1 République de Guinée Travail-Justice-Solidarité Ministère de l’Enseignement S

1 République de Guinée Travail-Justice-Solidarité Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) Institut Supérieur des Sciences de l’Education de Guinée ISSEG Département : PCL/Sciences Sociales Section : Histoire-Géographie-Instruction Civique 13ème promotion La liste des membres du groupe Prénom et Nom Matricule Observation 1 Laye Camara 192035004 Chef 2 Abdoulaye Bah 192035151 3 Amadou Oury Savané 192035087 4 Fatoumata Mato Camara 192035186 5 Noumouny Diallo P92035202 6 Jean Traore 192035 7 Mamadou Daouda Kanté P92035203 8 Lansana Soumah 192035025 9 Mamadou Saliou Diallo 192035009 10 Marliatou Diallo 192035021 11 Souleymane Ben Bangoura 192035159 Professeur chargé du cours Mr Sangban CISSE Assistant : Sidikiba II CHERIF 2 PLAN DU TRAVAIL Introduction I- Les causes II- La découverte de l’Afrique II-1 La remontée des cours d’eau II-2 Le sillonnage du Sahara III- Les principaux explorateurs du XIXème siècle en Afrique et leurs rôles IV- Les conséquences V- La chronologie des explorations du XIXème siècle en Afrique Conclusion Bibliographie 3 INTRODUCTION : À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle la majeure partie de l'Afrique constituait une région très peu connue en Europe. Dans la continuité d'une curiosité géographique qui s'exerçait depuis plusieurs décennies, la France et l'Angleterre partirent à la rencontre de ce continent à travers une espèce de voyageur : l'explorateur. Les premiers à partir dans l'intérieur de l'Afrique furent les Britanniques à la fin du XVIIIe siècle. Ils répondaient à une demande de l'African Association . Cette dernière, fondée en 1788 à Londres par une « assemblée de notable insérés dans les réseaux académiques et liée au Foreign Office et à l'amirauté britannique », souhaite découvrir un continent dont les connaissances « n'ont guère progressé par rapport au corpus rassemblé par les Anciens. ». Durant la période antique, il est vrai que les Grecs ont exploré le nord de l'Afrique et sont allés jusqu'en Éthiopie. Les Romains, ensuite, se sont plus concentrés sur « l’Égypte, la Tripolitaine et le Maghreb, d'où ils ont pu recueillir quelques rares notions sur le Sahara >>. Puis, quelques navires ont été envoyés jusqu'à Zanzibar par les Alexandrins. Cependant, du côté de l'atlantique, « les navigations ne semblent pas avoir dépassé le sud du Maroc et les l’atlantique. Plus tard, les connaissances furent complétées par les auteurs arabes, comme Léon l'Africain au XVIe siècle. Cependant, la véracité de ses propos est à remettre en cause. Par exemple, pendant très longtemps, les Européens pensèrent que le Niger 4 coulait vers l'ouest et se jetait dans l’atlantique. L’extrémité de l'Afrique du sud fut connu ensuite par les Hollandais et « les basses vallées du Congo et du Zambèze » par les Portugais. Enfin, les Français et les Anglais s'installent respectivement sur le haut Sénégal et sur la Haute Gambie au XVIIe permettant l'essor de la traite négrière. Au final, la connaissance des Européens sur ce continent à la fin du XVIIIe siècle ne se concentrent que sur les quelques comptoirs côtiers qu'ils possèdent. Ce constat est démontré par La Carte d'Afrique réalisée par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville en 1749. Les côtes y figurent avec plusieurs détails mais « l'intérieur du continent y apparaît comme une vaste page blanche ». A partir de 1788, l'African Association se met alors comme objectif le progrès géographique à travers des explorateurs découvrant l'intérieur inexploré de l'Afrique. Les deux premières entreprises, en la personne de Simon Lucas et John Ledyard, explorent à partir du nord de l’Égypte et plus précisément du Caire. Lucas, surtout, fournit d'intéressants renseignements. En août 1789 le major irlandais Daniel Houghton offre ses services à l'association et « remonte la Gambie au début de la saison sèche de 1790. » L'expédition tourne à l'échec puisqu'il n'y revint pas. Cependant, son rapport révèle une première découverte concernant le Niger : il coule vers l'est et non vers l'ouest. La quatrième entreprise est celle de Mungo Park. Il décide de suivre les traces du Major Houghton en Sénégambie en 1795. Le caractère exceptionnel de cette expédition est représenté tant par le fait qu'il est le premier Européen à atteindre le Niger et à le remontrer sur plusieurs kilomètres, que par son retour improbable après deux ans et sept mois de voyage. 5 I-Causes : L'exploration du continent africain était guidée par trois principales raisons. a) les raisons scientifiques: la curiosité scientifique de la première moitié du XIXème siècle mobilise des aventuriers téméraires pour la découverte du continent mystérieux (l'Afrique). b) les raisons économiques : à partir du milieu du XIXème, les raisons économiques poussent les milieux d'affaires capitalistes à financer les expéditions pour connaître les potentialités du continent, rechercher des matières premières pour l'industrie et éventuellement des débouchés pour leurs produits. c) les raisons politiques : ces raisons politiques sont nées des rivalités entre les Etats européens dans la seconde moitié du XIXème siècle qui pensent que les gouvernements à commanditer des expéditions préparatoires à la conquête. II- LA DÉCOUVERTE DU CONTINENT : La découverte du continent mystérieux s'est faite selon deux méthodes principales: la montée des cours d'eau et le sillonnage du Sahara. II-1- LA MONTÉE DES COURS D'EAU : Les grands fleuves et autres cours d'eau africains sont visités et revisités par les explorateurs, notamment : - le fleuve Gambie est remonté par Mungo Park. - le fleuve Sénégal remonté par André Brue en 1698 et revisité par Faictherbe en 1864. - le fleuve Niger visité par Mungo Park en 1785 et 1805-1806 reçoit la visite de Clapperton et Lander en 1830 qui montrent que le Niger ne prend pas sa source dans le lac Tchad. - le Zambèze est visité en 1856 et 1864 par le docteur Livingstone. - le fleuve Congo est remonté par Starley en 1876-1877 pour le compte de Léopold II toi des Belges et pour Savorgnan de Brazza pour le compte de la France. - la région des grands lacs est parcourue par Baker et Burton, Kief et Rebmann atteignent le Kilimandjaro et découvrent le Kenya. - la source du Nil est découverte par les anglais Baker, Speke et Grant. II-2 LE SILLONNAGE DU SAHARA : 6 - En 1823, Clapperton parti de Tripoli atteint le Kanem-bornou. - Heinrich Barth traverse le Sahara entre 1850 et 1856 et atteint le Soudan nigérien, tandis que Nachtigal explore le Sahara oriental. - René Caillé se rend à Tombouctou déguisé en arabe en 1828. III-LES PRINCIPAUX EXPLORATEURS ET LEURS RÔLES EN AFRIQUE AU XIXEME SIÈCLE Tous ces explorateurs tiennent des journaux oui ils consigent des précieuses informations sur la tracé des fleuves, de piste du Sahara, les potentialités ainsi que les peuples, de sorte vers la fin du siècle le mystère géographique du continent se lève au moment où s'affirme la volonté coloniale de l'Europe. À partir de 1788, l'African Association se met alors comme objectif le progrès géographique à travers des explorateurs découvrant l'intérieur inexploré de l'Afrique. Ces quelques explorateurs sont : MUNGO PARK :16 novembre 1805 sont datées les dernières notes de voyage de Mungo Park. Cet Écossais tôt disparu est le premier Européen en Afrique (1795-1885) Cliquez pour agrandir Les explorations de l'Afrique (1795-1885), Histoire à la carte de L’Afrique noire est le dernier continent à avoir été pénétré par les Européens, ceux-ci ayant été longtemps rebutés par les fièvres.Après les pionniers du début du XIXe siècle et la conférence de géographie de Bruxelles (1876) viendront les aventuriers et les conquérants au service des États européens...Le découvreur de l'Afrique Jeune chirurgien, Mungo Park fait un premier voyage qui le mène à Sumatra. Il en tire une description qui lui vaut d'être engagé par l'African Association pour reconnaître la région du Niger, en Afrique occidentale. C'est ainsi qu'à 24 ans, en 1795, il part tout seul en mission en Afrique. Il remonte le fleuve Gambie, au milieu du Sénégal actuel, jusqu'à l'ultime poste britannique, à 200 miles en amont. De là, il s'engage vers l'intérieur seulement accompagné de deux serviteurs noirs. Les péripéties foisonnent. Ainsi est-il capturé par un chef maure et réussit-il à s'enfuir au bout de quatre mois. Le 21 juillet 1796, il atteint le fleuve Niger à Segou. Pour le retour, il suit une route plus au sud. Malade, il doit à la bienveillance d'un chef noir de pouvoir se rétablir pendant sept longs mois. Enfin, le 22 décembre 1797, le voilà de retour en Grande-Bretagne après un crochet par... l'Amérique. Le récit de son expédition, sous le titre : Voyage à l'intérieur de l'Afrique, 7 lui vaut une immense popularité. Le démon de l'aventure le reprend quand, à l'automne 1803, le gouvernement l'invite à repartir pour le Niger, cette fois à la tête d'une imposante expédition. Il a soin cette fois-ci d'apprendre l'arabe. L'expédition quitte le port de Portsmouth pour la Gambie le 31 janvier 1805. Mais, trop lourde et encombrée, elle n'atteint le Niger qu'en août de la même année. Plusieurs Européens ont déjà succombé aux fièvres ou à la dysenterie. Mungo Park décide alors de descendre le cours du fleuve avec un bateau. Celui-ci, construit tant bien que mal avec les moyens locaux, uploads/Geographie/ les-explorations-du-xixeme-siecle-en-afrique.pdf

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