédés géophysiques, c’est-à-dire qu’ils ne résultent pas d’observations directes. Les renseignements recueillis nous éclairent sur certaines propriétés physiques des matériaux dont la terre est formée, mais ils ne nous disent rien de la composition chimique ni de la structure cristalline et minéralogique de ces matériaux. (…) …nous pouvons nous faire une assez bonne idée des matières que renferme l’intérieur du globe. Mais même dans les cas les plus favorables, il ne peut s’agir que d’hypothèses, car souvent les données admettent plusieurs interprétations également plausibles. Aujourd’hui encore par exemple, les savants ne sont pas d’accords sur la composition des couches de l’écorce terrestre que les forages ne peuvent atteindre, pour ne rien dire des couches plus profondes. Il subsistent de grandes divergences d’opinion sur les processus qui se déroulent à l’intérieur de la terre et qui sont à l’origine des mouvements lents où rapides de l’écorcent et de la montée du magma en fusion vers la surface. » Voilà qui nous donne une juste appréciation des connaissances actuelles, ou plutôt de l’absence de connaissance fiable sur ce qui se passe dans les entrailles de la terre. Et Vladimir Beloussov n’est pas le premier venu, car lorsqu’il écrivit cet article, c’était lui qui était président de l’Union Internationale de Géodésie et de Géophysique. En outre, il est membre correspondant de l’Académie des sciences de l’U.R.S.S et président du comité soviétique de géophysique. Etant donné le caractère hautement hypothétique de la théorie de la dérive des continents, je ne crois pas 2 utile de nous y attarder. Il est plus constructif de passer immédiatement à l’explication biblique des faits ayant suscité cette théorie et d’autres, qu’il serait trop long de citer ici. J’en ai retenu sept : 1) : A l’origine il y avait un seul continent et une mer plus petite. 2) : Le Paléomagnétisme démontre que les continents actuels se sont déplacés par rapport au Pôle magnétique. 3) : Le continent originel s’est morcelé et ses parties se sont éloignées les unes des autres. 4) : La terre était primitivement plus petite qu’elle est actuellement. 5) : Les fonds océaniques sont nettement plus jeunes que les blocs continentaux. 6) : A l’origine, il n’y avait pas de saison. La terre jouissait d’un pôle à l’autre et tout au long de l’année d’un climat tropical. 7) : L’axe de la terre, primitivement droit s’est inclinée. Il ne s’agit pas ici de théories hypothétiques, mais de faits, et aucune théorie ne pourra jamais les renverser. Venons-en au récit biblique de la Genèse, uploads/Geographie/ lecture-scientifique-de-la-genese.pdf

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