Echo de Tiaret. Organe des intérêts.... 1936/12/05. 1/ Les contenus accessibles
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La reconnais- sance n'en est que la sanction juridi- que et-naturelle. / Pourtant, l'opinion admise était que MM. Mussolini et Hitler attendraient pour introniser le général Franco qu'il \ ' soit installé à Madrid. Leur décision a été brusquée. Il faut en chercher la raison dans la situation militaire de- vait la capitale espagnole. Celte situa- tion explique tout, d'ailleurs, et fait craindre le pire. Contre toutes las prévisions, les in- surgés piétinent aux portes de Madrid. Subitement, ils se sont heurtés à la résistance farouche des anarchistes et d'une pègre iaïçrnatiôaaîi" âvids de coups, de sang et de pillage. Certes, ils avançant. Mais chaque pas leur coûte plus d'hommes qu'ils, n'en peu- vent perdre. Si cela continue, ils fini- ront bien par investir la ville, mais les survivants ne suffiront plus é conti- nuer la conquête^ La difficulté majeu- re à laquelle se heurte le général Fran- co c'est qu'il ne peut recruter ou i| s'établit. Au contraire, il doit, dans les villes, laisser des corps d'occupa- tion, De plus son aviation, allemande et italienne, souveraine jusqu'ici a trouvé un efficace adversaire dans l'aéronautique gouvernegientale, sovié- tique pour .sa majeure partie. L'Allemagne et l'Italie ont engagé eu Espagne leur prestige et d'immen- ses intérêts. Les renseignements les plus dignes de foi indiquent que, très vraisenablablemeDt le général Franco n'a fait, à l'une ou à l'autre, aucune . promesse de cession territoriale ou coloniale. Mais le Reich s'est assuré le contrôle à peu près absolu de l'acti- vité économique espagnole an cas de victoire des rebelles. Son industrie équipera le pays, mais surtout, elle: trouvera, dans le sous-sol ibérique les minerais qui lui sont nécessaires : le moteur pour lAlIemagne, c'est son besoin de matières premières. Déjà, des techniciens germaniques arrivent , par Lisbonne dans les provinces mi-' bières occupées et raflent soufre et j métaux disponibles. Quant à l'Italie, j son activité aux Baléares et à Tanger , montre ses visées stratégiques en Mé- diterranée et ses arrière-pensées au ' Maroc. . Voilà pourquoi M. Hitler à convo-; que samedi, 14 novembre, son fameux conseil de guerre. On a raconté qu'il s'agissait de l'arrestation en U. R.S. S. j 1 de citoyens allemands et l'on a parlé dé rupture des relations diplomatiques . avec Moscou. C'était et, éventuelle- I ment, ce sera le prétexte. Ayant ce' | conseil, le gouvernement allemand ! gavait reconnu la culpabilité de ses 1 |ressortissants inculpés en Russie. En fait, le Fûhrer, ses généraux et ami- i rnwx ont examiné comment pourrait r ôtro arrêté l'approvisionnement des I Mov^.ines par les Soviets. I De cette délibération, sort le plan | de blocus de Barcelone, la reconnais' | sance de jure de la Junte nationale, l l'annonce de l'accord nipporallemand | contre le communisme, Le tout est in- I ter venu dans les dernières quarante- l huit heures. I L'affaire espagnole entra dans -sa f phase la plus dangereuse pour l'Euro- t pe. Il ne faut pas oublier que, dans \ une interview retentissante, le général J Frinco a déclaré, il y a longtemps dé- \ jà, que si sa cause était un jour corn- \ \ promise, il chercherait l'incident ip- j [ ternatioual qui, dans 'à désastre gêné- ; \ rai, pourrait la sauve;'. j ; Par l'intermédiaire de Lisbonne, le ] [ gouvernement de Burgos a invité ' les j | navires et ressortissants' étrangers^ L [ quitter le port et la ville de Barcelone f \ pour éviter d'avoir à subir les effets i l des opérations qu il se propose d'en- j \ treprendra pour empêcher l'arrivée de \ | matériel de guerre par la Catalogne. ? I C'est dans ce blocus que réside la | l menace pour la paix* La reconnaissan- ! r ce genaano italienne en est la mesure ; ; complémentaire, 1 ; Supposons, en effet, que l'Angleterre j \ et la France, par exemple, pour évher j \ toute complication, obtempèrent à \ | l'ordre du général Franco et retirent ] I les navires qu'elles peuvent avoir eu f l rade de Barcelone. L'Allemagne et jj } l'Italie, puissances .amies des insur- | \ gés, peuvent laisser les leurs. Eu fait, ' l ce sont leurs bâtiments qui, dès lors, f assureront le blocus. Berlin et Rome ] resteront, en effet, seules face à Mos- - cou, grande fournisseuse des go,uver_ nementaux. Or, sur les Soviets, elles ont barre par l'accord avec le Nippon [ et un conflit qui prendrait son origine en Espagne n'entraînerait pas le jeu du pacte franco-soviétique. Supposons qu'un jour un navire an- glais ou fraoçais, ou même- soviétique soit coulé par une bombe d'un avion, par exemple, qui n'en aurait pas dis- tingué le pavillon, la Junte de Burgos, gouvernement irrégulier, aura commis, en vertu du droit international un acte de piraterie. Par contre, il ne sera cou- pable, aux yeux de l'Allemagne et de l'Italie, qui l'ont reconnu, que d'un incident malheureux. Ou voit toutes les possibilités d'în- tercession et même d'intervention .que' Rome et Berlin laisseront ouvertes par leur décision d'hier. ; A Londres, hier on estimait qu'une ! situation aussi grave commandait le I mn'ntien rigoureux du pacte de non 1 intervention. C'est aussi l'avis du Quai d'Orsay. Une collaboration franco-bri- tannique constante demeure, en ces circonstances comme dans les autres conjonctures européennes, un gage de paix. MONTCLART. f £e pétrole en ^Herçagne Les efforts allemands pour « affranchir » le Reich des importations étrangères I Le général-ministre Goering, dicta- [ I teur au nouveau « plan de quatre ans » l'a, parmi ses a tâches essentielles » i I celle de libé) er entièrement le Reich , I de la dépendance étrangère/en matière 1 d9 carburants.II.ne s'agit pas pour lui i de créer ni d'organiser cette « hbéra- ! lion », mais seulement de l'amplifier, I c'est-à dire de poursuivre en les accé- I lérant les efforts considérables déjà I entrepris avant lui. !Dès 1933, en effet, aussitôt après l'ar rivée de M. Hitler au pouvoir, la ques tien du carburant national, c est-à di- re de la fabrication de l'essence syn_ | thetique, avait été envisagée avec la * volonté fermement arrêtée de pousser i f celle ci jusqu'à son rendement roaxi- I1 mu m, afin de rendre le Reich capable de suffire à. ses besoins, en temps de I paix avec les uniques ressources natio j ngles. i Un plan fut etaftli, selon lequel VAl- { lenagne, en 1937, devait uploads/Geographie/ lul-echo-de-tiaret-19361205.pdf
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- Publié le Mai 16, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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