Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les Élémens primitifs

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les Élémens primitifs des langues : découverts par la comparaison des racines de l'hébreu avec celles du grec, du latin [...] Bergier, Nicolas (1718-1790). Les Élémens primitifs des langues : découverts par la comparaison des racines de l'hébreu avec celles du grec, du latin et du françois... (Nouvelle édition, augmentée d'un Essai de grammaire générale par l'imprimeur-éditeur) par Bergier,.... 1850. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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LES ÉLÉMOENS PRIMITIFS WSfi àiiiîî<BlHB©o LES ELEMENS PRIMITIFS \ DÉCOUVERTS PAR l,A COMPARAISON DES RACINES DE L'HEBREU AVEC CELLES DU GREC , DU LATIN ET DU FRANÇOIS i OUVRAGE DANS LEQUEL ON EXAMINE LA MANIÈRE DONT LES LANGUES ONT PU SE FORMEE, ET CE QU'ELLES TEUVENT AVOIR DE COMMUN : ' PAR BERGIER, <> "~"" AUTEUR DU TlUITé DE LA VRAIE RELIGIOU, ETC. NOUVELLE ÉDITION, AUGMENTEE D'UN ESSAI DE GRAMMAIRE GÉNÉRALE, PAR L'IMPRIMEUR-ÉDITEUR. LAMBERT ET C«, I MPRIMKURS. 1837. AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS. MALGRÉ toute la curiosité et l'intérêt qui depuis plu- sieurs années 6e rattachent à l'étude des langues, la Linguistique, immobile au pointoù l'avoient portéeles sa- vans du dernier siècle, ne paroît pas avoir fait le moindre progrès parmi nous, Parcourez les publications les plus récentes : les auteurs en sont encore à rêver sur. ces deux vérités déjà vieilles et devenues banales, que toutes les langues se ramènent à une seule, et que leurs racines, on vocables primitifs, ont été dans l'origine des onomatopées, des peintures par analogie et parmétaphore. JH^y a tantôt un siècle que la démonstration en est faite. ' Mais, si toutes les langues ont au fond les mêmes raci- nes/, si toutes sont construites sur un fonds commun de monosyllabesdontle sens et la forme ont peu varié ( prin- cipe dont les philologues conviennent généralement au- jourd'hui , et qui peut acquérir toute l'évidence d'un fait matériel} ; si le même génie d'imitation a présidé à l'impo- sition detous les noms, qu'est-cedonc qui fait que les lan- gues nese ressemblentpas? Comment, sorties de la même source, ont-elles suivi des routes si opposées dans leurs développemens? Quel est le principe générateur de leur différence, etjusqu'où peut-elle aller? vi AVERTISSEMENT DES EDITEURS. La réponse à toutes ces questions constitue l'ensemble de la grammaire générale. Le vrai système des langues n'a jamais été donné. L'u- niquebut de Bergier ayant été de dissiper les ténèbres ré- pandues sur l'histoire des anciens peuples et sur l'origine de la mythologie, le plan d'une grammaire universelle n'entroit pas dans ses vues 5 et si quelquefois il soulève les plus hautes questions de grammaire, il le fait toujoursin- cidemment, afin de répandre plus dejour sur l'objet qu'il se proposé d'éclaircir. . IVous avons essayé de coordonner les principes épars dans les ÉJLÉMENS PRIMITIFS, et lesconfirmantoules éclai- rant de nos propres recherches, nous en avons formé une théorie du langage que nouspublions àla suite de Bergier, sous le titre d'Essai DE GRAMMAIRE GÉNÉRALE. Quels fruits pouvons-nous recueillir de l'étude et de la comparaisondes langues pour l'histoire, la littérature, la métaphysiqueet la morale, en un mot pour tout ce qui re- garde la science de Dieu et de l'Homme ? Nous avons encore essayé de présenter nos idées à cet égard; et si nos premiers aperçus sont trouvés intéressans etfondés,nouspoursuivronsavec ardeur nos investigations" sur une matière qu'on est loin d'avoir épuisée, et nous fe- rons tous nos efforts pour mériter de plus en plus, par nos études autant que par les soins que nous apporterons à notre exécution typographique, la bienveillance dont le public nous honorera. PRÉFACE. IL y a peut-être de l'imprudence, à proposer de nouvelles idées sur les principes et la formation des langues, après que tant de savans se sont exercés sur cette matière. Oseroit-on se flatter de découvrirce qu'ils n'ont pas aperçu, et de trou- ver nu système plus satisfaisant et plus complet que ceux qu'ils ontsuivis ? Sans être aussi habile qu'eux, on peut être plus heureux. Dans toutes les sciences , on ne parvient ordinai- rement à la vérité qu'après des tentatives réitérées ; les tra- vaux de ceux qui nous ont précédés sont autant de pas qui nous en approchent : plus nos maîtres ont fait de chemin , moins il nous en reste à faire ; et si nous trouvons enfin le vrai, c'est qu'ils ne nous ont laissé»qu'un court intervalle à franchir. Déjà plusieurs grands génies ont soupçonné que les racines des langues anciennes pourroient bien être les mêmes que celles des langues modernes ; mais personne n'avoit en- ' core entrepris de le vérifier par un parallèle exact et suivi : "il étoit temps d'oser le tenter. Les dissertations que l'on donne au Public ne sont que les préliminaires d'un ouvrage plus considérable dont elles développent les fondemens et la méthode. Si elles sont accueillies favorablement, ce sera le plus puissant attrait pour encourager l'auteur à surmonter les dégoûts d'un travail ingratet pénible ; si elles sont rebutées, il doit abandonner entièrement son dessein. L'on auroit pu grossir aisément cet ouvrage par une apparence d'érudition capabled'en imposerau commundes lecteurs ; mais on cherche à mériter des suffrages et non pas à les surprendre : dans un essai que l'on propose avec timidité, il convenoitde se borner au pur nécessaire. L'Auteur pourra donner de plus amples éclaircissemens à la tête du Dictionnaire des Racines, et il recevra avec reconnoissanceet docilité toutes les observations" que l'on voudra bien lui adresser par la voie des Libraires. LES ÉLÉMENTS PRIMITIFS PREMIÈRE DISSERTATION. SOR LES ÉLÉMENS OU RACINES DES LANGUES EN GÉNIBAL. S- I. Raisons qui engagent à rechercher les racines ou les termes primitifs des langues. 1 ous ceux qui ont étudié les langues anciennes, ou qui ont voulu faciliter cette étude aux autres , ont, senti la nécessité d'en rechercher les racines, c'est-à-dire les mots primitifs, dont tous les autres sont dérivés. Us ont cru avec raison abréger le tra- vail par celte méthode. En fixant dans sa mémoire le petit nombre de ces termes originaux, on y im- prime par-là même toute la langue dont ils sont les élémens. Posséder une langue, surtout une langue morte , ce n'est autre chose que savoir la significa- tion de tous les mots qu'elle renferme : la syntaxe ou l'arrangement s'apprend aisément par l'usage. Les savans qui nous ont donné des dictionnaires des langues orientales et dû grec, ont eu soin de dis- 1 2 ELEMENS PRIMITIFS tinguer les termes qui leur ont paru en être les ra- cines, et d'y l'apporter les autres comme à la source; ont-ils réussi dans le choix qu'ils en ont fait? Ce sont les verbes qu'ils prennent ordinairement pour racines, des autres mots; n'auroient-ils pas dû s'at- tacher plutôt aux ïîoms? Ceux-ci expriment les ob- jets en eux-mêmes, les verbes signifient les rela- tions qu'ils ont etitr'eux : les hommes sans doute ont nommé les objets avant que d'en désigner les relations ; les noms soïit donc plutôt des termes pri- uploads/Geographie/ les-e-le-mens-primitifs-des-langues-de-couverts-par-la-comparaison-des-racines-de-l-x27-he-breu-avec-celles-du-grec-du-latin-et-du-franc-ois-1850 1 .pdf

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