Tempête autour de la béatification (éventuelle) de Pie XII voir page 11 mentair

Tempête autour de la béatification (éventuelle) de Pie XII voir page 11 mentaire, soit enfin rattrapé par Thémis et paie pour ses entorses à la loi. Les- quelles ont objectivement favorisé son enrichissement personnel puisqu’elles ont contribué à son accession à la magistrature suprême. Mais on s’étonnera que la Justice, qui suit depuis près de dix-huit ans main- tenant les dossiers Chirac, ait au contraire montré une clémence si expéditive sur les détournements imputés à Dray. On se souvient que celui-ci, dès les premières rumeurs, avait crié à la « per- sécution antisémite ». Le Parquet a-t-il préféré se prémunir contre cette accu- sation infamante ? A-t-il voulu ménager l’Elyséen actuel dont le député de l’Essonne est un pote, au point qu’il aurait sou- haité en 2007 faire de “Juju” son ministre de l’Intérieur ? Mais un autre fait explique sans doute la hâte de la Chan- cellerie à clore le dossier. Le “système” incriminé par Tracfin impliquait SOS-Racisme et son pseudopode en milieu lycéen, la FIDL, les fonds ayant tran- sité par les caisses de Natha- lie Fortis et de Thomas Fortuy, deux dirigeants de SOS- Racisme. Or, interdiction abso- lue de toucher à cette vache sacrée, incarnation depuis un quart de siècle de la lutte pour la promotion des immigrés et contre l’antifascisme, machine à culpabiliser les Français face à l’invasion et pour cela encen- sée et grassement subvention- née par tous les présidents et tous les gouvernements suc- cessifs, notamment ceux « de droite ». Or, la mise en examen de Dray aurait ipso facto entraîné l’inculpation des responsables de SOS-Racisme et sans doute conduit à la dissolution d’icelle. Impensable alors que l’identité nationale est réduite à une adhésion, d’ailleurs de pure forme, aux seules « valeurs républi- caines ». Dont la deuxième, l’égalité, nous semble avoir été bien malmenée en l’occurrence. Mais le combat antira- ciste a ses raisons (d’Etat) que la rai- son ordinaire ne connaît pas. RIVAROL, <galic@rivarol.com>. RIVA R O L “Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir” [Tracfin] parce que ce qui mʼest arrivé peut arriver à dʼautres et demain on pourra avoir des Clearstream multiplié par dix ». Bien que désormais personnalité poli- tique préférée des Français (74 % d’opinions favorables !) Jacques Chi- rac a eu moins de chance : le même 18 décembre, il était mis en examen par le juge Michel Gazeau pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire des vingt et un emplois fictifs (mais très réels pour le compte du RPR dont il était le président) de la mairie de Paris, délit qui pourrait en théorie lui valoir cinq ans de prison. Une mauvaise passe décidément puisque, en octobre dernier, le prédécesseur de Nicolas Sarkozy avait déjà été renvoyé en cor- rectionnelle, pour abus de confiance commis d’octobre 1992 à mars 1994 et pour détournement de fonds publics pour la période de mars 1994 à mai 1995. De même que Dray, Chirac a toujours nié l’existence d’un “système” organisé. Il est absolument normal, et moral, que l’ancien chef de l’Etat, qui a échappé douze ans durant à toute poursuite judi- ciaire du fait de son immunité parle- 1989‐2009 : les héritages du soviétisme Un tour d’Europe et de France avec Bruno Gollnisch Scandale : 7,5 millions d’euros pour la pub’ de Sarkozy HEBDOMADAIRE DE L’OPPOSITION NATIONALE ET EUROPÉENNE 24/12/2009 N° 2933 Pour SOS-Racisme et Dray, c’est Noël ! S ACRÉ cadeau de Noël, ou plutôt de Hanoukkah, pour Julien Dray ! Certains, ses amis socialistes inclus, le voyaient déjà sur la paille humide des cachots à la suite de l’enquête du Tracfin — l’orga- nisme antiblanchiment du minis- tère des Finances — qui, en décembre 2008, avait retenu à son encontre pour 351 027 euros de « détourne- ments de fonds à des fins appa- remment personnels », tel l’achat d’une montre de 54 000 euros entre autres babioles. Le député de l’Es- sonne avait alors annoncé la constitution d’un jury d’honneur. Un an a passé, ce jury n’a tou- jours pas été convoqué mais, le 17 décembre, hosannah ! le pro- cureur de la République de Paris Jean-Claude Marin blanchissait l’ancien cofondateur de SOS- Racisme. Ayant seulement péché par “insouciance”, il n’au- rait nullement été à la tête d’un « système occulte » comme l’avait insinué Tracfin et il s’en tire donc avec un simple « rappel à la loi ». Du coup, dès le len- demain, Julien Dray revendiquait la tête de la liste socialiste pour les régio- nales dans l’Essonne (qu’il a aussitôt obtenue au détriment du titulaire Car- los Da Silva, foin de la “diversité” !) et enjoignait « solennellement au prési- dent de la République de mettre en place une mission parlementaire pour évaluer le travail de cet organisme (Dessin de CHARD.) Belgique, Luxembourg : 3,75 e Canada : . . . . . . . . 6,52 $ CAN Suisse : . . . . . . . . . . . . 5,80 FS Port. Cont. : . . . . . . . . . . 4,00 e DOM avion. : . . . . . . . . 4,00 e TOM avion. : . . . . . . . 480 XPF Afrique avion : . . . . . 2500 CFA N° 2933 du 24 DÉCEMBRE 2009 www.rivarol.com Spécial 16 pages N° 2933 — DU 24 DÉCEMBRE 2009 AU 7 JANVIER 2010 — RIVAROL 2 RIVAROL : Une fois n’est pas cou- tume, commençons par une bonne nou- velle. Comment analysez-vous la large victoire du non (57,5 %) à la votation suisse sur les minarets le 29 novembre ? Bruno GOLLNISCH : Le peuple suisse a résisté victorieusement à la pen- sée unique et à la propagande unanime du système, à l’ensemble des organisations politiques — à l’exception de la coura- geuse U.D.C. à l’origine de cette votation —, religieuses, associatives, médiatiques, etc. Ceux qui depuis crient à la haine et à la xénophobie devraient cependant consi- dérer le fait que la pratique de l’islam et son culte demeurent parfaitement autori- sés dans la Confédération helvétique, alors que, ne l’oublions pas, le culte chré- tien est totalement prohibé en Arabie Séoudite, et que les conversions de musulmans au christianisme demeurent interdites comme en Algérie, voire punies de mort. Dire cela, ce n’est pas agresser les musulmans, c’est affirmer que la tolé- rance religieuse a besoin de réciprocité. Pour le reste, le problème de fond n’est pas plus le minaret qu’il n’est en France la burqa : il est celui de l’immigration massive et de la mauvaise conscience des Européens, qui les empêche d’exiger ce que le vice-président chargé des relations internationales Taras Osaulenko. Svo- boda (Liberté) vient de conquérir, à l’oc- casion d’une élection régionale partielle, la région de Ternopol. Je souhaite que dans un avenir proche nous soyons rejoints par d’autres mouve- ments qui participent au plan parlemen- taire européen à la coordination que j’ai l’honneur de présider, c’est-à-dire le mouvement flamand Vlaams Belang, le parti bulgare Ataka et le FPÖ autrichien. UNE ALLIANCE QUI A LE VENT EN POUPE R. : Quels sont les objectifs de cette nouvelle organisation, les précédents essais de regroupement des droites radi- cales en Europe ayant été rarement cou- ronnés de succès ? On se souvient en effet de l’éphémère existence du groupe Identité Tradition Souveraineté (ITS) que vous présidiez en 2007 au Parlement européen et qui a été sabordé dix mois après sa création par la défection aussi soudaine que scandaleuse du Parti de la Grande Roumanie et plus lointainement du projet Euronat lancé par Jean-Marie Le Pen au congrès de Strasbourg en avril 1997 et qui est resté depuis quasi- ment une coquille vide malgré les inlas- sables et méritoires efforts des diri- geants du Front national français… B. G. : Notre objectif est de passer de cette déclaration politique en neuf points à une structure dont les statuts sont déjà défi- nis et qui s’appellera Alliance européenne des mouvements nationaux. Une Alliance, et non pas un parti poli- tique au niveau européen faisant fi des réa- lités nationales ainsi qu’on voudrait nous y contraindre, l’Europarlement ressem- blant de plus en plus à un grand gala de charité organisé au bénéfice de ses organi- sateurs. En effet, il fait voter des crédits considérables au profit de structures qui doivent être transnationales et représentées au niveau parlementaire, à l’échelon soit européen, soit national, soit régional, dans au moins le quart des Etats membres, c’est- à-dire dans sept pays de l’Union euro- péenne, ceci permettant d’obtenir des sub- ventions. On mettra bien sûr tout en œuvre pour nous empêcher d’en bénéficier. Mais tel n’est pas le but essentiel de notre tentative, qui vise à structurer l’alliance des mouvements nationaux au niveau européen pour échanger nos points de vue et nous concerter parce que nous avons pris conscience que nous avons les mêmes ennemis utilisant de semblables méthodes perverses et sophistiquées de guerre idéo- logique telles que la diabolisation, la cul- pabilisation, l’ostracisme, etc. Cela dit, si nous pouvons obtenir uploads/Geographie/ rivarol-2933.pdf

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