Les vacances du Petit Nicolas Sommaire Chapitres du livre "Les vacances du Peti
Les vacances du Petit Nicolas Sommaire Chapitres du livre "Les vacances du Petit Nicolas" C'est Papa qui décide La plage, c'est chouette Le bout-en-train L'île des Embruns La gym Le golf miniature On a joué à la marchande On est rentrés Il faut être raisonnable Le départ Courage! La Baignade La pointe des Bourrasques La sieste Jeu de nuit La soupe de Poisson Crépin a des visites Souvenirs de vacances Chapitre 1: Lecture C'est Papa qui décide " Tous les ans, c'est-à-dire le dernier et l'autre, parce qu'avant c'est trop vieux et je ne me rappelle pas, Papa et Maman se disputent beaucoup pour savoir où aller en vacances et puis Maman se met à pleurer et elle dit qu'elle va aller chez sa maman, et moi je pleure aussi parce que j'aime bien Mémé , mais chez elle il n'y a pas de plage, et à la fin on va où veut Maman et ce n'est pas chez Mémé. Hier, après le dîner, Papa nous a regardés, l'air fâché, et il a dit : - Ecoutez-moi bien ! Cette année, je ne veux pas de discussions, c'est moi qui décide ! Nous irons dans le Midi. J'ai l'adresse d'une villa à louer à Plage-les-Pins. Trois pièces, eau courante, électricité. Je ne veux rien savoir pour aller à l'hôtel et manger de la nourriture minable . - Eh bien, mon chéri, a dit Maman, ça me paraît une très bonne idée. - Chic ! j'ai dit et je me suis mis à courir autour de la table, parce que quand on est content, c'est dur de rester assis. Papa, il a ouvert des grands yeux, comme il fait quand il est étonné, et il a dit : " Ah ? bon. (…) Maman (…) m'a dit que (…) je serai bien content (…) quand je verrai la mer de la fenêtre de ma jolie chambre. - C'est-à-dire, a expliqué Papa, que la mer on ne la voit pas de la villa. Mais elle n'est pas très loin, à deux kilomètres. C'est la dernière villa qui restait à louer (…). (…) - Moi, je veux faire des ricochets ! j'ai crié. - Tu en feras peut-être l'année prochaine m'a dit Maman, si Papa décide de nous emmener à Bains-les-Mers. - Où ça ? a demandé Papa, qui est resté avec la bouche ouverte. - A Bains-les-Mers, a dit Maman, en Bretagne. (…) (…) - Bon, ça va ! J'ai compris. Il s'appelle comment ton hôtel ? - Beau-Rivage, mon chéri, a dit Maman. Papa a dit que bon, qu'il allait écrire pour voir s'il restait encore des chambres. - Ce n'est pas la peine , mon chéri, a dit Maman, c'est déjà fait. Nous avons la chambre 29, face à la mer, avec salle de bains. D'après Sempé / Goscinny : Les vacances du Petit Nicolas, Denoël, 1962. Site: http://www.bonjourdefrance.com/n1/qcm/a32t.htm Chapitre 2: Lecture La plage, c’est chouette Le père de Nicolas ayant pris sa décision, il ne restait plus qu’à ranger la maison, mettre les housses, enlever les tapis, décrocher les rideaux, faire les bagages, sans oublier d’emporter les oeufs durs et les bananes pour manger dans le compartiment. Le voyage en train s’est très bien passé, même si la mère de Nicolas s’est entendu reprocher d’avoir mis le sel pour les oeufs durs dans la malle marron qui est dans le fourgon. Et c’est l’arrivée à Bains-les-Mers, à l’hô¬tel Beau-Rivage. La plage est là, et les vacances peuvent commencer... A la plage, on rigole bien. Je me suis fait des tas de copains, il y a Blaise, et puis Fructueux, et Mamert; qu’il est bête celui-là ! Et Irénée et Fabrice et Côme et puis Yves, qui n’est pas en vacances parce qu’il est du pays et on joue ensemble, on se dispute, on ne se parle plus et c’est drôlement chouette. Va jouer gentiment avec tes petits camara¬des, m’a dit papa ce matin, moi je vais me reposer et prendre un bain de soleil. » Et puis, il a commencé à se mettre de l’huile partout et il rigolait en disant : «Ah ! quand je pense aux copains qui sont restés au bureau! » Nous, on a commencé à jouer avec le ballon d’Irénée. « Allez jouer plus loin », a dit papa, qui avait fini de se huiler, et bing ! le ballon est tombé sur la tête de papa. Ça, ça ne lui a pas plu à papa. Il s’est fâché tout plein et il a donné un gros coup de pied dans le ballon, qui est allé tomber dans l’eau, très loin. Un shoot terrible. « C’est vrai ça, à la fin», a dit papa. Irénée est parti en courant et il est revenu avec son papa. Il est drôlement grand et gros le papa d’Irénée, et il n’avait pas l’air content. — C’est lui! a dit Irénée en montrant papa avec le doigt. — C’est vous, a dit le papa d’Irénée à mon papa, qui avez jeté dans l’eau le ballon du petit? — Ben oui, a répondu mon papa au papa d’Irénée, mais ce ballon, je l’avais reçu dans la figure. — Les enfants, c’est sur la plage pour se détendre, a dit le papa d’Irénée, si ça ne vous plaît pas, restez chez vous. En attendant, ce ballon, il faut aller le chercher. Ne fais pas attention, a dit maman à papa. Mais papa a préféré faire attention. — Bon, bon, il a dit, je vais aller le chercher, ce fameux ballon. — Oui, a dit le papa d’Irénée, moi à votre place j’irais aussi. Papa, ça lui a pris du temps de chercher le ballon, que le vent avait poussé très loin. Il avait l’air fatigué, papa, quand il a rendu le ballon à Irénée et il nous a dit : — Ecoutez, les enfants, je veux me reposer tranquille. Alors, au lieu de jouer au ballon, pourquoi ne jouez-vous pas à autre chose? — Ben, à quoi par exemple, hein, dites? a demandé Mamert. Qu’il est bête celui-là ! — Je ne sais pas, moi, a répondu papa, faites des trous, c’est amusant de faire des trous dans le sable. Nous, on a trouvé que c’était une idée terrible et on a pris nos pelles pendant que papa a voulu commencer à se rehuiler, mais il n’a pas pu, parce qu’il n’y avait plus d’huile dans la bouteille. «Je vais aller en acheter au magasin, au bout de la promenade », a dit papa, et maman lui a demandé pourquoi il ne restait pas un peu tranquille. On a commencé à faire un trou. Un drôle de trou, gros et profond comme tout. Quand papa est revenu avec sa bouteille d’huile, je l’ai appelé et je lui ai dit : — T’as vu notre trou, papa? Il est très joli, mon chéri, a dit papa, et il a essayé de déboucher sa bouteille d’huile avec ses dents. Et puis, est venu un monsieur avec une casquette blanche et il nous a demandé qui nous avait permis de faire ce trou dans sa plage. «C’est lui, m’sieur ! » ont dit tous mes copains en montrant papa. Moi j’étais très fier, parce que je croyais que le monsieur à la casquette allait féliciter papa. Mais le monsieur n’avait pas l’air content. — Vous n’êtes pas un peu fou, non, de donner des idées comme ça aux gosses? a demandé le monsieur. Papa, qui travaillait toujours à déboucher sa bouteille d’huile, a dit : « Et alors ? » Et alors, le monsieur à la casquette s’est mis à crier que c’était incroyable ce que les gens étaient inconscients, qu’on pouvait se casser une jambe en tombant dans le trou, et qu’à marée haute, les gens qui ne savaient pas nager perdraient pied et se noieraient dans le trou, et que le sable pouvait s’écrouler et qu’un de nous risquait de rester dans le trou, et qu’il pouvait se passer des tas de choses terribles dans le trou et qu’il fallait absolument reboucher le trou. — Bon, a dit papa, rebouchez le trou, les enfants. Mais les copains ne voulaient pas reboucher le trou. — Un trou, a dit Côme, c’est amusant à creuser, mais c’est embêtant à reboucher. — Allez, on va se baigner! a dit Fabrice. Et ils sont tous partis en courant. Moi je suis resté, parce que j’ai vu que papa avait l’air d’avoir des ennuis. — Les enfants ! Les enfants ! il a crié papa, mais le monsieur à la casquette a dit : — Laissez les enfants tranquilles et rebouchez-moi ce trou en vitesse! Et il est parti. Papa a poussé un gros soupir et il m’a aidé à reboucher le trou. Comme on n’avait qu’une seule petite pelle, ça a pris du temps et on avait à peine fini que maman a dit qu’il était l’heure uploads/Geographie/ les-vacances-du-petit-nicolas.pdf
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- Publié le Mar 18, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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