~TUDES ET SYNTHESES DE L'I.E.M.V.T. -=-=-=-=-=- 1. RICHARD (D.) - Bibliographie
~TUDES ET SYNTHESES DE L'I.E.M.V.T. -=-=-=-=-=- 1. RICHARD (D.) - Bibliographie sur le dromadaire et le chameau. 1980. (épuisé). 2. KINTZ (D.), TOUTAIN peul-latin des flores de botanique nO 10). (B.) Lexique commenté Haute-Volta. 1981. (Etude 3. AUDRU (J.) - Quelques figuiers d'Afrique de l'Ouest (genre Ficus, Moracées). 1982. 4. CAMUS (E.), BARRE (N.) - La cowdriose (Reartwater). Revue générale des connaissances. 1982. 5. LEFEVRE (P. C.) - Peste des petits ruminants et infection bovipestique des ovins et caprins. 1982, (lère édition). 1987, (2e édition). 6. LEPISSIER (R.E.) - Campagne panafricaine contre la peste bovine. Organisation et exécution logistique. 1983. 7. LEFEVRE (P.C.) - La variole ovine (clavelée) et la variole caprine. 1983. 8. BARRAL (H.), BENEFICE (E.), BOUDET (G.) et collab.- Systèmes de production d'élevage au Sénégal dans la région du Ferlo. Synthèse de fin d'études d'une équipe de recherches pluridisciplinaire. (ACC - GRIZA - LAT). 1983. 9. LANDAIS (E.) - Analyse des systèmes d'élevage bovin sédentaire du nord de la Côte d'Ivoire. 1983. 10.PUGLIESE (P .L.) - Les graines de légumineuses d'origine tropicale en alimentation animale. 1983. 11.SALIKI (J.T.), THIRY (E.), PASTORET (P.P.) - La peste porcine africaine. 1985. 12.HOSTE (C.), PEYRE DE FABREGUES (B.), RICHARD (D .) Le dromadaire et son élevage. 1984. 13.TACHER (G.) - Pathologie animale tropicale et économie. 1985. 14. RIPPSTEIN (G.) - Etude sur la végétation de l'Adamaoua. Evolution, conservation, régénérat~o~ et amélioration d'un écosystème pâturé au Cameroun. 1985. 15.ITARD (J.) - Les glossines ou mouches tsé-tsé. 1986. 16.BOUDET (G.), LEBRUN (J.P.), DEMANGE (R.) Catalogue des plantes vasculaires du MaIi. 1986. 17. ALAMARGOT (J.) - Matériel pour laboratoires et cliniques vétérinaires. 1986. 18. MEHLITZ (D.) - Le réservoir animal de la maladie du sommeil à Tryponosomo brucei gombiense. 1986. 19. GERBAUD (O.) Les premiers vétérinaires français engagés pour le service des colonies entre 1770 et 1830.1986. 20. LANDAIS (E.), FAYE (J.), ed. - Méthodes recherche sur les systèmes d'élevage en intertropicale. Actes de l'Atelier. ISRA, Mbour (Sénégal), 2-8 février 1986. pour la Afrique 21. LHOSTE (P.) Evolution du (Sénégal). 1987. L'Association agriculture-élevage. système agropastoral au Sine-Saloum 22. HOfFMANN (O.) - Les plantes en pays Lobi (Burkina et Côte-d'Ivoire). 1987. L'auteur remercie tout particulièrement M. Jacques Mondain-Monval, pour ses dessins illustrant la couverture. LES PLANTES EN PAYS LOBI (Burkina et C6te-d'lvolre) LEXIQUE DES NOMS LOBI-LATIN ET LATIN-LOBI Odile HOFFMANN Géographe ORSTOM 1987 I.E.M.V.T. 1987 Tous droits de traduction, de reproduction par tous procédés, de diffusion et de cession réservés pour tous pays. ISBN-2-85985-131-3 ISSN-0297-4444 SOMMAIRE Page INTRODUCTION. •• • •• •. •• • • •• • •• • • • . •• . . . • • • • •• . . . . • • • • • • • • •••. • • . • • 3 LISTE DES ESPECES VEGETALES RECUEILLIES, AVEC LEURS NO~lS LOBI.... 11 LISTE DE PLANTES PAR ORDRE ALPHABETIQUE DES NOMS LOBI............ 53 AN~EXE : Quelques synonymies de binômes de plantes..................... 151 BIBLIOGRAPHIE.................................................... 155 INTRODUCTION 3 Lors d'un séjour réalisé en 1980-1981 en pays lobi ivoirien. à Doropo (cf. figure). je cherchais à comprendre la dynamique du couvert végétal. en l'occurrence des savanes plus ou moins boisées, en fonction des pratiques agricoles et pastorales des Lobi*. Il est vite apparu que celles-ci s'appuyaient sur une connaissance approfondie des plantes, de leur écologie et de leurs utilisations possibles (de même pour les animaux, les sols, le climat, etc). Au départ, annexe -obligatoire- à la recherche en cours, l'intérêt pour les modes de connaissance des plantes par les Lobi s'est développé jusqu'à en faire une préoccupation constante, intégrée à la problématique globale. En effet, s'il n'existe pas de pratiques (agropastorales) sans connaissance (de l'environnement), il n'existe pas non plus de pratiques et de connaissances sectorielles des seules plantes comestibles par le bétail ou sensibles au surpâturage par exemple. Le monde végétal est percu comme un tout, même avec des limites parfois floues (les parasites, les champignons) et des liaisons multiformes avec les autres univers (des animaux, des hommes. des esprits). Il s'appréhende à travers un système de désignation et de nomenclature de ses éléments pris un à un, que l'on aurait tendance à comparer ou à rapprocher du système de nomenclature scientifique en binômes. Cependant, au-delà de la simple nomenclature, la classification (celle-là non comparable à la classification scientifique) donne à chaque plante sa place dans un système de représentation du monde végétal (cf. Friedberg 1968) qui, à son tour, s'articule à d'autres systèmes de représentation (du monde animal ou surnaturel par exemple). Le présent travail ne vise qu'à apporter une contribution à la connaissance des processus de désignation et nomenclature des plantes il constitue une modeste base de données pour d'éventuelles recherches futures, sur les systèmes de classifications notamment, concernant les relations de la société Lobi à son environnement. Il voudrait surtout. plus immédiatement, remplir une fonction utilitaire pour tous ceux (botanistes, linguistes, anthropologues, géographes, connaisseurs ou curieux du pays Lobi) qui sont intéressés par la végétation et les plantes de c~tte région. * Cette étude a fait l'objet d'une thèse de 3e cycle au CEGET, Bordeaux, parue à l'ORSTOM sous le titre "Pratiques pastorales et dynamique du couvert végétal en pays lobi". 4 Fig.1 - Le pays lobi dans l'ensemble Burkina. CÔte d'Ivoire. Ghana MAL 1 CÔTE • BOUAKE ABIDJAN BURKINA FASO \ OUAGADOUGOU • _LOCALISATION DE L'ENQUETE 1 1 o 40 eOkm 5 Ce travail, qui ne prétend évidemment pas couvrir la totalité de la flore connue par les Lobi, loin s'en faut, a été élaboré à partir de nos propres données, recueillies à Doropo, et des sources bibliographiques disponibles: H. Labouret (1931, 1958) et surtout M. Père (1982) et G. Savonnet (1973, 1980), ces deux derniers auteurs nous ayant de plus aidé et soutenu lors de notre séjour en pays lobi et après celui-ci ; qu'ils en soient ici remerciés. A Doropo, les informateurs étaient le plus souvent des agriculteurs ou de jeune bergers on demandait ensuite confirmations et précisions auprès des anciens du village - hommes et femmes - au retour des tournées. La confrontation systématique des indications fournies par plusieurs informateurs confère une relative fiabilité aux données. "Relative" puisque les variantes sont fréquentes d'une région à l'autre., mais aussi d'un informateur à l'autre selon qu'il connait ou privilégie tel ou tel usage d'une plante, ou telle ou telle partie. L'usage, la partie considérée mais aussi le stade de maturité, la situation écologique où elle se trouve et parfois son rôle 'rituel sont autant de facteurs qui jouent dans l'attribution de noms différents à une même plante. Le lexique, en mentionnant l'origine géographique de l'information rccue i 11 ie, Les usages ou caractéristiques de l'espèce considérée, ses éventuelles autres appellations et quelques remarques sur l'étymologie ou la construction des noms•• , devrait faciliter son exploitation ultérieure par des utilisateurs variés. Les plantes furent collectées dans un herbier, ce qui a permis d'établir ou de confirmer les déterminations botaniques, grâce à l'aide de MM. Aké Assi (Institut de Floristique, Abidjan), o. Bognognou et Ouattara Simon (de l'Institut National de la Recherche Scientifique, Ouagadougou), J. César et M. Marnotte (IEMVT, Institut des Savanes, Bouaké), A. Fournier et J.L. Devineau (Laboratoire d'Ecologie Tropicale de Lamto). • On distingue au moins deux variantes dialectales du lobiri : celle du Nord, des "gens de la plaine" (pablo dara) et celle du Sud, des "gens de la montagne" (gongon dara). Le lobiri est parlé par environ 200 000 locuteurs. M. Père et G. Savonnet ont plutôt travaillé dans le Nord du pays lobi, au Burkina, et nous-même dans le Sud, en Côte-d'Ivoire• •• Un début d'analyse est présenté dans "Nature des constituants dans la désignation des plantes en lobiri", mémoire de licence de linguistique à Paris V, 1983 (déposé au FDO ORSTOM Bondy). 6 D'autres chercheurs nous ont fourni d'ut i les indicat ions (Cl. Haxaire) ; M. Lebrun, botaniste à l'IEMVT, a bien voulu réviser et corriger les noms spécifiques, et sans lui cet ouvrage n'aurait vu le jour. Que tous trouvent ici reconnaissance et sincères remerciements pour leur aide et leurs conseils. La transcription phonétique des termes Lobi est celle que nous avons nous-même re levée avec l'aide de Seydou Kambou, Sansan Kambou et Djanné Sie, que nous remercions chaleureusement ici. Un enregistrement systématique a permis la révision de la collaboration de J. Becuwe*, chercheur à Appliquée, à Abidjan. transcription, grâce à la l'Institut de Linguistique Les symboles utilisés sont les suivants, la prononciation est entre parenthèses quand elle ne suit pas celle du français : * * voyelles consomnes i, e (ê), t (un i 1êgêrement arri êre ) , t (ê), a, li (un a lêgêrement avancê), u (ou), a (ou 1êgêrement arri êre) , 0, ~ (comme dans pomme) en plus des consomnes uti 11 sées en français, notons le c (entre ty et tch) t(entre dy et dj) p(comme dans agneau) ?coup de glott~ y, w :semi consomnes des oeil ouire * la nasalisation est notêe - sous les voyelles Le Lobiri comporte deux registres de tons : les tons hauts et les tons bas uploads/Geographie/ les-plantes-en-pays-lobi-burkina-et-cote-d-x27-ivoire-lexique-des-noms-lobi-latin-et-latin-lobi.pdf
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- Publié le Nov 10, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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