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~ _;t U : 1 , ~ i U ~ ~ ~ f'"l Il l_1 !, 'IS 1 ! Il 1 ! , 1 '-' 1 Il 1 1: 1 '-' f , ! ; 1 g lVIINISTERE DE L'ENSEIGNElVIENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE lVlOULOUD lVIAMMERI, TIZI-OUZOU FACUL TE DE : LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES DEPARTElVlENT DE: LANGUE ET CULTURE AMAZIGHES 1 Il !!! , ~I il Il mi Il NIEMOIRE DE \'IAGISTERE SPECIALITE : langue et cul ture amazighes OPTION : linguistique Présenté paf;. :._,.~: ~::: .. , " M.ACHQU~}RaI!ldane .::::,:;::.",- ~::(:: ··'·;;,.'<:,:::{0'··;· :.;~;~...•. Devant le jury d'examen composé de : \1. KAHLOCCHE Rabah : professeur: C\f.\[TO : \L K-\DDADOL' \.d Akli : MACC : docteur: CYI.\lTO : \-L llle TlGZIRI Nora: Maître de Conférences: UM\[TO : \1. Z.-\BOOT Tahar : \IACC : docteur; F\-LVITO : Président, Rapporteur. Examinatrice. Examinateur. ( ~ ! Il' Soutenu le 23 juin 2004 1 1 l~_· ~) 1;: ., ., B ~I il .~] ] I Nadya tamettut-iw, i mrni Amayas. I baba d yemma akked yessetma. l yidulan-iw: rawacult DINAR ] J RE~lER CIEl\:lENTS , .. Je remercie en premier lieu j1. Mohand Akli HADDADOU qui m'a beaucoup n ;~ ... aidé avec ses conseils et ses oriernations. fil ut m ~ i·'· .. " [1' .... ,. , ,o. Je liens aussi à remercier vivement M. Mohand Ouamar o LSSALL'vf pour avoir bien accepté de mettre à ma disposition sa documentation et pour avoir manifesté une disponibilité certaine toutes les fois où je l'ai sollicité. "1 1 j :ij .~ :1 'J Consonnes Semi-voyelles w, y. NOTATION Le système de notation adopté est, à quelques détails près, celui utilisé dans la notation usuel du berbère; c'est-à-dire une notation de tendanc ~phono logique et grammaticale. Voyelles a u :J •• Labiales: b,f Dentales: d, t, 0 Sifflantes: z, s, z Chuintantes : j, c Affriquées: g, 1, c, f Vélaires: g,k Uvulaires: y, q, x Laryngales : h Pharyngales : E, h Nasales: m,n Liquides: l, r Remarques: l .1 1 ., la spirantisation n'est pas indiquée, sauf dans certains exemples où, pour les besoins de l'exposé, nous l'avons notée par un trait souscrit: [12], [Q], [g], lkl, [1]. les consonnes tendues, traditionnellement notées par des lettres majuscules, sont ici rendues par le redoublement de la lettre correspondante. les labio-vélarisées sont notées par « 0 }) en position d'exposant. le point sous la lettre note la pharyngalisation : 0, r, s, t , z. la voyelle non phonologique (voyelle zéro) est notée par « e». les accidents phonétiques aux jonctions monématiques (« assimilations ») ne sont pas notés. dans le résumé en berbère «agzul », la notation utilisée est conforme aux propositions faites par CRB-INALCO en juin 1996. ABREVIATIONS ET SIGNES l ! adj. adjectif e.xt. par extension int. intransitif KB kabyle N.A.V. nom d'action verbale Pl. pluriel qqc quelque chose qqn quelqu'un Sing. singulier TM tamazight (Maroc central) tr. transitif < signifie vient de signifie aboutit à > Il précède un ou des sens notablement différent (s) du premier sens (d'un même mot) o indique qu'un lexème donné n'est pas attesté dans le dialecte en question. i j f fl -. . :. . f; ,J l'immensité du territoire et les péripéties de l'histoire sont manifestement les raisons principales et directes de la variation linguistique du berbère. En effet, l'histoire maghrébine, comme l'a écrit M. Mammeri (1988 : 28) « obéit à une espèce de mouvement pendulaire qui la fait osciller entre des périodes d'intégration relativement poussée (où la réalité d'un Etat et d'une civilisation tend à s'imposer à l'ensemble du pays) et des périodes d'éclatement (où le pays profond fait revivre l'éparpillement de ses groupes quelques fois minuscules et revenus au ressourcements anciens)». Il faut aussi signaler le fait que, depuis la plus haute Antiquité, le Maghreb avait connu plusieurs dominations étrangères. Au plan linguistique, ceci produit une situation qui se caractérise par un affrontement et/ou une coexistence de deux ou plusieurs langues. Néanmoins, la caractéristique constante de cette situation est que le berbère, langue autochtone, a été toujours en situation de langue dominée. Introduction Générale: De nos jours, le berbère est une langue éclatée en plusieurs dialectes, eux-mêmes constitués de parlers locaux. Ces lïalectes, tout comme les groupes berbères, se répartissent sur un territoire très vaste. l j Par conséquent, il est clair que les conditions objectives de promotion du berbère et de sa standardisation n'étaient presque jamais réunies. Toutes les raisons sus-citées ont rendu le processus de dialectalisation inévitable. Ce processus se traduit par une variation qui affecte tous les niveaux du système linguistique: la phonologie, la syntaxe et le lexique. A travers ce travail, nous nous proposons de procéder à une étude de lexicologie comparée entre le kabyle et le tamazight (parlers du Maroc central), deux dialectes appartenant à ce qui est communément désigné par «le berbère nord» par opposition au «berbère sud» qui désigne presque exclusivement les parlers touaregs, et aux « dialectes orientaux» qui désignent les dialectes de Libye, de Tunisie et d'Egypte. Plusieurs critères sont proposés par différents chercheurs du domaine berbère dans le but de parvenir à une classification des différents dialectes (voir M.Ameur: 1990), par conséquent, selon les critères retenus par les uns et par les autres, l'on obtient des classifications divergentes. 4 La démarche est comparative, c'est-à-dire que l'on décrit et l'on compare aussi bien les structures formelles (ou le signifiant) que le contenu sémantique (ou le signifié) des unités lexicales des deux dialectes. A propos de l' importance du comparatisme, L. Galand ( 1989 : 21) a écrit que «la comparaison inte-ne rend les plus grands services à qui veut décrire le berbère». Plus loin, le même auteur (en page 22) a écrit que: «( ... ) dans certains cas la comparaison permet de simplifier la description et, plus souvent encore, elle la complète par une explication ». Il a égaiement mis l'accent sur le fait que «La comparaison lexicale donne souvent d'intéressants aperçus sur les valeurs estompées ou effacées, que les mots ont possédées». (idem: 34). Il est clair que quand on parle de «berbère nord», le classification est d'ordre géographique bien que les données linguistiques (malgré le manque d'études pour pouvoir l'affirmer) pourraient corroborer une telle classification, comme en témoigne l'expérience d'intercompréhension réalisée par M. Taifi (1994). Cette expérience révèle que plusieurs éléments linguistiques rapprochent les dialectes du nord. Le kabyle est un dialecte parlé dans les montagnes du littoral de la Méditerranée dans son centre algérien. Le tarnazight est un dialecte parlé dans tout le Maroc central, se situant à mi-chemin entre deux autres bloc dialectaux: le rifain au nord et le chleuh au sud . Le choix du kabyle et du tamazight est déterminé par le fait qu'il s'agit de deux grand dialectes disposant de très bons dictionnaires, véritables sources lexicographiques dont ne sont pas dotés les autres dialectes du nord. De plus, nous espérons que notre travail sera d'un apport (aussi modeste soit-il) au processus d'aménagement auquel s'attellent les spécialistes et les praticiens de la langue berbère. Par ailleurs, il est aujourd'hui admis (c'est même une évidence) que la langue berbère est à la fois unie et variée, mais pour le moment, on ne dispose pas d'études précises et systématiques pour voir de plus près en quoi consiste cette «unité et diversité» de la langue. C'est pourquoi notre étude de lexicologie comparée se veut une contribution aux approches de comparaison et de dialectologie qui, du reste, constituent un préalable incontournable à toute action d'aménagement linguistique serein à même de mettre un terme à un amateurisme qui semble prévaloir à l'état actuel des choses. 5 Le premier chapitre de ce travail contient des généralités relatives à la variation linguistique du berbère et un bref aperçu sur les raisons historiques et/ou extralinguistiques de cette variation. Bien que la démarche soit synchronique, il n'est pas toujours aisé de ne pas recourir à la diachronie dans une étude de lexicologie comparée du fait que ce qui est synchronique dans un dialecte peut relever de la diachronie dans l'autre. Ceci est vrai notamment quand nous traitons des diverses alté: trions dont font l'objet les racines lexicales des deux dialectes. Aussi, la synchronie à elle seule ne peut pas non plus dégager le caractère synthérnatique de certaines unité lexicales composées et/ou dérivées en ce sens que ces mêmes unité fonctionnent et sont ressenties par les locuteurs comme étant des monèmes simples et ce, en plus du fait qu'aussi bien la composition (synaptique mise à part) que la dérivation dans sa partie expressive relèvent nettement de la diachronie. Notre corpus est constitué essentiellement du Dictionnaire tamazight- français (parlers du Maroc central), 1991 de M. Taifi, du Dictionnaire kabyle-français, parlers des At-Mangellat, 1982 de lM. Dallet, ainsi que de certaines enquêtes sporadiques réalisées dans d'autres parlers kabyles entre autres: ceux de la vallée du Sébaou (région d'Irnzizou, commune de Fréha), de Boudjima (Ouaguenoun), d'At -Yiraten, de Maatkas et de Petite Kabylie... j 1 Le deuxième chapitre présente d'une manière uploads/Geographie/ lexicologie-comparee-du-kabyle-et-de-tamazight-maroc-central.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 07, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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