Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les véritables moyens

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les véritables moyens pour forcer l'amour : plus de 200 amulettes, pierres précieuses, onguents, parfums, incantations, [...] Santini de Riols, Emmanuel-Napoléon (1847-1908). Auteur du texte. Les véritables moyens pour forcer l'amour : plus de 200 amulettes, pierres précieuses, onguents, parfums, incantations, talismans, procédés employés dans l'antiquité, le moyen âge et les temps modernes pour se faire aime / colligés par S. de Riols. 1909. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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DE I^lOIiS PARIS CHEZ LES LIBRAIRES PRÉFACE Pour un esprit, nous no dirons pas précisé- ment ignorant, mais du moins superficiel, un travail sur les superstitionspopulaires peut pa- raître une oeuvre absolument futile : A quoi bon, en effet, peut-il objecter, accorder la moindre attention, le moindre intérêt, à des rêveries qui meublent le cerveau du vulgaire, des vieilles femmes, des nourrices et des sim- ples en général? Et cependant ce même esprit, qui se mon- tre si dédaigneux pour les croyances du vul- gaire et des nourrices, rougirait de iravoir pas consacré ses veilles à l'étude des mytho- logiesde l'Antiquité, familières aux nourrices d'antan, et cela seulement parce que l'Uni- versité l'entend ainsi ; parce que la coutume, la mode en font une obligation; parce que mil no peut se targuer d'une instruction com- plète s'il ignore quoi que ce soit de ces contes de fées do l'antiquité. Et si une défaillance de mémoire lui survient, au cours de son examen ûu baccalauréat ou de Ja licence, sur ces ma- tières puériles, il est « retoqué », comme l'on dit en langage universitaire ; il n'est pas bachelier,, et il ne peut obtenir l'emploi d'homme de peine dans une administration du gouvernement. On voit que los contes de fées ont du bon, quelquefois. Et il en sera toujours ainsi, parce que les fables stupides qui constituent le, fond de l'histoire grecque et do l'histoire romaine sont embelliespar les vers des Homère,des Virgile, des Ovide, des Stace et autres farceurs; parce que l'Orient, parce que les peuples de la Scan- dinavie, de l'Inde, etc., nous ont transmis des. légendes de poètes qui n'existèrent pas plus que les dieux qu'ils ont ou n'ont pas chantés,— tels Ossian, Pidpaï et tant d'au- tres ; parce que... parce que, en un mot, c'est la mode. Et la mode est une souveraine qu'au- cune République n'a encore pu convaincre de l'excellence de son exercice particulier|| « Ote-toi de là que je m'y/mette/». A, cett§§; souvëraine-là, Marianne ne placerajamais un:/ croc:en-jambe. '? L'histoireromaine toute entière, depuis les , originesjusqu'au dernier Empereur, l'histoire grecque également, ne sont autre chose qu'un/ tissu de niaises fumisteries, de mensonges/ puérils, toujours intéressés d'ailleursjc'estàk/ dire inventés pour la plus_ grande; gloire de' ces peuples mythologiques: Romulus, Brutus, Camille, Gaton, Coriolan, Cornèlïe, Çurtius, •Cynégire, Epiménide, Horâtius Coclès, Lu- crèce, Mucius Scévola* Régulus et tant d'au* très n'ont jamais existé ou n'ont jamais fait ou dit ce que les historiens leur font dire ouv faire. Et tous les auteurs qui ont parlé de ces mythologiques personnages se contredisent outrageusement entre eux, au lieu de se co- pier purement et simplement, comme c'est Je devoir de tous les bons menteurs qui veulent faire passer une tradition à la ^pos- térité. • ,;.: •:'.;;>., / Ondira, ilest vrai : « Pourquoi remettresous les yeux du lecteur toutes ces anciennes croyances populaires, puisque vous savez pertinemment qu'elles supposent à certaines pratiquesune valeur et une puissance qu'elles . n'ont pas? — Et pourquoi racontez-vous à nos collé- giens les aventures des dieux et déesses de l'Olympe, et des drôlesses divines qui courti- saient les beaux bergers de jadis ?... Mieux encore : pourquoi donc recommandez-vous les pratiques religieuses, puisque vous savez qu'elles n'ont pas le moins du monde la valeur 1 et la puissanceque vous leur attribuez, et que la religion n'a seulement du bon que pour les femmes et les domestiques : pour maintenir ceux-ci dans la crainte du Seigneur, qui est • le commencement de celle du gendarme, et pour permettre à celles-là d'aller coqueter, ileureter, et montrer leurs élégantes toilettes à leurs rageuses amies, pendant le sermon du joli vicaire dont elles se disputent les fa- veurs ? — Oh ! n'enlevez pas aux pauvres gens la religion ! direz-vous .encore ; elle leur donne l'espérance d'un soulagement futur, d'une vie meilleure, d'une récornpense à leur rési- gnation ; elle est leur consolation dans leur misère, etc., etc., etc. j — Dieu nous garde d'enlever quoi que ce |soit à qui ce soit ! Tout sentiment religieux lest plus ou moins honorable, et nous laissons • : à chacun ses croyances. . \ Mais, de grâce, faites-en donc autant vqus^ i mêmes pour ces pauvres gens jqui Croient aux vertus de telles ou telles pratiques pour obte* nir ce qu'ils désirent ; ne les traitez pas so* lennellement d'idiots, parceque vous méprisez- leurs croyances : ils pourraient mettre leurs pratiques superstitieuses en face de.vos prati- * ques religieuses, et ils vous démontreraient aisément que,-si l'étiquette n'est pas la même, . c'est absolument la même mixture que con: tient le flacon. Us vous prouveraient ainsi qu'il n'aôpar-; tient pas à l'hôpital de se moquer de l'hos- pice. '• • - - Et si ces gens ont l'espoir d.e, trouver dans- leurs pratiques un soulagement futur, une vie meilleure, une consolation dans leur mi- sère, un succès ardemment désiré, de quel - droittaxez-vousde superstitieusesleurs croyan- ces, quand les vôtros ont une base moins so- lide encore : quand elles n'en ont même AUCUNE?... .'/:/-/•-:':\ :': / :---_ 10/—V .'/."'':'; ;//':/'' : >/ Ayez donc pour les autres la charité et la/ justice que vous voulez qu'on ait pour vous. Qu'est-ce que votre vie future, votre immor- talité de l'âme, qu'est-ce que votre Dieu, en un mot, ou votre Bouddha, votre Brahma, do de quelque nom que vous l'appeliez? On a dit, il y a longtemps, que ce croire^ c'est se figu- rer que ce qui n'est pas est ». Dieu n'est pas, mais l'idée de. Dieu s'expli- que par l'homme. « Dieu suppose l'homme, dit le savant Feuerbach ; son idée ne dépend pas de lai nature, mais seulement de l'homme religieux », ç'est-à.-diro superstitieux. Ni l'obr servation dès faits, ni l'analyse métaphysique ne révèlent, n'imposent la notion d'une Pro- vidence, d'un Dieu quelconque, d'un Etre ab- solu et personnel; mais cette notion, image du type humain, dérive, chez certains hom- mes, de l'instinct particulier qui fait un besoin delà croyance au merveilleux, au surnaturel. Dieu n'existo que dans et pour la religion et la foi; non seulement il n'existe pas dans la réalité, mais il est contradictoire avec elle- même. Dieu n'existantpas, la vie future n'est plus uploads/Geographie/ les-veritables-moyens-pour-forcer-l-x27-amour-plus-de-200-amulettes-pierres-precieuses-onguents-parfums-incantations.pdf

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