£eS StoiS mousquestaires Editeur: Editorial Stanley Corrige par: BITEZ® LOGOS M

£eS StoiS mousquestaires Editeur: Editorial Stanley Corrige par: BITEZ® LOGOS Mise en page: Angela Gomez Martin Illustr& par: Daniel Redondo Couverture: Diseno Irunes Imprimerie: Imprenta Berekintza I.S.B.N.: 84-7873-309-4 Dep. Leg.: BI-810/02 Premiere edition 1.996 Deuxieme edition 2.001 © Editorial Stanley Apdo. 207 - 20302 IRUN - SPAIN Tel. (943) 64 04 12 - Fax. (943) 64 38 63 £eS StoiS mousquestaires £eS StoiS mousquestaires Cette page est laissée intentionnellement en blanc. n lundi d'avril de 1626, de Meung, un jeune homme qui ressemblait beaucoup au heros de Cervantes, Don Quichote entra dans la ville. II avait un cheval dont les os ressemblaient a ceux de Rocinante, la monture du cele- bre Chevalier Errant. Ce cheval, une epee et quinze ecus etait tout ce que son pere avait pu lui donner. Avec ces choses-la, M. d'Arta- gnan donna a son fils une lettre de recommandation pour son ancien voisin M. de Treville, qui maintenant vivait a Paris et qui etait un des hommes les plus riches et les plus puis- sants de la cour. Alors que le jeune d'Artagnan passait devant une auberge, il entendit que quelqu'un se moquait de son che- val. Fache, il empoigna son epee. —II y en a qui se moquent d'un cheval, mais qui n'osent pas se moquer de son mattre. Un monsieur qui decrivait a quelques dames le cheval de d'Artagnan, se retourna vers le jeune homme. —Je ne parle pas de vous, monsieur—dit-il. —Mais moi si, je parle de vous —cria le jeune homme furieux. L'inconnu sortit de I'auberge, pour aller vers d'Artagnan. II avait un sourire moqueur aux levres. D'Artagnan, le voyant a sa portee, sortit I'epee de son fourreau. L'inconnu comprit alors que la chose etait serieuse, tira son epee, salua son adversaire et se mit en garde. A ce moment-la, trois serviteurs tomberent sur d'Arta- gnan et le rosserent de coups. L'inconnu regardait, indifferent, comment le jeune homme se faisait frapper par les trois serviteurs, il mit son epee dans son fourreau et rentra dans I'auberge. Stanley 1 £eS StoiS mousquestaires La lutte entre les trois hommes et d'Artagnan toucha a sa fin quand le jeune homme regut un coup fort sur la tete. On le transporta sans connaissance dans une chambre. Quand I'aubergiste descend!!, il commenta I'evenement avec I'inconnu. —Ce jeune homme doit etre tres important parce qu'il porte une lettre pour Treville dans sa poche. —Treville! —exclama I'inconnu en pretant atten- tion— En-etes vous certain? —Oui, monsieur, le nom de Treville est ecrit sur I'enveloppe. —Je dois parler avec ce jeune homme —dit le mon- sieur—. 00 I'avez-vous mis? —Dans la premiere chambre a droite. —Bien, je vais voir s'il s'est reveille. Cinq minutes plus tard, le monsieur revint en disant que le jeune homme etait encore sans connaissance. Peu de temps apres arrive une voiture avec une jolie dame a I'interieur. Le monsieur sortit parler avec elle. —Vous devez retourner en Angleterre le plus tot possi- ble —dit I'inconnu. La dame I'admit. —Et le reste des instructions? —Elles sont dans cette boTte que vous ne devez ouvrir qu'apres avoir passe le Canal de la Manche. —Parfaitement. Que ferez-vous? —Je retourne a Paris. —Bien —dit la dame—, nous devons partir imme- diatement. Elle s'addressa au cocher. —En avant, au galop. Le monsieur salua la dame en inclinant la tete, il sauta sur son cheval et partit dans une autre direction. Pendant ce temps, d'Artagnan s'etait reveille. II regarda dans sa poche et vit qu'il n'avait plus la lettre. II descendit a I'auberge avec un fort mal de tete. —Ma lettre! —reclame t-il a I'aubergiste—. Vous m'avez vole la lettre. 2 Stanley £eS StoiS mousquestaires II alia prendre I'epee, mais il se rendit compte qu'elle s'etait cassee dans la lutte. L'aubergiste, qui avait pris un baton pour se defendre, voyant que le jeune homme n'avait ni force ni epee laissa le baton et aida d'Artagnan a s'as- seoir un instant. —Je crois que je sais qui a pris votre lettre. C'est le monsieur inconnu. II est monte dans votre chambre pour voir si vous etiez reveille. —Eh bien il me le paiera cher quand j'arriverai a Paris, je vous le jure. M. de Treville en aura des nouvelles. Stanley 3 £eS StoiS mousquestaires Le lendemain, il continua son voyage a Paris pour se presenter au celebre M. de Treville, qui etait le troisieme per- sonnage du royaume, selon ce que son pere lui avait dit. (.'AUDIENCE M. de Treville vivait dans un petit palais au centre de Paris. II y avait toujours une multitude de personnes qui at- tendaient d'etre recues par le capitaine des mousquetaires du roi Louis XIV. Le jeune gascon etait perdu parmi la foule. II se sentait gene avec ses vetements qui trahissaient qu'il venait de Pro- vince. Heureusement, un serviteur eut pitie de lui et s'ap- procha pour lui demander ce qu'il desirait. D'Artagnan donna son nom et origine, demandant audience. Le serviteur, avec un ton protecteur, lui fit la faveur de transmettre sa demande. M. de Treville etait de tres mauvaise humeur quand on lui dit qu'un compatriote demandait a le voir. II regarda la longue liste de courtisans qui attendaient depuis plusieurs jours pour avoir une audience, il haussa les epaules et dit a un serviteur: —Fais passer ce jeune homme. Je ne suis pas d'hu- meur a supporter tous ces gens. Au moment oO la porte s'ouvrit pour laisser entrer d'Artagnan, M. de Treville vit quelques mousquetaires at- tendant dans I'antichambre. —Athos, Porthos, Aramis! —appela t-il. Les deux mousquetaires qui repondaient aux derniers de ces trois noms laisserent le groupe dont ils faisaient par- tie et s'avancerent vers la salle d'audience. M. de Treville ignore la presence de d'Artagnan et s'adressa aux deux personnages qui venaient de rentrer avec un ton irritant. —Savez-vous ce que le roi m'a dit hier? —Non, monsieur —repondirent les mousquetaires. —II m'a dit que dorenavant il recrutera ses mousque- taires parmi les gardes du Cardinal. 4 Stanley £eS StoiS mousquestaires —Parmi les gardes du Cardinal! Pourquoi?—demanda Porthos vivement. Monsieur de Treville ne repondit pas a cette question. II demanda a son tour. —Pouvez-vous me dire pourquoi six de mes meilleurs mousquetaires ont ete arretes par six gardes du Cardinal? Athos repondit. —La verite c'est qu'ils nous attaquerent par derriere, en tuerent deux et blesserent gravement Tun de nous avant de pouvoir nous defendre. Cependant, nous ne nous rendT- mes pas. Nous luttames en tuant Tun d'eux et apres nous echappdmes. —Ah! —exclama monsieur de Treville—. Ce n'est pas la version que Ton m'a rapportee. 00 est Athos? A ce moment-Id, la porte s'ouvrit. Une figure imposante apparut devant la porte. —On m'a dit que vous m'appeliez, monsieur. —C'est cela, Athos Que vous arrive-t-il! Etes-vous blesse! Une tache de sang s'etendait sur la poitrine du mousquetaire. Celui-ci avait utilise toutes les forces qui lui restaient pour venir a I'appel de son capitaine et mainte- nant il tombait par terre sans dire un mot. —Un medecin! —cria monsieur de Treville—. AAon cou- rageux Athos se meurt. Lorsque le medecin arriva et examine Athos, il assure a monsieur de Treville qu'il se remettrait. La perte de sang I'avait affaibli, mais la blessure n'etait pas mortelle. Rassure, monsieur de Treville s'adressa a d'Artagnan. —Je m'excuse de toutes ces interruptions. Que vou- lez-vous, jeune homme? D'Artagnan lui expliqua les raisons de sa visite. II lui raconta le vol de la lettre de recommandation de son pere. Monsieur de Treville resta pensif. —Comment dites-vous qu'etait cet homme?, pouvez- vous le decrire? Pendant que d'Artagnan le decrivait, monsieur de Treville hochait la tete. II dit a la fin. Stanley 5 £eS StoiS mousquestaires —Je sais qui est cet homme. Si vous le voyez a nou- veau, eloignez-vous de son chemin. Cest un homme dan- gereux. Je vous donnerai maintenant une lettre pour etre admis comme cadet a I'academie royale. On vous appren- dra I'escrime, le maniement du cheval et la danse. Au moment ou monsieur de Treville allait donner la let- tre au jeune d'Artagnan, celui-ci sauta et se langa au de- hors de la chambre en criant: —Cette fois, il ne s'echappera pas. —Qui? —demanda monsieur de Treville. —Le voleur—ajouta d'Artagnan. Et il disparut. D'Artagnan traverse la chambre en deux sauts et se dispose a descendre les escaliers lorsqu'il trebucha sur Athos. L'homme, qui s'etait deja remis, se dirigeait vers sa chambre. —Mon Dieu —dit Athos—. Je vois que vous n'etes tres courtois. D'Artagnan s'arreta. —Voulez-vous me donner des lecons de courtoisie? —Peut-etre— dit Athos. —Heureusement que je suis presse, sinon... —Vous pouvez me trouver sans courir. A midi, derriere I'eglise. —J'y serai. D'Artagnan continue a courir a la recherche de I'inconnu qui lui avait vole la lettre de son pere. Sous le porche d'entree, Athos parlait avec le soldat de garde. Entre les deux, il y avait juste assez de place pour laisser passer un homme. D'Artagnan pensait qu'il passe- rait. II se trompait. C'etait a cause de la cape D'Athos dans laquelle il resta enveloppe. —Mille tonnerres! —cria Porthos—. Ou avez-vous uploads/Geographie/ les-trois-mousquetaires.pdf

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